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Les couleurs de nos souvenirs

Résumé
Que reste-t-il des couleurs de notre enfance ? Quels souvenirs gardons-nous d'un lapin bleu, d'une robe rouge, d'un vélo jaune ? Ont-ils vraiment revêtu ces couleurs ? Plus Lard, lesquelles associons-nous a nos années d'études, à nos premières amours, à notre vie d'adulte ? Comment la couleur s'inscrit-elle dans le champ de la mémoire ? Comment est-elle capable de la stimuler ? de la transformer ? Ou bien, au contraire, comment est-elle victime de ses caprices ou de ses intermittences ? Pour tenter de répondre à ces questions - et à beaucoup d'autres -, Michel Pastoureau nous propose un journal chromatique s'étendant sur plus d'un demi-siècle (1950-2010).
Durée: 7h. 33min.
Édition: Paris, Ed. du Seuil, 2010
Numéro du livre: 20205
ISBN: 9782020966870
Collection(s): La librairie du XXIe siècle
CDU: 700

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Durée : 10h. 4min.
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Résumé:Les relations entre l'homme et le cochon - tenu pour l'animal le plus vil de la création et entouré de tabous mais en même temps digne d'être sacrifié aux dieux en Egypte et en Grèce - ont toujours été ambivalentes et passionnelles. Domestiqué vers le Vile millénaire, le porc est pour l'homme une véritable source de richesse : sa chair est synonyme de ripailles, son sang et ses hoyaux finissent en boudins et saucisses, sa graisse en chandelles, son cuir et ses tendons deviennent les cordes d'instruments de musique, ses soies, des brosses et des pinceaux. " Dans le cochon tout est bon " : rarement un adage n'aura été aussi justifié...
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Résumé:Trois historiens, spécialistes de la Résistance, ont décidé de conjuguer leurs expertises, de croiser leurs regards, de se soumettre à une critique réciproque et exigeante. S’appuyant sur une abondante littérature, les auteurs se sont attachés à dérouler un récit qui prend parfois à rebours, comme dans le cas de la mémoire de la Résistance, les thèses communément admises. Chacun des dix-sept chapitres du livre s’ouvre sur un document visuel – photo d’identité, reproduction d’une feuille clandestine, cliché d’une scène publique ou privée – qui illustre une facette de cette histoire, saturée de représentations mais si pauvre en illustrations. Ces documents variés font ainsi office de portes d’entrée vers un monde par nature difficile à saisir, celui de la lutte clandestine. Tout en suivant la trame chronologique de la période, depuis les premières manifestations du refus en 1940 jusqu’aux libérations du territoire à l’été et à l’automne 1944, c’est bien une approche anthropologique du phénomène qui a été privilégiée. Elle conduit à mettre l’accent sur la densité extrême du temps résistant, à scruter ses pratiques et ses sociabilités, à interroger aussi les liens qui se tissent peu à peu avec la société. Elle cherche à comprendre ce que vivre en Résistance pouvait concrètement signifier. Soumis à un danger permanent, sans modèle préalable auquel se référer, l’univers clandestin de la Résistance, enfoui et invisible, n’aura en réalité jamais cessé d’inventer sa propre action. Il a généré des expériences d’une extrême variété tout en exposant l’ensemble de ses protagonistes, où qu’ils aient oeuvré, à des risques identiques et mortels.