Estive
Résumé
L'estive, c'est le pâturage d'été en montagne. C'est l'expérience que vit Blaise Hofmann, jeune auteur vaudois, qui s'improvise moutonnier le temps d'une saison. Loin des idylles pastorales de la littérature, son estive est bien solitaire et morose. Le travail est dur, son apprentissage a été très bref et le temps est long là-haut. Il va en profiter pour réfléchir à ce métier de berger, à la vie à la montagne, à la vie en général... Nous offrant ses pensées comme elles viennent avec une touche d'humour, Hofmann n'hésite pas à parsemer son journal de petites pointes du parler montagnard pour nous plonger plus encore dans ce milieu si particulier. Au final, on se prend au jeu et on lit d'une traite jusqu'à la fin, tellement l'écriture est fluide, poétique. Pas d'intrigue, pas de suspense, pas de grande histoire d'amour, juste des réflexions en vrac, qui touchent juste le plus souvent, sans prise de tête... (Katia Margraf)
Lu par :
Françoise Dufour
Genre littéraire:
Roman : au sens large et aventures
Mots-clés:
Roman TERROIR
Durée:
4h. 7min.
Édition:
Carouge, Zoé, 2007
Numéro du livre:
14987
Produit par:
Bibliothèque Sonore Romande
ISBN:
9782881825927
Documents similaires
Lu par : Janick Quenet
Durée : 4h. 50min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 16549
Résumé:Ce pourrait être un scénario de road movie, c'est le chemin choisi un beau matin par la narratrice qui décide d'une rupture dans sa vie, d'un départ sans objet ni moyens. Dès lors un long ruban d'asphalte se déroule devant elle, les campagnes et les bourgs défilent comme un monde d'images tandis que les rencontres sont brèves, parfois rudes parfois douces. L'arrivée à Paris se transforme en un séjour d'une saison où gravitent, dans une ivresse de rencontres, des gueux, des amicaux, des indifférents, des malheureux, un monde où la narratrice pratique la témérité et la compassion. Puis elle largue les amarres de la ville pour se diriger vers l'océan, là où se dissolvent toutes les volontés.
Lu par : Gilbert Bezençon
Durée : 9h. 24min.
Genre littéraire : Histoire/géographie
Numéro du livre : 65832
Résumé:Lorsqu’en 2014, Blaise Hofmann est approché pour co-écrire la Fête des Vignerons 2019, il ignore tout de son histoire, de ses mythes, de la ferveur qu’elle exerce sur les gens depuis des siècles. La curiosité l’emporte, le voilà catapulté dans l’univers de la Confrérie des Vignerons. Il invite le lecteur dans les coulisses de la Fête, raconte la gestation de cet événement unique au monde, patrimoine culturel immatériel de l’Unesco, qui n’a lieu que cinq fois par siècle, rassemble 400000 spectateurs, un millier de choristes, des centaines de musiciens, danseurs, gymnastes et 5000 figurants. Pendant quatre ans, Blaise Hofmann sera tour à tour intrigué, amusé, ému, furieux, perdu, passionné, épuisé, émerveillé. On découvre avec lui une communauté pétrie de traditions, des hommes et des femmes amoureux de la nature, de la terre. On suit le cycle des saisons et celui de la vigne. Et on accompagne l’auteur, touché au cœur, qui décide de reprendre une petite vigne familiale
Lu par : Marianne Pernet
Durée : 4h. 53min.
Genre littéraire : Voyage/exploration
Numéro du livre : 71744
Résumé:Japon, Cambodge, Laos, Birmanie, Thaïlande, Sri Lanka, Inde. En septembre 2019, l’écrivain-voyageur Blaise Hofmann s’en va sept mois en Asie, pour la première fois en famille. Ce sont de nouvelles contraintes, un temps constamment anticipé, des précautions, des routines, des frustrations ; c’est surtout l’émerveillement de voir le monde à quelques centimètres du sol, voyager lentement avec les yeux de deux petites filles qui sont à la maison où qu’elles se trouvent. C’est l’occasion aussi de retrouver un continent standardisé, peuplé de gens comme lui, des touristes hypermodernes. Voici le récit d’un anti-héros faisant l’éloge de l’ennui, du détour. Blaise Hofmann livre un texte introspectif, aussi critique qu’ébloui, même quand un virus s’impose comme personnage principal de ce qui est peut-être le dernier récit de voyage d’avant la pandémie de Covid-19.
Lu par : Magnolia Papastratis
Durée : 5h. 54min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 74432
Résumé:Alors que les débats sur l'usage des produits phytosanitaires défraient régulièrement la chronique, l'écrivain voyageur, fils et petit-fils de paysans, décide au tournant de la quarantaine de revenir vivre à la campagne. Mêlant reportage sur le terrain et réflexion personnelle, il part à la rencontre d'un monde agricole qui se révèle, contre les idées reçues, en constante réinvention.
Lu par : Jean-François Vaucher
Durée : 5h. 49min.
Genre littéraire : Roman terroir
Numéro du livre : 2000
Résumé:
Lu par : Michelle Greder-Ducotterd
Durée : 2h. 49min.
Genre littéraire : Roman terroir
Numéro du livre : 76376
Résumé:"A bientôt douze ans, on m'a placé dans une famille de paysans à la montagne ; mais on peut dire que j'ai eu de la chance dans mon malheur : le nombre de choses que j'ai vécues ! Tante Alice note chaque jour les choses qu'elle trouve importantes dans son almanach ; alors l'idée m'est venue de raconter cette année vraiment spéciale parce qu'elle est bien et un peu triste. Enfin, pas tellement, puisque, maintenant, je sais que je retrouverai peut-être ma maman." Une quête de la vérité, les premiers émois, un récit drôle, émouvant, une tranche de vie qui se termine sur une lueur d'espoir, comme une nuit de pleine lune.
