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Prix Le Roman des Romands 2024

Le  Prix Le Roman des Romands a vu le jour en 2009. Il a pour objectif de promouvoir la littérature contemporaine de Suisse romande et de favoriser le lien entre les auteurs et leur public, et plus particulièrement le jeune lectorat, dont des écoliers.

La BSR propose la version audio des livres, afin de faciliter la participation, et donc l'inclusion,  des jeunes en difficulté de lecture.

Candidats de l'édition 2024-2025

Lu par : Ada Beaulieu
Durée : 1h. 19min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 76775
Résumé : Sous un soleil de plomb, dans la campagne suisse, le narrateur vit sans le savoir le dernier été de son adolescence. Il aide son père dans l’exploitation familiale et travaille de nuit dans une station-service. Tandis que les ouvriers saisonniers cueillent le tabac, il se plie aux rituels locaux, essaie de séduire une fille… et, sur Internet, il se lie en secret avec un garçon. Mais comment vivre ce premier amour dans l’ombre ? Riche d’ambiguïtés, ce roman d’atmosphère, à l’écriture délicate, révèle un cœur doux-amer.
Durée : 2h. 22min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 75414
Résumé : « Comme si chaque détail exige d’être évoqué, revécu, pour se désagréger dans la vase avec les cellules meurtries de ce corps. Son corps. Épuisé, souillé, appartenant plus à sa progéniture et à son mari qu’à elle-même, ce corps nourricier. Objet. Torture. Étranger. Ce corps déjà mort. »
Lu par : Francine Crettaz
Durée : 5h. 42min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 76484
Résumé : Alep, septembre 2015. Le matin de ses vingt ans, Nayef quitte sa ville sous les bombes. Le conflit qui déchire la Syrie le laisse orphelin et le pousse sur la route de l'exil. Dans le sac qu'il emporte à la hâte, il découvre un carnet manuscrit. Sur la couverture, un seul mot : AZAD. D'où vient ce journal ? Qui l'a rédigé ? D'Alep à Calais, sur la route périlleuse empruntée par des milliers de migrants, Nayef découvre que le voyage le plus bouleversant n'est peut-être pas celui qu'il croit..
Durée : 3h. 16min.
Genre littéraire : Roman historique/biographique
Numéro du livre : 75024
Résumé : La Révolution française ne se limite pas à la prise de la Bastille et à la fuite du roi. Dès 1782, une révolution genevoise inspirée par Rousseau avait chassé les aristocrates. Plus tard, les mercenaires suisses au service du roi se sont révoltés contre leurs commandants. Durement châtiés et envoyés au bagne de Brest, ils ont été libérés par l'Assemblée nationale française et sont devenus de véritables héros populaires. Ce sont eux qui dans toute la France révolutionnaire ont popularisé le port du bonnet rouge, celui-là même que Louis XVI avait enfilé pour tenter de calmer les sans-culottes. Après les Dix petites anarchistes où Daniel de Roulet s'intéressait déjà à cette Suisse d'en bas peu présente dans la littérature et l'histoire nationales, il raconte cette fois le destin des mercenaires confédérés au service des rois et princes de l'Europe. Ils ont été deux millions sur la période et un quart d'entre eux ne sont jamais revenus, parce qu'ils étaient blessés, déserteurs ou morts. L'histoire des aristocrates helvétiques qui les enrôlaient est bien documentée, mais celle de la piétaille ne l'est pas. Ceux qui se révoltaient parce qu'ils avaient été grugés étaient sévèrement punis, souvent au mépris de la justice. C'est de leurs souffrances et de leur héroïsme que parle ce texte. Le bonnet rouge est écrit en prose coupée, ce qui lui donne une forme parfaitement adaptée à la concision du propos.
Lu par : Fanny Padoan
Durée : 2h. 17min.
Genre littéraire : Roman historique/biographique
Numéro du livre : 76494
Résumé : Cornelius G. a bien existé. Alors pourquoi proposer à la lecture la «vie imaginaire» d’une personne réelle maintenant décédée? De quelle imagination s’agit-il? La sienne? Non, il n’a laissé aucun écrit qui donnerait accès à sa vie intérieure et n’a donné qu’une seule interview à la fin de sa vie. Le livre que lui consacre Marie Perny n’est donc pas une biographie. L’affaire G. éclate en 2013 et va faire la Une des médias, notamment en Suisse allemande. À cette époque, l’autrice, qui travaille dans un musée, apprend que l’homme lègue un important ensemble d’œuvres d’art au Kunstmuseum de Berne. Elle découvre alors que la vie de cet homme a une indéniable dimension romanesque: Cornelius G. vit seul. On l’aperçoit chez lui, assis dans sa cuisine, le dos au mur, veillant sur une collection d’art exceptionnelle dont l’histoire est très compliquée. Il parle à ses tableaux. Que leur dit-il? Que lui disent-ils? Marie Perny, avec un bel art littéraire, nous entraîne dans ce dialogue avec des œuvres devenues malgré elles le reflet d’une bien sombre époque.


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