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Recherche par auteur : Lagasnerie, Geoffroy de

3 résultats.

Lu par : Benjamin Blais
Durée : 3h. 38min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 76517
Résumé:G. de Lagasnerie a noué avec E. Louis et D. Eribon une relation amicale, devenue ensuite un mode de vie à part entière, rejoignant ainsi l'idée d'un projet d'émancipation visant à refuser le familialisme et à vivre une amitié à trois. Il relate cette expérience, comprise comme une politique de l'existence, ses rites, sa temporalité et son ouverture au monde social."Avec Édouard Louis et Didier Eribon, nous vivons une relation qui dure depuis plus de dix ans maintenant. Dès les premiers mois de cette amitié, quelque chose a basculé dans nos vies, une rupture profonde s'est dessinée dans nos existences : nous nous sommes mis à voyager ensemble, à dîner à 3 presque systématiquement, à créer, à réfléchir et à intervenir conjointement dans l'espace public, à fêter ensemble nos anniversaires et les moments traditionnellement associés à la famille, comme Noël, à partager l'intégralité de notre vécu. Plus qu'une amitié, cette relation est devenue pour nous un mode de vie, un cadre d'émotions et d'expériences partagées, avec ses rites, ses lieux, ses temporalités, ses connexions aux autres, au champ culturel - et même au monde social en général. Ce livre voudrait prendre cette relation comme le point de départ d'une réflexion sur les modes de vie, la force de l'amitié notamment dans son opposition au familialisme, et ce que l'on pourrait appeler la politique de l'existence. À l'heure où les existences et les aspirations semblent terriblement normalisées, il pourrait être lu comme une sorte de manuel de vie anti-institutionnelle, qui chercherait à donner un sens concret à l'aspiration utopique à une vie autre."
Lu par : Annabel Royant
Durée : 7h. 15min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 33708
Résumé:Pendant plusieurs années, Geoffroy de Lagasnerie s'est rendu à la cour d'assises de Paris. Il a vu être jugés et condamnés des individus accusés de braquage, d'attentat, d'assassinat, de coups mortels, de viol. A partir de cette expérience, il propose une réflexion sur l'Etat pénal, le pouvoir et la violence. Nos manières de rendre la Justice s'inscrivent dans un système général et a priori paradoxal : pour juger, les procès construisent une narration individualisante des acteurs et des causes de leurs actes ; mais, pour réprimer, ils transforment chaque action interindividuelle en agression contre la «société» ou contre l'Etat. Comment comprendre ce système du jugement et de la répression et ce jeu des catégories pénales ? La Loi est souvent présentée comme instaurant le règne de la raison contre les réactions passionnelles. Ne produit-elle pas en réalité des effets de dépossession et du traumatisme ? A quelles conditions une sociologie critique pourrait-elle nous donner les moyens d'imaginer un droit moins violent, un Etat moins souverain et une justice plus démocratique ? En mêlant récits et analyses théoriques, Geoffroy de Lagasnerie montre que l'institution judiciaire ne forme pas seulement une réponse à la délinquance. La scène du tribunal, où un individu est forcé de comparaître devant des juges, est un miroir grossissant de notre appartenance à l'Etat. Si bien que, au bout du compte, cet ouvrage offre une exploration de notre condition de sujet politique.
Lu par : Marie Deygas
Durée : 2h. 14min.
Genre littéraire : Philosophie/religion/spiritualité
Numéro du livre : 34659
Résumé:Parce qu'écrire c'est s'engager, tout auteur doit nécessairement se demander comment, par sa pratique, ne pas participer à la reproduction d'un monde traversé par des systèmes de domination, d'exploitation et de violence. En examinant ce que signifie de vivre une bonne vie intellectuelle dans un monde mauvais, Geoffroy de Lagasnerie élabore un ensemble d'analyses radicales sur l'autonomie de la culture, sur la valeur du savoir et de la vérité, sur la possibilité de concevoir une pratique de connaissance qui soit en même temps oppositionnelle, ou encore sur les rapports de l'intellectuel aux luttes. Lorsqu'il suspend l'adhésion spontanée à ce qu'il est, tout auteur se pose nécessairement un jour ou l'autre ces questions troublantes : mais au fait... à quoi sert ce que je fais ? Quels sens ont l'art, la culture et le savoir - et à quelles conditions ont-ils du sens ?