Contenu

Leur grandeur amputée

Résumé
Qu'en est-il de la résilience dans un monde qui n'est plus que la ruine de lui-même ? Dans une ville en constant démembrement, dans une ville à l'horizon et aux verticalités qui décroissent, une femme et ses deux enfants suivent les convois funéraires pour identifier les appartements qui ainsi viennent de se libérer. Dans une quête effrénée pour un frigidaire fonctionnel, dernier symbole de civilisation et de normalité, cette mère courage écume la ville et donne de sa personne pour la survie de sa progéniture.
Mots-clés: Roman SOCIAL
Durée: 2h. 27min.
Édition: Vevey, Hélice Hélas, 2025
Numéro du livre: 78756
ISBN: 9782940700684

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Durée : 3h. 51min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 13650
Résumé:Il y a le vent du Nord. Venu de si loin et qui n'apporte pourtant aucune nouvelle Il y a Lucille, qui attend, embaumée dans sa robe nacrée Il y a le père Nodes, visiteur des morts qui, comme chaque visiteur, n'est là que de passage Il y a l'église au milieu du village et un dieu qui protège les fesses Il y a la mère. Femme d'humeur égale à qui rien ne peut arriver, puisqu'elle en a décidé ainsi Il y a le chocolat, qui rend gai et fait pousser les poils Il y a Saturne et Pluton. Frères séparés par des années-lumière et pourtant si proches Il y a le Saisonnier. Petit serviteur du temps, hélas à mi-temps Il y a les démangeaisons de cinq heures et les rires bêtes de quatre heures Il y a les cochons, mais surtout leurs jarrets, leurs groins et leurs côtelettes Il y a le petit Yapaklou, qu'on appelle comme on veut. Le plus souvent Bébé Il y a l'Assistant, qui sans son fouet, n'est plus grand chose Il y a les vieux-pancartes. Armée de moribonds inoxydables qu'il neige, vente ou pleuve Il y a les pluies liquides, cristallisées, évaporées, mais quotidiennes Il y a Lucille, qui attend, à l'abri de sa chrysalide en bois Et puis, il y a le cimetière.
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Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
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Durée : 3h. 20min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 17733
Résumé:A l'ombre des hauts fourneaux éteints brille une veilleuse devant la maison de la famille Chagrin. Le souffle du commissionnaire menace de l'éteindre à tout moment, si les traites ne sont pas honorées. La spirale des commandements de payer entraîne Nathanaël, le père, à travailler vingt-quatre heures sur vingt-quatre ; la mère, Rose Chagrin née Chance, à entamer une cure de vitamines ; les enfants, Yapaklou et Zibeline, à cacher leurs jouets dans un distributeur de frites ; Séraphin, probablement le grand-père, à partir à la recherche de l'Homme noir ; Philanthropie, à absorber des tranches de schnitz sous l'oil bienveillant de ses deux anges gardiens. Et dans la nuit où s'éteignent chaque soir des dizaines de veilleuses, les tours de verre, qui dominent orgueilleusement la ville, regardent croître leur patrimoine.
Durée : 4h. 18min.
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Numéro du livre : 31697
Résumé:« Z donnait l'image d'une bourgade paisible, lovée contre sa tour de l'Horloge comme un crotale au soleil, à l'âme si pieuse que l'eau bénite coulait des chenaux. Mais quand le regard embrassait un peu plus large, on découvrait les grues qui grignotaient la terre tandis que dans la lumière dorée du couchant brillaient des immeubles luxueux avec piscine quatre saisons. [...] Lorsqu'il contempla la ville, de cette colline qu'il apprendra à nommer belvédère, cette ville de Z longtemps oubliée au point de figurer en queue d'alphabet, entourée à présent d'une forêt de grues étincelantes et prometteuses, Modeste n'eut aucun doute qu'il entrait au paradis. »
Durée : 3h. 45min.
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Numéro du livre : 12947
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Durée : 3h. 12min.
Genre littéraire : Policier/épouvante
Numéro du livre : 33649
