Une bibliothèque de nuages
Résumé
"Je ne vois pas la mort comme une montagne de cendres mais comme un fleuve qui sort de la poitrine du mort, une barque chargée à ras bord de fleurs odorantes, une extase dans le noir, la vie à son zénith". Ecrit sous la forme d'un journal, le livre comporte des fragments méditatifs écrits entre novembre et mai, durant la traversée de l'hiver. S'inscrit dans la continuité de "Autoportrait au radiateur", "L'éloignement du monde" ou "Prisonnier au berceau"
Pas disponible en CD.
Lu par :
Clémentine JOUFFROY
Genre littéraire:
Essai/chronique/langage
Mots-clés:
Littérature française
/
Journal
/
Durée:
38min.
Édition:
Castellare-di-Casinca, Lettres vives, 2006
Numéro du livre:
22950
Produit par:
Association Valentin Haüy
ISBN:
9782914577328
Collection(s):
Entre 4 yeux
CDU:
8
Documents similaires
Durée : 36min.
Genre littéraire : Essai/chronique/langage
Numéro du livre : 23677
Résumé:Si l'auteur parle de l'"éloignement du monde" comme d'un petit livre de prières, c'est parce qu'il est le fruit d'une réflexion sur l'homme et sur la solitude et que ces méditations sont écrites comme on tient un journal.
Lu par : Henriette Kunzli
Durée : 19min.
Genre littéraire : Poésie
Numéro du livre : 12247
Résumé:"Aujourd'hui les gens sont occupés à tuer Dieu. C'est une occupation à plein temps". Une réflexion sur l'amour et la foi.
Lu par : Janick Quenet
Durée : 1h. 9min.
Genre littéraire : Voyage/exploration
Numéro du livre : 14207
Résumé:Dédicace de l'auteur : "L'Océanie à bicyclette" se présente d'abord comme un tour du monde en bateau (Marseille-Marseille) assez classique pour l'époque (1951 : j'avais 34 ans) n'étaient les incidents, les rencontres qui l'ont parsemé. Départ le 27 avril. Voyage avec un ami, Jacques Chegaray (auteur de nombreux livres de voyage). A Panama, la montée du bateau par un ascenseur d'écluses jusqu'à la surface du canal et de l'Océan Pacifique. Arrêt et séjour de deux mois à Tahiti, logeant dans le "faré" d'un ami Jack et Irène Dedeyn face à Morea, tour de l'île avec ma bicyclette. Puis visite à Bora Bora, l'ascension du sommet avec mon logeur, et pour finir arrêt à Maupiti où a logé Ropiteau, rencontre de sa femme qui m'a confié sa correspondance (son faré au bord de l'eau) et ses conseils sur la façon d'élever leur fils, maintenant gendarme à Huaniné, ce petit paradis qu'il ne devait plus revoir, mobilisé et tué dans les premiers jours de la guerre de 40. Puis le départ sur un bateau des Messageries : m'arrête alors aux Nouvelles Hébrides où l'aventure commence avec la montée dans les collines et l'arrivée chez les Big Nambas anciens, anthropophages vivant comme dans la préhistoire...
Lu par : Jean Perrenoud
Durée : 27min.
Genre littéraire : Essai/chronique/langage
Numéro du livre : 68493
Résumé:Le sommet de la vie, veux-tu que je te dise ce que c'est ? C'est écrire une lettre d'amour, sentir le feutre appuyer sur le papier, et voir le papier s'ouvrir à une nuit plus grande que la nuit.
Lu par : Bertrand Baumann
Durée : 1h. 15min.
Genre littéraire : Essai/chronique/langage
Numéro du livre : 36724
Résumé:« Ma vie n’est rien qu’écrire. Le panda mange de l’eucalyptus, moi de l’encre. » Pour la première fois, Christian Bobin livre un texte entièrement composé de lettres. Rares et précieuses, elles sont adressées tour à tour à sa mère, à un bol, à un nuage, à un ami, à une sonate. Sous l’ombre de Ryokan, moine japonais du XIXe siècle, l’auteur compose une célébration du simple et du quotidien. La lettre est ici le lieu de l’intime, l’écrin des choses vues et aimées. Elle célèbre le miracle d’exister. Et d’une page à l’autre, nous invite au recueillement et à la méditation. « J’ai interrogé les livres et je leur ai demandé quel était le sens de la vie, mais ils n’ont pas répondu. J’ai frappé aux portes du silence, de la musique, et même de la mort, mais personne n’a ouvert. Alors j’ai cessé de demander. J’ai aimé les livres pour ce qu’ils étaient, des blocs de paix, des respirations si lentes qu’on les entend à peine. »
Lu par : Jean Perrenoud
Durée : 31min.
