Recherche par mot-clé: LibertinageFrance18e siècle -- HistoireHistoire
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Lu par : Richard Lemal
Durée : 6h. 46min.
Genre littéraire : Théâtre
Numéro du livre : 65526
Résumé:Le Libertinage réunit les contes et les (deux) pièces de théâtre composés par Aragon entre 1918 et 1923. Le premier conte ("Quelle âme divine") date - d'après les indications de l'auteur - de 1903-1904 quand Aragon avait six ans. Le terme de "libertinage" employé dans le titre fait allusion aux "libertins" du XVIIe siècle1 et signifie chez Aragon transgression des valeurs, règles ou normes en vigueur dans les domaines moral et social, dans le domaine de l'écriture. À l'exception de "Quelle âme divine", chacun des textes du Libertinage offre un ou plusieurs exemples d'une telle transgression.
Lu par : Catherine Mallet
Durée : 26h. 9min.
Genre littéraire : Histoire/géographie
Numéro du livre : 34976
Résumé:Ceci n'est pas un livre d'histoire, et pourtant tout y est avéré. C'est le roman vrai des derniers feux de la monarchie, la chronique d'une civilisation au raffinement inégalé, et que 1789 emportera à jamais. Le roman vrai de sept destins, chacun emblématique et unique à la fois. Des aristocrates de haut lignage, dotés des vertus dont tout noble doit s'enorgueillir : fierté, courage, raffinement, culture, esprit, art de plaire. Ils se connaissent, sont cousins ou rivaux, libertins dans une société où l'on veut aimer à sa guise, puisque le mariage y est de convenance. Maîtresses officielles ou secrètes, liaisons épistolaires et enflammées, dépit, faveur, puis disgrâce... Jamais l'art de conquérir ne fut porté à cette incandescence. Chacun d'eux, en même temps, veut se forger un destin. Prétendant aux plus hautes fonctions au service du Roi, ils devront composer avec la cour où les alliances se font et se défont au gré d'intrigues savantes et souvent cruelles. On croisera Talleyrand, Laclos, Marie-Antoinette dans la légèreté de ses vingt ans, les chroniques savoureuses du prince de Ligne ou de la comtesse de Boigne, les billets, les poèmes que cette élite lettrée et cosmopolite s'échange à chaque heure du jour. Ils sont aussi les enfants des Lumières, et accueillent avec d'autant plus d'intérêt les idées nouvelles qu'ils croient possible de les concilier avec leurs propres privilèges. Mais la Révolution balayera cet espoir. Certains prendront les armes, d'autres le chemin de l'exil ; ce sera la ruine, la guillotine pour deux d'entre eux. Pour tous, la fin d'un monde. Avec une plume enjouée et complice qui rappelle les meilleurs mémorialistes, Benedetta Craveri a composé ici un magnifique hommage à cette génération perdue qui incarna, plus qu'aucune autre, une certaine douceur de vivre.