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Solitude de la pitié: [nouvelles]

Résumé
Vingt récits tirés de la terre ou de la petite ville, dont chacun dégage une morale et une philosophie: amère, stoïque, désenchantée. Dans la plupart de ces textes, Giono est présent lui-même. Il dit constamment "je", et c'est la plupart du temps bien lui qui parle (...) Mais la couleur générale est quelque peu amère. C'est celle de la solitude de l'homme en lui-même, ou parmi les autres, ou dans la nature. C'est aussi celle de l'égoïsme. Les paysans intéressés, mesquins, parfois féroces...
Genre littéraire: Nouvelle
Mots-clés: Roman CLASSIQUE
Durée: 3h. 43min.
Édition: Paris, Gallimard, 1930
Numéro du livre: 15927

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Durée : 4h. 7min.
Genre littéraire : Nouvelle
Numéro du livre : 1860
Résumé:Toute sa vie, parallèlement à son oeuvre, Jean Giono a écrit pour les journaux. On retrouve dans ses chroniques son style, son humour, sa malice, son imagination et tout son talent de romancier. Qu'il se moque en comparant les avantages du briquet et de la boîte d'allumettes, qu'il dise son mot sur l'urbanisme d'aujourd'hui, qu'il parle des arbres qu'il a plantés, ces faits divers font partie de son univers savoureux. Parfois, en trois pages, le chroniqueur nous offre un vrai petit roman intitulé tout simplement Une histoire.
Lu par : Olga Cherix
Durée : 4h. 14min.
Genre littéraire : Nouvelle
Numéro du livre : 4234
Résumé:Recueil de nouvelles écrites par Jean Giono, paru en 1949, comprenant : 1. "Le cheval". dans cette nouvelle, Giono évoque un animal réel, célèbre à Lalley, qui avait autorité sur les autres, passait pour être doué de divination. 2. "La croix". Trois garçons portant en pèlerinage une immense croix connaissent une mésaventure qui cause des dégâts chez une vieille femme, le curé cherchant à les aider. 3. "Silence". Autour de l'héritage d'un patriarche qui laisse quatre enfants illégitimes s'opèrent des manoeuvres. Une de ses anciennes maîtresses, à la suite de plusieurs morts violentes dont un crime parfait, réussit à avoir la haute main sur ses biens. 4. "Monologue". Giono fait sentir l'atmosphère du village, avec les étrangers qui y sont installés, avec le tripot où les joueurs engagent sur une seule carte la totalité de leur avoir, fortune, terres, maisons, avec les familles où l'on joue à se pendre en n'arrêtant la comédie qu'à l'extrême seuil de la mort. 5. "Notre vin". La nouvelle commence par des variations sur l'âpre vin du pays, et se termine sur l'agonie et la mort : celles des autres, auxquelles il est si agréable de penser. 6. "Faust au village". Plusieurs fois, un camionneur anonyme est amené à prendre en auto-stop, au milieu des bois, dans la nuit, un " monsieur" qui, bien qu'ayant apparemment longtemps attendu sous une pluie battante, est parfaitement sec, et qui dispose de pouvoirs étranges : un train, bloqué pendant sept heures dans une petite gare, peut repartir dès qu'il y est monté ; un moteur de camion, en panne tenace, se remet en route dès qu'il arrive, etc.. Le camionneur est fasciné, et finit par le mener là où il a affaire, mais Giono laisse à chacun le soin de deviner quoi et où. 7. "Le mort". Aussitôt après la mort d'un homme, un dialogue s'ouvre entre sa veuve et une voisine portant sur les besognes matérielles, la famille et les relations à prévenir, ou à ne pas prévenir. On assiste à tout un grouillement mesquin et égoïste et haineux.
Lu par : Liliane Pierré
Durée : 1h. 23min.
Genre littéraire : Nouvelle
Numéro du livre : 15744
Résumé:Un étranger mystérieux, un orage qui gronde, des paysans ivres, et c'est soudain un déchaînement de violence, une transe collective qui s'empare de tout le village pour s'achever en orgie dionysiaque... Une femme qui se laisse charmer par les chansons d'un ouvrier italien au désespoir de son mari ; un vieil homme prêt à tout pour défendre les arbres qu'il a plantés ; une jeune fille qui tache sa robe de mariée en aidant son père à saigner un cochon... Quatre nouvelles au goût amer, quatre textes marqués par le mal qui ronge le coeur des paysans.
