Le voile et la plume: Jeanne de Chantal et François de Sales, l'étonnant récit de leur rencontre
Résumé
Elle rêvait de n'être qu'une inconnue, elle est célébrée aujourd'hui partout dans le monde aux côtés de saint François de Sales, pour le quatrième centenaire de la fondation de l'Ordre de la Visitation Sainte-Marie, leur oeuvre commune (1610 - 2010). Voici la rencontre la plus inattendue de ce début du XVIIe siècle, tandis que se consument au loin les brasiers des guerres de Religion... Où et comment une majestueuse baronne de Bourgogne et un brillant prédicateur de Savoie se regardent pour la première fois, se reconnaissent, et scellent une destinée unique... Pourquoi resteront-ils à jamais unis par le coeur, par l'esprit et par l'âme ? Qui est vraiment Jeanne-Françoise Frémyot, communément appelée " de Chantal " ? Sur fond de confidences, d'aveux, d'émotions, de doutes et de tentations, d'engagements et de voyages, défilent les trente-huit premières années de la vie d'une grande dame souvent méconnue, qui aura su affronter un siècle guerrier et novateur, puissamment masculin, et le marquer durablement.
Lu par :
Marie-Françoise Hude
Genre littéraire:
Philosophie/religion/spiritualité
Durée:
17h. 21min.
Édition:
Montrouge (Hauts-de-Seine), Bayard, 2010
Numéro du livre:
65296
Produit par:
Association Valentin Haüy
ISBN:
9782227481770
Collection(s):
Culture et religion
Documents similaires
Lu par : Claude Fissé
Durée : 14h. 23min.
Genre littéraire : Essai/chronique/langage
Numéro du livre : 19303
Résumé:Au fil de ces 266 lettres, c'est toute la vie de Robert Walser, de ses débuts presque enchantés jusqu'aux sombres années de silence littéraire, qui prend un relief nouveau. Écrites à Zurich, Berlin, Bienne, Berne et Herisau, adressées à ses sœurs, à ses éditeurs, mais aussi à deux femmes, Frieda Mermet, qui fut sa muse et sa confidente, et la toute jeune Therese Breitbach, elles sont des pièces essentielles de son atelier d'écriture ; habitées de tendresse et de colères, d'intransigeance, d'indépendance, d'humour, d'ironie, d'un constant goût de vivre, elles donnent un coup de projecteur sur la carrière et le combat étonnant de l'un des écrivains les plus brillants et les plus mystérieux de la littérature moderne.
Lu par : Jean Frey
Durée : 1h. 11min.
Genre littéraire : Biographie/témoignage
Numéro du livre : 20202
Résumé:Jean-Jacques Rousseau a écrit quatre lettres adressées à Malesherbes, rédigées entre le 4 et le 28 janvier 1762, aux travers desquelles il dépeint le bonheur qu'il a eu de savourer son exil à la campagne alors que la « société » le croyait malade. Rousseau s'est rapproché de son ami académicien qui n'a eu de cesse de le défendre avec « une droiture à toute épreuve ». Après le Discours sur les sciences et les arts en 1750 et le Discours sur l'origine et les fondements de l'inégalité parmi les hommes en 1755, Voltaire ne s'est nullement privé en déclarant : « On n'a jamais employé tant d'esprit à vouloir nous rendre bêtes » et Diderot, plus lâche, s'est exprimé sur le sujet, par personnage interposé de l'une de ses pièces de théâtre : « L'homme de bien est dans la société, et il n'y a que le méchant qui soit seul ». Rousseau, quant à lui, tente de s'expliquer davantage sur les fondements de sa retraite dans La Lettre à l'Alembert sur les spectacles en 1758. Mais en vain. Il reste incompris.
Lu par : Suzanne Bettens
Durée : 2h. 32min.
Genre littéraire : Essai/chronique/langage
Numéro du livre : 15666
Résumé:Huit auteurs écrivent à leur mère. Ils s'appellent Charles Baudelaire, Ernest Hemingway, Marcel Proust, William Faulkner, Jean Cocteau, André Gide, Henry James, Antoine de Saint-Exupéry. Ils sont jeunes comme Cocteau ou Faulkner, adultes comme Baudelaire ou Proust. Dans ces lettres affleurent l'amour, la tendresse, l'humour, mais aussi les conflits, parfois violents, l'incompréhension entre ces deux êtres, une mère et son fils, qui ont des liens à nul autre pareils. Toutes ces lettres sont différentes mais toutes portent la marque de ce qu'il faut bien appeler la passion.
