Recherche par mot-clé: Juifs -Algérie
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Lu par : Francine Chappuis
Durée : 7h. 2min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 73631
Résumé:Un matin de décembre, Lila, une jeune violoncelliste, joue un air de Bach pour les habitués du Temps suspendu, un café de la rive gauche, à Paris. Parmi eux, il y a le vieux Salomon, un horloger à la retraite qui, grâce à cette musique, voyage vers un ailleurs qu'il croyait oublié. Vers une contrée située de l'autre côté de la Méditerranée, qu'il a fuie cinquante ans auparavant - un lieu dont était aussi originaire le père de Lila. Commence alors un échange entre deux déracinés, qui se croisent depuis des années, sans vraiment se connaître. Ils se racontent l'exil, la guerre, le temps qui passe, l'amour. Ils partagent cette terre idéalisée qui a vu naître l'un, mais pas l'autre, et qui pourtant prend toute la place. De souvenirs en confessions, c'est toute une existence, tout un pays, qui revient à la vie... Pourtant, quand se pose la question d'y retourner, le vieux Salomon hésite. A son âge, à quoi bon abîmer ses souvenirs en les confrontant à la réalité ? Inspiré de la vie du grand-père de l'auteure, qui a un jour quitté l'Algérie pour ne plus jamais y retourner, ce premier roman oscille entre le fantasme du pays que l'on perd et celui que l'on reçoit en héritage. [Prix Mare Nostrum 2022, catégorie "Premier roman"]
Lu par : Bernard Grandjean
Durée : 9h. 56min.
Genre littéraire : Roman historique/biographique
Numéro du livre : 72562
Résumé:Décembre 2017, banlieue de Lyon. Samuel Vidouble retrouve sa famille maternelle le temps d’un dîner de Hanoukkah haut en tohu-bohu et récits bariolés de leur Algérie, de la prise de Constantine en 1837 à l’exode de 1962. En regardant se consumer les bougies du chandelier, seul objet casé dans la petite valise de Mamie Baya à son arrivée en France et sujet de nombreux fantasmes du roman familial – il aurait appartenu à la Kahina, une reine juive berbère –, il décide de faire le voyage, et s’envole pour Constantine. Il espère aussi retrouver Djamila, qu’il a connue à Paris, la nuit des attentats, et qui est partie faire la Révolution pour en finir avec l’Algérie de Bouteflika. Derrière les identités multiples, légendaires, réelles ou revendiquées – passé berbère, religion juive, langue arabe, citoyenneté française –, c’est l’appartenance à une communauté géographique qui se dessine : le vrai pays de ces Orientales, c’est la Méditerranée, la Méditerranée des exilés d’hier et d’aujourd’hui, la Méditerranée d’Homère et d’Albert Cohen, d’Ibn Khaldun et d’Albert Camus.