Recherche par mot-clé: Modernité
6 résultats.
Lu par : Evelyne Marmonnier
Durée : 5h. 10min.
Genre littéraire : Arts
Numéro du livre : 78103
Résumé:Dès le début du XIXe siècle Hegel jugeait que la gloire de l'art était derrière lui, dans le passé, et il annonçait rien de moins que la fin de l'art. Est-ce à cette fin, toujours différée depuis près de deux cents ans, que nous assistons aujourd'hui ? Ne serait-ce pas plutôt à la faillite des doctrines qui voulaient "expliquer" l'art donc lui assigner un "but" et penser son histoire en termes de "progrès" ? Telles sont les questions qui sont au coeur des Cinq paradoxes de la modernité. Et s'il y en a précisément cinq, c'est que, depuis Baudelaire, l'histoire de l'art a connu cinq crises majeures correspondant à autant de contradictions non résolues.Les lecteurs qui ignorent les rudiments de l'histoire récente des beaux-arts trouveront là un guide sûr. les autres y trouveront une perspective originale (baudelairienne) propre à éclairer les soubresauts actuels de la "postmodernité".
Lu par : Vincent Daugé
Durée : 9h. 27min.
Genre littéraire : Philosophie/religion/spiritualité
Numéro du livre : 70975
Résumé:Le croisement des conceptions de Foucault et celles de Lefort sur la modernité s'accompagne, dans cet ouvrage, d'une analyse des différences entre l'image d'une société travaillée par les technologies disciplinaires et celle marquée par l'émergence de la démocratie moderne, comme mutation symbolique profonde. La problématisation des relations entre le pouvoir et le corps, des comportements et des actions des individus, chez Foucault, s'articule autour de l'examen, chez Lefort autour des différences des formes de sociétés et des principes générateurs des relations que les hommes entretiennent entre eux et avec le monde. Un point de convergence important apparaît toutefois chez les deux penseurs : la question des foyers disséminés de contestation, des résistances et des conditions de la liberté, comme réel enjeu de nos sociétés contemporaines.
Le mythe moderne du progrès: à partir des critiques de Karl Kraus, Robert Musil, George Orwell, Ludwig Wittgenstein et Georg Henrik von Wright
Bouveresse, Jacques
Lu par : Joël Galabert
Durée : 2h. 10min.
Genre littéraire : Philosophie/religion/spiritualité
Numéro du livre : 34807
Résumé:Si le progrès ne réside plus guère que dans les moyens, qui ont tendance à augmenter sans cesse, il n'est pas surprenant qu'on le rencontre à chaque pas, avec le sentiment de rencontrer en réalité à chaque fois autre chose que lui. L'impression qui résulte de ce qui se passe est que le progrès est partout, et que pourtant sa physionomie ne peut plus être reconnue nulle part.
Lu par : Hervé Detrey
Durée : 5h. 10min.
Genre littéraire : Philosophie/religion/spiritualité
Numéro du livre : 19783
Résumé:«Un des caractères particuliers du monde moderne, c'est la scission qu'on y remarque entre l'Orient et l'Occident. Il peut y avoir une sorte d'équivalence entre des civilisations de formes très différentes, dès lors qu'elles reposent toutes sur les mêmes principes fondamentaux, dont elles représentent seulement des applications conditionnées par des circonstances variées. Tel est le cas de toutes les civilisations que nous pouvons appeler normales, ou encore traditionnelles ; il n'y a entre elles aucune opposition essentielle, et les divergences, s'il en existe, ne sont qu'extérieures et superficielles. Par contre, une civilisation qui ne reconnaît aucun principe supérieur, qui n'est même fondée en réalité que sur une négation des principes, est par là même dépourvue de tout moyen d'entente avec les autres, car cette entente, pour être vraiment profonde et efficace, ne peut s'établir que par en haut, c'est-à-dire précisément par ce qui manque à cette civilisation anormale et déviée. Dans l'état présent du monde, nous avons donc, d'un côté, toutes les civilisations qui sont demeurées fidèles à l'esprit traditionnel, et qui sont les civilisations orientales, et, de l'autre, une civilisation proprement anti traditionnelle, qui est la civilisation occidentale moderne.» René Guénon.
Lu par : Jean Frey
Durée : 14h. 11min.
Genre littéraire : Philosophie/religion/spiritualité
Numéro du livre : 12468
Résumé:L'homme se tient sur une brèche, dans l'intervalle entre le passé révolu et l'avenir infigurable. Il ne peut s'y tenir que dans la mesure où il pense, brisant ainsi, par sa résistance aux forces du passé infini et du futur infini, le flux du temps indifférent. Chaque génération nouvelle, chaque homme nouveau doit redécouvrir laborieusement l'activité de pensée. Longtemps, pour ce faire, on put recourir à la tradition. Or nous vivons, à l'âge moderne, l'usure de la tradition, la crise de la culture. II ne s'agit pas de renouer le fil rompu de la tradition, ni d'inventer quelque succédané ultra-moderne, mais de savoir s'exercer à penser pour se mouvoir dans la brèche. Hannah Arendt, à travers ces essais d'interprétation critique - notamment de la tradition et des concepts modernes d'histoire, d'autorité et de liberté, des rapports entre vérité et politique, de la crise de l'éducation -, entend nous aider à savoir comment penser en notre siècle.
Lu par : Simone Reeve-Gagnebin
Durée : 15h. 7min.
Genre littéraire : Essai/chronique/langage
Numéro du livre : 13680
Résumé:Sans le savoir, nous sommes déjà entrés dans un nouveau monde. Nous avons du mal à penser véritablement la prodigieuse mutation anthropologique et historique dont nous sommes les témoins inquiets. Nous nous sentons de moins en moins capables d'agir sur le cours des choses. C'est contre ce nouveau fatalisme que ce livre entend réagir. Pour retrouver le goût de l'avenir, refonder la démocratie, reprendre possession de notre destin, il faut tenter de penser autrement les grandes contradictions contemporaines : la transgression opposée à la limite, l'individualisme brisant le lien, l'innocence préférée à la responsabilité ou encore la croyance affaiblie qui ne donne plus sens au savoir. Contre les pugilats dépassés et les manichéismes exterminateurs, ce sont autant de chemins nouveaux qu'il s'agit de tracer. Ou d'ouvrir.