Lu par : Liliane Pierré
Durée : 6h. 15min.
Genre littéraire : Biographie/témoignage
Numéro du livre : 16313
Résumé:Anny Duperey est comédienne et écrivain. Nina Vidrovitch est peintre. Elle a dix ans de plus qu'Anny. Quand Anny a publié Le Voile noir et s'est séparée de Bernard Giraudeau, Nina qui vivait à Paris est partie s'installer en Bourgogne avec son mari pour "la dernière ligne droite". Elles étaient amies sans être intimes mais ces changements dans leurs vies les ont décidées à s'écrire. Ce sont toutes deux des artistes, passionnées par leur art : elles en parlent beaucoup, et de façon très concrète. Elles parlent aussi de leurs vies de femmes. Elles décrivent et analysent avec beaucoup d'acuité ce qui leur arrive, les hauts et les bas.
Lu par : Roger Lador
Durée : 7h. 45min.
Genre littéraire : Biographie/témoignage
Numéro du livre : 5939
Résumé:Van Rappard était un peintre gentilhomme inspiré par les chaumières et les ouvriers. Il rencontra Van Gogh en 1880 à Bruxelles. Leur relation dura cinq ans. Van Gogh, à ses débuts, dans sa période hollandaise, parle ici de ses dessins, de sa recherche des "secrets" de la technique et témoigne de son admiration pour Millet et Daumier.
Lu par : Françoise Dufour
Durée : 41min.
Genre littéraire : Essai/chronique/langage
Numéro du livre : 14249
Résumé:C'est l'une des lettres les plus célèbres de toute la tradition épistolaire occidentale. L'une des plus belles, l'une des plus essentielles aussi. On y a vu l'invention du paysage. Pétrarque, poète et ecclésiastique à la cour papale, a trente deux ans en 1336 lorsqu'il rédige cette lettre à l'attention de son confesseur. Cela fait plus de dix ans qu'il vit à Avignon et que Laure l'a éconduit. Le mont Ventoux appartient au spectacle naturel de la région à laquelle Pétraque est si attaché depuis son enfance. Pic d'une crise spirituelle, le récit de son ascension est celui d'une formidable expérience dont il découvre la portée allégorique. La réconciliation de Pétrarque avec l'ordre du monde et la splendeur de dieu...
Lu par : Liliane Poscio
Durée : 3h. 54min.
Genre littéraire : Philosophie/religion/spiritualité
Numéro du livre : 33960
Résumé:Lorsque j'ai reçu votre première lettre, chère amie, je vous ai répondu immédiatement. Avoir de vos nouvelles plus de trente ans après m'a procuré une telle émotion que ma réaction ne pouvait être qu'un cri instantané. Votre deuxième lettre, que j'ai sous les yeux, je l'ai gardée longtemps avec moi, c'est seulement aujourd'hui que je tente de vous donner une réponse. La raison de ce retard, vous l'avez sans doute devinée, puisque votre missive contient une singulière requête : " Parlez-moi de l'âme "... Votre phrase : "Sur le tard, je me découvre une âme ", je crois l'avoir dite à maintes reprises moi-même. Mais je l'avais aussitôt étouffée en moi, de peur de paraître ridicule. Tout au plus, dans quelques-uns de mes textes et poèmes, j'avais osé user de ce vocable désuet, ce qui sûrement vous a autorisée à m'interpeller. Sous votre injonction, je comprends que le temps m'est venu de relever le défi... "
Lu par : Madiana Roy
Durée : 7h. 9min.
Genre littéraire : Essai/chronique/langage
Numéro du livre : 75988
Résumé:Quand la Russie déclare la guerre à l'Ukraine, Pavlov, écrivain, décide de s'engager dans l'armée ukrainienne tandis que sa femme Viktoriya, agente littéraire, s'exile en France avec leurs quatre enfants. Cette correspondance est comme un fil tressé qui parvient à abolir la distance et la séparation. Il y est question de violence, de deuil, de chagrin mais aussi et surtout d'amour.
