Petites natures mortes au travail
Résumé
Vingt-trois courts récits qui ont pour cadre le monde du travail. Vingt-trois personnages recrutés à contre-emploi ou exposés aux paradoxes de leur statut social. Et à chaque fois, un détail inattendu qui, mettant le quotidien en porte-à-faux, excite, comme par accident, notre imagination... Les « petits métiers » d'aujourd'hui portant de drôles de noms, on croisera, au fil des pages, un consultant d'entreprise, une hôtesse d'accueil, un télévigile, un enseignant par correspondance, un acteur de complément, etc. S'il s'agissait d'un film, on parlerait de «documentaire-fiction». C'est sur ce même fil du rasoir qu'Yves Pagès a conçu ses Petites Natures mortes au travail, entre cinéma du réel et dérives imaginaires. Entre témoignages vécus et jeux de rôle fictifs.
Lu par :
Elodie Miserez
Genre littéraire:
Nouvelle
Durée:
2h. 26min.
Édition:
Paris, Gallimard, 2008
Numéro du livre:
19592
Produit par:
Bibliothèque Sonore Romande
ISBN:
9782070348435
Collection(s):
Folio
Documents similaires
Lu par : Suzanne Bettens
Durée : 1h. 1min.
Genre littéraire : Nouvelle
Numéro du livre : 19789
Résumé:Le Gros poisson du lac est un des plus beaux récits que Ramuz ait écrits, l'un des plus caractéristiques aussi, car il révèle les aspects essentiels de l'art du grand écrivain vaudois (...) au carrefour du Ramuz diurne des premiers romans et de celui qui, de plus en plus tourmenté, scrute la face nocturne des choses. Cette singulière position de charnière, son extraordinaire simplicité, mais aussi le recours au mythe du bateau entraîné par un poisson fabuleux, font la valeur de ce récit.
Lu par : Françoise Dufour
Durée : 5h. 25min.
Genre littéraire : Nouvelle
Numéro du livre : 20786
Résumé:" C'est un recueil de textes écrits sur le Mexique, sur les poètes, sur les peintres, classés selon trois têtes de chapitres : " La Nuit - le Mexique ", " La Poésie - La Mort " et " Le Point de vue ". C'est donc un livre ouvert à plusieurs vents, et dont les portes restent battantes à l'extérieur comme à l'intérieur... Et c'est beau de voir toutes ces lames scintillantes sur fond de ténèbres, cette agilité phosphorescente de la phrase, comme celle d'une jeune danseuse balinaise qu'on eût enfermée dans une cave à charbon.
Lu par : Patrick-Ronald Monbaron
Durée : 50min.
Genre littéraire : Nouvelle
Numéro du livre : 71764
Résumé:« Son précédent texte court, Mal vu mal dit, datait de 1980 et Samuel Beckett ne reviendra à cette forme d'expression qu'en 1987-88 avec son dernier ouvrage, Stirrings Still (Soubresauts). Mais tout en s'inscrivant dans cette continuité, Cap au pire est une œuvre à part, le cri d'une souffrance, d'une détresse inouïes. Ce cri, qui tend de façon plus ou moins explicite toute l'œuvre de Samuel Beckett, il ne pouvait le faire entendre à l'état pur qu'en torturant le langage de façon à le dépouiller, le réduire à l'extrême, le pousser aux limites du silence. À l'époque où il écrivait Cap au pire, Samuel Beckett se consacrait, comme réalisateur, au tournage de ses pièces pour la télévision et particulièrement à Quad. Là, des personnages qui ne sont plus que des silhouettes suivent des itinéraires minutieusement tracés pour parcourir un espace dont ils évitent soigneusement le centre, chacun déviant sa course lorsqu'il approche du cœur du vide, domaine de tous les périls. Dans Cap au pire, Samuel Beckett se situe au contraire à ce point central où rien ne le protège plus, où il va devoir affronter une détresse absolue. Cette démarche fut pour lui une épreuve terrible. S'il a renoncé à l'époque à traduire lui-même Worstward Ho en français, c'est en grande partie parce qu'il redoutait d'avoir à affronter de nouveau une souffrance aussi intolérable ».
Lu par : Marianne Pernet
Durée : 3h. 45min.
Genre littéraire : Nouvelle
Numéro du livre : 19994
Résumé:
Lu par : Suzanne Bettens
Durée : 15h. 11min.
Genre littéraire : Nouvelle
Numéro du livre : 16459
Résumé:Sur le mariage, sur la vie conjugale, sur l'amour et ses désillusions, sur les fortunes et les infortunes des couples, voici l'oeuvre la plus fameuse de Strindberg : trente récits et nouvelles publiés entre 1884 et 1886 critiquant violemment les institutions - le mariage, la religion - mais aussi l'émancipation de la femme qui connaît de nettes avancées dans cette Europe du XIXe siècle. Ce livre sulfureux - alternance de textes profondément misogynes et d'autres plus tendres, de récits désespérés et d'autres pleins d'une allégresse féroce - valut une assignation devant les tribunaux à son auteur qui ne regrettait rien : "C'est ce que j'ai écrit de plus terrible, mais aussi de plus beau, de plus drôle et de plus salaud !"
Lu par : Jacqueline Duperret
Durée : 6h. 34min.
Genre littéraire : Nouvelle
Numéro du livre : 15601
Résumé:Michel Tremblay nous raconte son enfance, ses premiers contacts avec les livres, la naissance de son envie d'écrire et surtout, sa si belle relation avec sa mère.
Lu par : Jacqueline Duperret
Durée : 3h. 7min.
