Le prix Théophraste Renaudot fut créé en 1926 par dix critiques littéraires attendant la délibération du Goncourt (qui, lui, date de 1903). Deux livres sont désignés au cas où le lauréat du Renaudot aurait déjà le Goncourt. On a coutume de dire que le Prix Renaudot répare les éventuelles injustices du Prix Goncourt. Il n'est doté d'aucun montant.
Source : Page web du Renaudot
Le vainqueur
Lu par :
Françoise Gillard
Durée :
2h. 40min.
Genre littéraire :
Biographie/témoignage
Numéro du livre :
70742
Résumé :
"Il ne faut pas sous-estimer la rage de survivre".
Finalistes
Lu par :
Françoise Dufour
Durée :
19h. 46min.
Genre littéraire :
Roman historique/biographique
Numéro du livre :
70755
Résumé :
Henri Gosset, en arrivant à Paris, en 1892, à seize ans et demi, n'a pas rencontré l'auteur du best-seller haineux La France juive, il a en revanche très bien connu son disciple et successeur, Léon Daudet, le fils du célèbre écrivain. Léon initie Henri à l'antisémitisme et lui présente le professeur Bérillon, praticien réputé de l'hypnose, fondateur de l'Ecole de psychologie dont Henri devient un des professeurs et son trésorier. Mais les mauvaises fréquentations d'Henri ne l'empêchent pas de tomber follement amoureux d'une jeune institutrice anarchiste, Marcelle Bernard. De l'union de ces extrêmes naîtra Jean Gosset... Léon Daudet, Edouard Drumont, Charles Maurras, les leaders anarchistes Gustave Hervé et Almeyreda, Clemenceau, Caillaux, le directeur du Figaro Calmette, Dreyfus, Zola, Jules Bonnot, Jean Jaurès et tant d'autres, c'est une humanité grouillante et furieusement vivante qui habite La France goy. La fresque couvre les deux décennies qui précédent la première guerre mondiale.
Lu par :
André Cortessis
Durée :
12h. 49min.
Genre littéraire :
Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre :
70748
Résumé :
En 2018, Diégane Latyr Faye, jeune écrivain sénégalais, découvre à Paris un livre mythique, paru en 1938 : Le labyrinthe de l’inhumain. On a perdu la trace de son auteur, qualifié en son temps de « Rimbaud nègre », depuis le scandale que déclencha la parution de son texte. Diégane s’engage alors, fasciné, sur la piste du mystérieux T.C. Elimane, se confrontant aux grandes tragédies que sont le colonialisme ou la Shoah. Du Sénégal à la France en passant par l’Argentine, quelle vérité l’attend au centre de ce labyrinthe ? Sans jamais perdre le fil de cette quête qui l’accapare, Diégane, à Paris, fréquente un groupe de jeunes auteurs africains : tous s’observent, discutent, boivent, font beaucoup l’amour, et s’interrogent sur la nécessité de la création à partir de l’exil. Il va surtout s’attacher à deux femmes : la sulfureuse Siga, détentrice de secrets, et la fugace photojournaliste Aïda… D’une perpétuelle inventivité, La plus secrète mémoire des hommes est un roman étourdissant, dominé par l’exigence du choix entre l’écriture et la vie, ou encore par le désir de dépasser la question du face-à-face entre Afrique et Occident. Il est surtout un chant d’amour à la littérature et à son pouvoir intemporel. [Prix Goncourt 2021]