Durée : 5h. 11min.
Genre littéraire : Nouvelle
Numéro du livre : 15209
Résumé:Présentation de l'éditeur : « Pourquoi ne ferions-nous pas, de temps en temps, un peu de toilette spirituelle ? Pourquoi pas aujourd'hui, par exemple ? Je ne parle pas de la grande lessive, telle qu'elle ne sera faite qu'une fois au jour du Jugement, et pour laquelle il faudra des volumes, si on entre dans le détail ; non, un simple petit débarbouillage : un tour d'oreille. » La plume de Jean Giono chroniqueur n'est pas différente de celle du romancier. En peu de mots, il crée des mondes, il enchante. Ici, il nous fait part d'une sagesse un peu amère. Dans ces textes écrits de 1951 à 1965, l'écrivain découvre que le monde est mauvais, que l'homme aime le sang, qu'il s'acharne à détruire la nature. Giono, toujours du côté de l'individu contre la masse, du travailleur contre ceux qui le gouvernent, peut paraître passéiste, sans doute, mais c'est parce que le monde de naguère lui semble plus humain. Quelques pages lui suffisent pour inventer une histoire fabuleuse, l'oeil toujours prêt à croquer sur le vif personnages et paysages, et à les mettre en scène pour un de ces merveilleux spectacles que lui dicte son imagination.
Durée : 5h. 50min.
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Résumé:Ils se jetèrent l'un contre l'autre.En échappant aux bras, Mon Cadet frotta sa tête contre la poitrine de Marceau. Il entendit de nouveau les furieux coups sourds. Il comprit que c'était le cœur de son frère ; il se sentait, lui, propre, net, sec et dur comme un fuseau de quenouille. Il lui glissait des mains, il prit audace et appuya carrément son épaule contre le ventre de Marceau. Il essaya de le ceinturer. Marceau le saisit aux hanches et le souleva.
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Genre littéraire : Contes et légendes
Numéro du livre : 18048
Résumé:Présentation de l'éditeur : Voici qautre contes inédits par l'auteur du Hussard sur le toit. Quatre contes délicieux, d'inspiration persane pour les uns, orientales pour les autres. Dans Le noyau d'abricot, afin de se venger des moqueries de son ancien amant le djinn Nûr, Paquette le transforme en noyeau d'abricot et le suspend à un arbre... Dans Le buisson d'hysope, on apprendra l'origine des oliviers de Provence. Le prince qui s'ennuyait nous montre ce qu'il arrive aux méchants princes quand ils se moquent des fées, et grâce à La princesse ayant envie, nous découvrirons les pouvoirs des grains de raisin contre l'ennui. Les plaisirs facétieux d'un grand conteur du XXe sièle.
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Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 15658
Résumé:Une vision de déluge. Toute une vallée noyée sous les eaux. La détresse des habitants impuissants devant leur village ou hameau englouti, avec pour seul refuge la butte de Villard-l'Eglise, miraculeusement préservée. Et là, sur ce qui est désormais un îlot, la vie des survivants qui s'organise. Compter les manquants, faire du feu, se nourrir, se supporter les uns les autres, essayer de ne pas perdre espoir. Et s'en remettre à un homme, Jean, Saint-Jean, qui va tenter de récupérer vingt kilos de dynamite laissés par des ouvriers dans la montagne afin de pouvoir faire sauter l'éboulement de terre et de rochers qui, en bloquant une gorge, a conduit à ce désastre...
Lu par : Georges Thomas
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Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 31780
Résumé:Alors, il se met à tripoter son paquet de cartes comme s'il tirait sur un accordéon. Il le frappe, il le pince, il le soufflette, il le caresse, il l'étire et le referme. Il annonce : roi de pique, sept de carreau, trois de cœur, roi de trèfle, dame de cœur, neuf de pique, deux de carreau ; et chaque fois la carte annoncée tombe.