Genre littéraire : Essai/chronique/langage
Numéro du livre : 66726
Résumé:Parlant de sa ville natale, Christian Bobin fait exploser toutes les notions tristes d’appartenance, de racines, voire d’identité. Il dessine ses rues, ses maisons préférées, le ciel qui roule au-dessus et contracte le tout dans le dessin d’une feuille d’automne, ou la minuscule cathédrale d’un flocon de neige. Celui qui était réputé immobile, plus sédentaire qu’un arbre, se révèle en vérité habitant de tous les mondes, vagabond de tous les ciels.
Lu par : Claude Fissé
Durée : 1h. 48min.
Genre littéraire : Essai/chronique/langage
Numéro du livre : 8747
Résumé:"Je n'ai rien à vous dire que vous ne sachiez déjà." Christian Bobin décide "simplement" de nous parler "à partir de ce don d'inexistence également réparti entre chacun de nous. (...) Cette inaliénable égalité devant le vide, l'horreur du vide, la souveraineté du vide". Dans le silence cristallin de ce vide, comprenez ces moments d'essence pure dont se brodent nos vies.
Lu par : D. Savoy
Durée : 23min.
Genre littéraire : Essai/chronique/langage
Numéro du livre : 76360
Résumé:Quelque chose avant sa venue le pressent. Quelque chose après sa venue se souvient de lui. La beauté sur la terre est ce quelque chose. La beauté du visible est faite de l'invisible tremblement des atomes déplacés par son corps en marche.
Lu par : Jean Perrenoud
Durée : 19min.
Genre littéraire : Essai/chronique/langage
Numéro du livre : 36920
Résumé:Un texte , toujours rempli de poésie, traitant du monde végétal et de l'être humain. - De l'infiniment petit... magique, fragile, négligé à notre monde saturé, surchargé...de fausses valeurs...
Lu par : François-Xavier Deschenaux
Durée : 1h. 8min.
Genre littéraire : Essai/chronique/langage
Numéro du livre : 19725
Résumé:Antonin Artaud, c'est l'impossible que vous exigiez. Il vous revenait de droit, du très haut droit de votre naissance sur la terre peinte en or. Vous cherchiez la vie innocente, la vie au sang de neige, et votre voix, pour l'appeler, était celle d'un enfant de cinq ans, perdu sous l'orage. L'homme du désastre, c'est Antonin Artaud, à qui est adressée cette longue lettre que Bobin écrit avec cette trompeuse douceur qu'on lui connaît et d'où découle une méditation sur l'enfance, l'innocence, la précarité de l'existence.
Lu par : Henriette Kunzli
Durée : 1h. 38min.
Genre littéraire : Essai/chronique/langage
Numéro du livre : 19091
Résumé:Construit en quinze récits brefs, joliment ponctués de notes manuscrites, ce livre envoûtant est agrémenté d'un Carnet bleu entièrement écrit à la main, envoyé en 1980 à la "plus que vive", son amie Ghislaine morte à 44 ans d'une rupture d'anévrisme. Il y est aussi question de son père atteint de la maladie d'Alzheimer, de la gitane Maria, du peintre Soulages, du génial pianiste Glenn Gould, des Pensées de Pascal, de Typhon de Joseph Conrad, de Suréna de Corneille, d'un tableau de Georges de La Tour... (...) Il y est tout simplement question de son rapport à l'écriture, à la lecture, à l'art, à la nature, à la foi. L'accuse-t-on d'être mièvre ? Christian Bobin répond en citant maître Dôgen, ce sage japonais du XIIIe siècle : "L'univers entier est fait des sentiments et des émotions des fleurs." Comment ne pas savoir gré à l'auteur de L'Inespérée de semer ainsi les mots comme le Petit Poucet ses cailloux pour nous permettre de retrouver quelque sens à la vie ? Comment ne pas lui savoir gré d'écrire : "Le silence, ce cadeau des anges dont nous ne voulons plus, que nous ne cherchons plus à ouvrir" ? Assurément, on a tous en nous quelque chose de Christian Bobin... (lexpress.fr)
Lu par : Simon Corthay
Durée : 2h. 24min.
Genre littéraire : Essai/chronique/langage
Numéro du livre : 18712
Résumé:C'est autour d'un événement - la destruction de Port-Royal par Louis XIV - et d'une idée : retrouver dans les ruines de la société actuelle « les signes d'une vie heureuse, toujours possible », que l'auteur fait s'entrecroiser des portraits du XVIIe (saint François de Sales, Saint-Cyran, Pascal, Racine, etc.) et du XXe siècle (Dhôtel, un clochard, Genet, le grand-père de l'auteur, etc.). Leurs rencontres, leurs paroles, leurs visions tissent une tapisserie lumineuse, pleine d'espérance pour notre siècle en ruine.