Recherche par auteur : Kern, Étienne
3 résultats.
Lu par : Thérèse Fontaine
Durée : 4h. 36min.
Genre littéraire : Essai/chronique/langage
Numéro du livre : 69927
Résumé:Dire tu ? dire vous ? Que la solution s'impose comme une évidence ou nous plonge dans les affres du doute, il nous faut faire un choix. Et ce choix, d'emblée, nous place au coeur d'enjeux considérables, car ces tu et ces vous que nous employons sans y prêter attention sont plus que des pronoms. Ils engagent notre relation à l'autre, dessinent notre manière de concevoir le monde, trahissent nos états d'âme. En somme, ils disent tout de nous. Infatigable collectionneur d'anecdotes, Etienne Kern mène l'enquête sur ces deux simples mots, les jeux qu'ils permettent, les faux pas qui nous guettent. Il nous convie, chemin faisant, à un voyage inattendu à travers la langue et la littérature.
Lu par : Françoise Dufour
Durée : 3h. 14min.
Genre littéraire : Roman historique/biographique
Numéro du livre : 70987
Résumé:4 février 1912. Le jour se lève à peine. Entourés d’une petite foule de badauds, deux reporters commencent à filmer. Là-haut, au premier étage de la tour Eiffel, un homme pose le pied sur la rambarde. Il veut essayer son invention, un parachute. On l’a prévenu : il n’a aucune chance. Acte d’amour ? Geste fou, désespéré ? Il a un rêve et nul ne pourra l’arrêter. Sa mort est l’une des premières qu’ait saisies une caméra. Hanté par les images de cette chute, Étienne Kern mêle à l’histoire vraie de Franz Reichelt, tailleur pour dames venu de Bohême, le souvenir de ses propres disparus. Du Paris joyeux de la Belle Époque à celui d’aujourd’hui, entre foi dans le progrès et tentation du désastre, ce premier roman au charme puissant questionne la part d’espoir que chacun porte en soi, et l’empreinte laissée par ceux qui se sont envolés.
Lu par : Nicole Roche
Durée : 7h. 37min.
Genre littéraire : Essai/chronique/langage
Numéro du livre : 25527
Résumé:Dans la lignée de l'Histoire des haines d'écrivains, avec la même verve et une pluie d'anecdotes, ce livre raconte comment les parents d'écrivains du XIXe et du XXe siècle ont réagi à la vocation de leurs rejetons. Pour beaucoup, qui rêvaient d'un métier sérieux ou d'un avenir solide, c'est la disgrâce absolue : jules Renard n'est qu'un " chieur d'encre " aux veux de sa mère ; le père de Nerval finit par rompre avec lui. Quant à la mère de Marguerite Duras, elle se désespère : " Tu es faite pour le commerce ! " Car, insiste Mine Gide, il faut bien trouver de quoi " mettre la poule au pot ". D'autres encore sont scandalisés, ou s'agacent d'une imagination jugée débordante. " Poulou n'a rien compris à son enfance ", s'écrie la mère cle Sarine après avoir lu Les Mots. Certes, tous les parents n'ont pas été hostiles : Honoré a souffert sa vie durant de ses rapports avec la terrible Mme Balzac, qui exécrait ses premiers romans, mais il a eu le réconfort d'être le fils de son père ; un Théophile Gautier, une Marguerite Yourcenar ont été encouragés dès l'affirmation de lem- vocation. Ce soutien frôle parfois la cocasserie pure : quand, emporté par l'inspiration, Lamartine célébra dans un poème le lierre majestueux, mais imaginaire, qui recouvrait la maison familiale, sa mère s'empressa d'en planter un, afin que nul ne pût prendre Alphonse en défaut... Peur de la déchéance sociale, fierté face au succès, rejet d'un milieu qu'on connaît mal, incrédulité, dévotion ou indifférence : souvent savoureuses, ces réactions à l'irruption de la littérature dans une vie nous font plonger dans l'intimité de ces familles à la lois si lointaines et si proches.