Durée : 6h. 10min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 14773
Résumé:Un Roi sans divertissement est contemporain d'une phase sombre dans la vie de Jean Giono. Incarcéré en 1939 au moment de la mobilisation parce qu'il avait signé des publications pacifistes, l'écrivain a été arrêté fin août 1944, quelques jours après le débarquement allié, sur les ordres du Comité de Libération de Manosque, qui lui reproche sa collaboration à la revue La Gerbe. Giono est interné pendant quelques mois, et il est le 9 septembre inscrit sur la liste noire du Comité National des Écrivains, redoutablement actif dans l'épuration. En mars 1945, libéré, il séjourne pendant quatre mois à Marseille chez son ami Gaston Pelous, à l'extrémité du Boulevard Baille, dans l'intimité familiale qu'il a évoquée dans Noé. Un nouveau personnage surgit alors dans son esprit, c'est Angélo, le futur héros de Le Hussard sur le toit, dont Noé nous conte aussi la naissance. C'est donc vraisemblablement au printemps de 1945 que le romancier forme le projet d'un cycle consacré au Hussard avec l'idée, semble-t-il, de faire alterner des épisodes anciens et des épisodes modernes. Du printemps à l'automne 1945, il commence Le Hussard sur le toit, mais, rencontrant des difficultés, il écrit brusquement, au début de l'automne 1946, Un Roi sans divertissement (commencé en 1943), suivi immédiatement de Noé. Un Roi...
Durée : 8h. 47min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
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Résumé:Le matin fleurissait comme un sureau. Antonio était frais et plus grand que nature, une nouvelle jeunesse le gonflait de feuillages. - Voilà qu'il a passé l'époque de verdure, se dit-il. Il entendait dans sa main la truite en train de mourir ; sans bien savoir au juste, il se voyait dans son île, debout, dressant les bras, les poings illuminés de joies arrachées au monde, claquantes et dorées comme des truites prisonnières. Clara, assise à ses pieds, lui serrait les jambes dans ses bras tendres.
Durée : 6h. 48min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 14515
Résumé:Hors de sa Provence, Giono est perdu. Il le sait, et ce ne sont pas ses mésaventures parisiennes qui vont le pousser sur la route. Dès lors, la découverte de l'Italie en 1953 par ce vieux jeune homme de près de soixante ans est un hasard heureux pour la littérature. Cette escapade de quelques semaines avec sa femme et des amis dans une guimbarde sur les routes de Toscane et de la plaine du Pô, Giono la vit comme une reconnaissance et un éblouissement. Il voit ce qu'il a toujours vu et que lui seul peut voir. Nous le suivons à Turin, Milan, Bergame, Brescia, Venise, Padoue, Florence enfin, parmi les grands d'hier et d'aujourd'hui et le petit peuple d'Italie du Nord si cher à son coeur. Et l'on respire à grandes bouffées ce bonheur de vivre qu'il exhale à chaque phrase. Voici ce qu'il dit de Venise : « Le touriste a fait de cette ville le décor à usage de touriste. Si on ne sait pas qu'elle est surtout une ville à usage de Vénitiens, on ne la voit guère ; on croise des Allemands, des Anglais, des Français, des Chinois, des Turcs. Ils ont tous des têtes montées sur pivots ; ils regardent de tous les côtés, comme si le temps pressait (et, en effet, il les presse). Moi, pour que je sois heureux, il faut que je me voie entouré de types sur le visage desquels on lit clairement que demain il fera jour. Je fais tout très lentement. J'aime ça. »
Lu par : Geneviève Conus
Durée : 13h. 13min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 6100
Résumé:La nuit est d'une telle beauté là-haut, sur le plateau Grémone, que Jourdan ne résiste plus à l'envie de labourer à la clarté des étoiles. Oh ! pas pour avancer les travaux, non, mais pour goûter cette nuit exceptionnelle, pour répondre à un vague désir nostalgique qui l'oppresse et qui est peut-être le regret d'être attaché à un coin de glèbe alors que le monde si vaste reste inconnu. Et tandis qu'il creuse ses sillons il pressent que quelque chose va se produire qui arrachera à la tristesse les quelque vingt habitants de ce coin isolé de Haute-Provence. A l'orée de la forêt survient le «guérisseur de lèpre» qu'il attend instinctivement : Bobi l'acrobate rendra la joie aux gens du plateau en leur apprenant la nécessité de l'inutile, du temps passé à flâner, à regarder la nature - par l'installation du cerf qui provoque le grand banquet spontané, par la plantation des narcisses, par les gestes simples et comme oubliés... Une fraternité naît, une «commune» se fonde. Cependant, pour que la joie demeure, il faut que chacun parvienne à la paix intérieure. C'est là qu'achoppe l'oeuvre de Bobi et c'est là que trouve son dénouement le roman-poème où Jean Giono chante la vie proche de la terre, la gloire des champs et des bois, la sagesse des bergers.