Genre littéraire : Nouvelle
Numéro du livre : 15312
Résumé:Avec cette oeuvre, Michel Tremblay retourne à son enfance. Une enfance passée dans la rue Fabre de Montréal, alors un quartier peuplé de familles ouvrières, qui ont été chassées par la faune branchée des universités et du monde culturel. L'auteur se délecte de sa petite enfance au sein d'une famille unie de la décennie des années 40. L'éditeur a cru bon de préciser qu'il s'agissait de récits. Que le matériel soit autobiographique n'enlève rien au fait que ce soient des nouvelles qui répondent au canon normatif du genre. L'élément déclencheur projette le héros vers un dénouement inattendu, qui, six fois sur huit, est bien amené. Michel Tremblay évoque avec magie un monde pas si lointain, qui répond aux normes standards de la famille francophone québécoise. Des familles nombreuses, catholiques, conviviales et dignes malgré des conditions sociales peu avantageuses...
Lu par : Thierry Glon
Durée : 7h. 13min.
Genre littéraire : Nouvelle
Numéro du livre : 70251
Résumé:Oeuvre atypique, cet ouvrage mêle faits historiques, souvenirs personnels, réflexions morales et fiction. Au fil de ces trois nouvelles, Vigny propose une méditation sur les vicissitudes de la vie militaire qui font du soldat, empreint du sens de l'honneur, un "paria" de la société au même titre que le poète.
Lu par : Marina Froidevaux
Durée : 4h. 23min.
Genre littéraire : Nouvelle
Numéro du livre : 18698
Résumé:Si elles ne constituent pas un roman, les cinq textes qui composent ce recueil sont fortement reliées par la présence de l'héroïne, Alice, l'évocation récurrente de certains personnages, et la thématique : chaque nouvelle a pour titre un nom d'homme et, chaque fois, cet homme va mourir, meurt ou est mort. Il s'agit d'un homme jeune qu'Alice a aimé (' Micha '), d'amis plus âgés ( 'Conrad ', 'Richard '), d'un oncle qui s'est suicidé à 22 ans, juste avant la naissance d'Alice (' Malte ') ou du mari d'Alice ( 'Raymond ') . Sans aucun artifice, Judith Hermann réussit à créer des ambiances extrêmement fortes et tendues et à rendre avec émotion et justesse les sensations, les pensées fugitives, les moments d'irréalité, le vécu très particulier de ces situations liées à la mort d'un proche...
Lu par : Françoise Sellem
Durée : 1h. 45min.
Genre littéraire : Nouvelle
Numéro du livre : 20131
Résumé:Un vieux criminel de guerre et sa fille dînent dans une auberge au milieu des Dolomites et se retrouvent à la table voisine de celle du narrateur, qui travaille sur une de ses traductions du yiddish. En deux récits juxtaposés, comme les deux tables de ce restaurant de montagne, Erri De Luca évoque son amour pour la langue et la littérature yiddish, puis, par la voix de la femme, l'existence d'un homme sans remords, qui considère que son seul tort est d'avoir perdu la guerre...
Lu par : Madiana Roy
Durée : 6h. 38min.
Genre littéraire : Nouvelle
Numéro du livre : 20215
Résumé:Karel Capek (1890-1938) est l'écrivain tchèque le plus connu à l'étranger. Le thème qui domine son œuvre toute entière est la crainte que la civilisation mécanique et son développement technique poussé jusqu'à l'absurde n'étouffe chez l'homme le sens se l'humanité. Cette préoccupation s'exprime aussi bien dans ses drames - R.U.R., La vie des insectes - que dans ses romans - la fabrique d'absolu, la Krakatite - et le conduit à échafauder - avec une fantaisie et un humour éblouissants comme avec la logique la plus rigoureuse - des œuvres d'anticipation qui fascinent et font frémir. On considère à juste titre Capek - et pas seulement parce qu'il est le créateur du mot « robot » - comme un des pères de la science-fiction moderne. Les vingt-neuf « récits apocryphes » ont été écrits par Capek entre 1920 et 1938. Chacun des récits, à quelques exceptions près, est centré autour d'un personnage historique ou semi-légendaire bien connu de tous. Réfutant le plus souvent les notions transmises par l'histoire, Capek nous montre ce personnage sous des côtés intimes, parfois inattendus, nous expose les mobiles de ses actes, en fait une étude psychologique tournant à la satire. L'humour domine dans la plupart des récits, mais certains sont empreints également d'une grande tendresse et d'un grand amour de l'homme. La vision personnelle de l'auteur leur donne une forte résonance d'actualité. Ces récits sont groupés, dans l'édition finale, selon l'ordre chronologique de l'apparition des personnages dans l'histoire (entre autres Prométhée, Agathon, Alexandre le Grand, Archimède, Loth, le Christ, Ponce Pilate, Dioclétien, Attila, François d'Assise, Hamlet, Don Juan, Roméo et Juliette, Napoléon).
Lu par : Vincent Siegrist
Durée : 39min.
Genre littéraire : Nouvelle
Numéro du livre : 74444
Résumé:Ce court récit inédit de Julien Gracq met en scène une fascination. C’est la vision initiatrice, brève mais répétée, d’une demeure, aperçue à chaque trajet depuis un car traversant la campagne pendant l’Occupation, qui pousse le narrateur à se mettre en route, cheminant seul dans les sous-bois pour s’approcher de la maison. À travers le récit de ce parcours aussi sensuel et contemplatif qu’intériorisé, La Maison déplie, comme une intrigue, la naissance d’un désir.