Laëtitia ou La fin des hommes
Résumé
En janvier 2011, Laëtitia Perrais, 18 ans, est enlevée avant d'être poignardée et étranglée. Pendant deux ans, l'auteur a rencontré les proches, la famille ainsi que les acteurs de l'enquête, avant d'assister au procès du meurtrier. II étudie sa vie comme un fait social, révélateur de la violence que subissent les femmes. Prix Transfuge du meilleur essai 2016, prix littéraire du Monde 2016.
Lu par :
Françoise Prêtre
Genre littéraire:
Société/économie/politique
Durée:
11h. 7min.
Édition:
Paris, Seuil, 2016
Numéro du livre:
33253
Produit par:
Association Valentin Haüy
ISBN:
9782021291209
Collection(s):
La librairie du XXIe siècle
CDU:
340
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Résumé:Il arrive que la presse n’ait pas bonne presse. Ce fut le cas, il y a cinquante ans, durant les événements de mai et juin 1968. On vit alors fleurir des affiches qui ne faisaient pas dans la nuance. L’une montrait une bouteille de poison accompagnée de cette mise en garde : « Presse. Ne pas avaler. » Une autre rendait un verdict sans appel : « Toute la presse est toxique. » D’autres encore, visant l’audiovisuel public, présentaient un policier casqué avec ce commentaire : « La police vous parle tous les soirs à 20 h. » Or, au même moment, on pouvait trouver dans les librairies un livre qui contredisait cette vision uniforme d’une presse ligotée et de journalistes asservis. Ce livre, c’est celui-ci, La Presse, le Pouvoir et l’Argent de Jean Schwœbel, sorti aux Éditions du Seuil précisément en ce printemps 1968. La nouvelle édition de cet ouvrage pionnier permet de mettre en évidence l’actualité d’une tradition, celle de rédactions se battant pour l’indépendance de leurs médias. « Résister, c’est créer. Créer, c’est résister » : cette formule a souvent inspiré la génération de la Résistance, celle de Jean Schwœbel et de ses collègues, dont les combats inauguraux nous aident, aujourd’hui, à inventer les réponses qui manquent. L’un des grands mérites de ce livre est de nous transmettre cette énergie vitale. Il fait plaisir, en nos temps saisis par les peurs et, hélas, travaillés par les haines, d’y lire un éloge intraitable du non-conformisme. Jean Schwœbel n’hésite pas à plaider pour une presse qui inquiète ses lecteurs, les dérange et les bouscule. Une presse qui préfère les politiser au sens le plus noble du terme, de souci du commun et de l’autre, plutôt que de les divertir et de les distraire.