Lu par : Bertrand Baumann
Durée : 5h. 19min.
Genre littéraire : Essai/chronique/langage
Numéro du livre : 17566
Résumé:De la marquise de Sévigné, on a voulu faire une mère ayant souffert du mariage de sa fille. Désespérée par l'éloignement de sa " chère bonne " devenue comtesse de Grignan, elle aurait cherché une consolation dans une correspondance régulière avec celle-ci. Ce monument d'amour contrarié ne doit pas pour autant faire oublier les autres correspondants : Bussy, Ménage, Mlle de Scudéry, Madame de La Fayette... Par-delà les hasards de la chronique, ce choix de lettres veut rappeler que toute écriture est à la fois son propre sujet et son propre objet. Il faut lire Madame de Sévigné comme si l'encre n'avait pas encore séché sur ses feuillets : c'est un magnifique écrivain de langue française.
Lu par : Françoise Dufour
Durée : 5h. 53min.
Genre littéraire : Essai/chronique/langage
Numéro du livre : 34749
Résumé:Plus de quinze ans s'écoulent entre la première lettre échangée entre André Malraux et Albert Camus le 30 octobre 1941 et l'ultime billet envoyé par ce dernier à son ami. Durant cette période, Albert Camus est devenu cet "écrivain important" qu'André Malraux avait pressenti dès la lecture du premier manuscrit de L'Étranger, et le militant enthousiaste du théâtre du Travail d'Alger, un intellectuel engagé et reconnu mondialement. Le jeune homme, qui envoyait timidement à son aîné son premier recueil de textes, a reçu le prix Nobel de littérature. Le brillant compagnon de route du Parti communiste, quant à lui, s'est rallié au gaullisme et en est devenu le fervent propagandiste. Tandis que le Prix Goncourt de 1933 s'est détourné du genre romanesque pour se consacrer à ses écrits sur l'art, Albert Camus, qui a connu à son tour le succès avec La Peste, s'est investi avec passion dans la voie du théâtre, si étrangère à André Malraux. Trente-six lettres, des rencontres et des échanges, pour passer de "l'admiration" à la "pensée amicale" : Albert Camus grandit sans renier le "maître de sa jeunesse" tout en trouvant sa propre voie ; André Malraux poursuit sa réflexion et réalise ses rêves de destin historique. Estime et attention réciproques marquent ces échanges épistolaires et ces écrits prenant leur source dans la genèse éditoriale et littéraire d'une grande oeuvre.
Lu par : Sandrine Strobino
Durée : 9h. 6min.
Genre littéraire : Essai/chronique/langage
Numéro du livre : 73206
Résumé:Un village sans cimetière est un village mort. Le cimetière de Mase est singulier, tourné plein sud, avec ses croix blanches, ses pierres funéraires sobres, pas une plus haute que les autres. Et surtout, il est capable de séduire les vivants. J’en sais quelque chose, j’y ai laissé, avec bonheur.
Lu par : Françoise Dufour
Durée : 4h. 40min.
Genre littéraire : Essai/chronique/langage
Numéro du livre : 17199
Résumé:Les lettres d'Annemarie Schwarzenbach (1908-1942) à son ami Claude Bourdet - futur grand Résistant et journaliste politique qui deviendra en 1950 l'un des fondateurs de l'ancêtre du Nouvel Observateur - permettent de suivre l'évolution de cette femme écrivain, journaliste et photographe depuis ses premiers pas en littérature jusqu'à la veille de son fameux voyage Genève-Kaboul en voiture avec Ella Maillart. Certes, la voix de Claude Bourdet manque cruellement - ses lettres ont été détruites par la mère d'Annemarie après sa mort -, mais elle n'est pas totalement absente, car on en trouve des échos passionnants dans ses lettres à sa mère, la poétesse Catherine Pozzi, dont se nourrissent les notes du présent ouvrage, et dans un texte émouvant qu'il écrivit en son souvenir et qui est publié ici pour la première fois dans son intégralité.