Lu par : Claude Fissé
Durée : 1h. 39min.
Genre littéraire : Roman terroir
Numéro du livre : 13647
Résumé:L'Engadine, canton suisse des Grisons, réunit la puissance germanique, le sourire italien, le savoir-faire le plus pointu, c'est aussi les chèvres de Heidi, une langue le romanche, des sirènes sur les façades des maisons, une pâtisserie fine, des pâturages fluo. en Engadine on voyage avec le coeur et le corps, c'est l'envie d'y venir et d'y revenir.
Lu par : Karine Maurer
Durée : 5h. 8min.
Genre littéraire : Roman terroir
Numéro du livre : 20203
Résumé:À la mort de son père, Chasper Fluri, quadragénaire célibataire, hérite de la maison familiale... et d'une énorme dette au café du village. Déterminé à vivre dans la vieille maison, Chasper se bat, enchaîne démarches sur démarches, recherche de l'aide auprès de ses connaissances. Mais il se heurte aux ambitions du maire (et tenancier du bistrot) qui convoite la maison et le terrain. Dans ce roman remarquable, Oscar Peer décrit avec subtilité l'évolution du comportement des villageois face à un concitoyen en difficulté et les sentiments de ce dernier, déterminé à se battre jusqu'au bout.
Lu par : Marcel Pahud
Durée : 5h. 2min.
Genre littéraire : Roman terroir
Numéro du livre : 199
Résumé:Dans la «Corde de l'Espoir», la jeune alpiniste allemande, Helga Markus et le guide valaisan, Jean-Philippe Vaudan, se disaient leur amour et se mettaient en ménage dans la lumière d'un petit village de montagne. Dans «Le Refuge de la tendresse», ils se retrouvent dans la vie de tous les jours, avec des alternances de solitude amère et de retrouvailles heureuses. Une vie sans histoire ? Oui, jusqu'au moment où Jean-Philippe est victime d'un grave accident. On le transporte par hélicoptère dans un hôpital pendant que... Helga donne la vie à son premier enfant. Est-ce l'échange; une vie contre une mort ? Ravagée par la douleur physique, Helga l'est davantage encore par la souffrance morale. Jean-Philippe pourra-t-il de nouveau marcher ? Exercer son métier ? Vaincre la montagne ? Entre temps il faut vivre et faire vivre les siens; Helga prend la place de son mari...
Lu par : Hélène Knobel
Durée : 4h. 52min.
Genre littéraire : Roman terroir
Numéro du livre : 5025
Résumé:Un roman qui oppose deux clans dans un village éloigné de la cité. L'un est favorable à la création d'une zone «villas», mais ses motivations sont peu claires. La cupidité pourrait bien avoir remplacé le développement. L'autre, attaché à sa terre, est farouchement opposé à ce projet. Le dialogue devient vite dispute et les choses s'enveniment. Qui l'emportera ?
Lu par : Jacques Zurlinden
Durée : 11h. 14min.
Genre littéraire : Roman terroir
Numéro du livre : 30539
Résumé:En 1897, Édouard Rod publie un roman intitulé Là-Haut dont il situe l'action dans une région qu'il connaissait bien pour y avoir séjourné à plusieurs reprises. Sous le nom d'emprunt de Vallanches, il est aisé d'identifier le village de Salvan, perché dans la vallée du Trient en Valais. Là-Haut, comme l'ensemble de l'œuvre romanesque de Rod, a quasiment disparu de notre mémoire littéraire, phénomène d'autant plus étonnant que cette œuvre était fort connue et appréciée au début du siècle. Un critique comme Victor Giraud n'hésitait pas en son temps à saluer Édouard Rod comme « l'un des maîtres de l'heure ». Relire Là-Haut un siècle plus tard est plus qu'un divertissement. On y redécouvre un monde, une mentalité, des caractères. Au-delà de l'intrigue amoureuse qui conduit le héros blessé, Julien Sterny, sur la voie du salut, Édouard Rod guide le lecteur curieux sur d'autres pistes : historiques, ethnographiques et littéraires. On s'y engage dans ces vallées alpestres qui s'ouvrent au tourisme et l'on comprend mieux le rôle joué par les écrivains romands — Rambert, Javelle et Rod lui-même — dans cette ouverture. On est convié à prendre part à la vie d'une communauté montagnarde avec ses conditions d'existence précaires, ses figures pittoresques, ses coutumes et les convoitises qui menacent sa cohésion. Mais l'un des aspects les plus captivants de Là-Haut, c'est que l'on y retrouve, avec un siècle d'avance, les grands débats écologiques de notre temps : Vallanches, livré à la « marée du progrès », voit s'affronter les intellectuels, protecteurs de la nature, et les partisans du développement touristique avec à leur tête Monsieur de Rarogne, l'ancêtre lointain des « maquereaux des cimes blanches » de Maurice Chappaz.
Lu par : Philippe Diserens
Durée : 1h. 48min.
Genre littéraire : Roman terroir
Numéro du livre : 33386
Résumé:Jean-Pierre Rochat écrit comme il respire, à pleins poumons, en haut de sa montagne à la belle herbe grasse, dans la partie francophone du canton de Berne. Au petit matin brumeux, alors que persiste la mémoire des rêves, il note ses incursions dans l'étrange, puis sort soigner ses bêtes. Les messages qu'il nous adresse sentent la chèvre, le cheval ou le sapin. Ce sont "les mini-romans de sa vie". De courts récits, tour à tour narquois, lucides ou graves, par lesquels il nous insuffle sa folie, son appétit d'amour et sa poignante reconnaissance de la mort. Les fêlures insoupçonnées d'un éleveur de chevaux nous "montent au cerveau en finesse".