Résumé:Sourire aux lèvres, un homme s'écroule sur la chaussée, mort. Dans ses poches, un billet de dix francs, une clé, un stylo, un roman de gare, un dé à coudre, mais pas d'identité. Le temps presse. Bientôt, il faudra retirer le corps du frigo pour y placer la dinde de Noël de la Brigade. L'inspecteur Jean ne négligera aucune piste pour offrir une sépulture à celui que la science nommera Pierre comme ces squelettes préhistoriques que l'on rend humain d'un simple prénom. Une bourgade, quelques rues, des troupeaux de gens en uniforme noir, redingote et chapeau melon, et parmi eux quelques personnages principaux, Pierre qui est mort, Jean, Jacques, Paul et Juliette et des comparses, des utilités comme on eût dit naguère qui permettent de créer une ambiance. La moitié des habitants s'appelant Pierre, il est difficile d'identifier le mort et a fortiori son assassin. L'inspecteur Jean va tourner en ville en prenant des notes improbables, en offrant une image dérisoire, ironique, de la police, de l'administration, des grandes régies, et même des activités monotones des habitants. C'est une parodie d'enquête, une enquête littéraire, froidement écrite, minutieusement décrite, conduite grâce à des jeux sur les mots. Et de rue en rue, en fait d'impasse en impasse, de pistes écartées, elle nous mène à la conclusion. Le vocabulaire de l'espace urbain est analogue à celui d'une enquête, lequel serait métaphore de l'autre ? Un roman policier bref, fort, singulier et exemplaire de la manière et représentatif des thèmes de l'œuvre de Marie-Jeanne Urech. Ce dixième ouvrage fait partie de son univers qui nous est déjà familier, mais réussit à être original. Il s'agit sans aucun doute du premier roman policier dans son œuvre, encore que...
Lu par : Marianne Pernet
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Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
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Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
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Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
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Résumé:La vie d’Aris Gatineaux a été forgée par la pauvreté et la condescendance des nantis, c’est naturellement qu’il est devenu illégaliste, clandestin de la lutte armée et terroriste paisible. Chacune de ses actions de guérilla urbaine, chacune de ses paroles militantes, chaque mensonge pour le besoin de la cause révolutionnaire l’arrachent un peu plus à son père, à sa mère, à ses amours, aujourd’hui en friche. La cellule du Chat Noir est la matrice d’Action Illégaliste. Cinq amis d’enfance ont mis le mouvement en branle avant qu’il ne s’essaime. Ils voulaient, disperser leurs idées comme le vent disperse les graines. Leur amitié a été une évidence dès l’école enfantine. Ils étaient bringuebalants, c’est pourquoi ils se sont tant aimés. Ils appellent ça, « la liberté du vertige » en guerre contre un système qui a comme vocation l’anéantissement de la planète, la mort lente des exploités, la mort violente des révoltés. Chargé d’éliminer le PDG d’une multinationale d’agrochimie, confronté à sa nature profonde, Aris questionne l’assassinat.
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Numéro du livre : 69098
Résumé:Dans le pays d’accueil, il est d’abord un enfant qui n’a pas le droit d’être. Il vit caché sous le buffet, dans l’armoire ou au fond du cagibi. Les heures passent, les jours, les mois, l’enfant se métamorphose progressivement en lézard et se faufile dans la cage d’escalier. Bientôt il se glisse dans les appartements et le petit immeuble décati se mue en une galerie de portraits : il y a le couple de concierges, leur caniche noir et le Padrone qui d’une voix tonitruante impose sa loi ; mais aussi le vieux professeur, la violoniste qui perd doucement la tête, le gros Carlos. Et Emmy, bien sûr, la jeune voisine complice, qui finit par se sentir à l’étroit dans l’imaginaire de l’enfant lézard.
Lu par : Cédric Kohler
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Résumé:Anna vend des poulets rôtis sur les marchés pour assurer ­l'essentiel, pour que son fils Léo ne manque de rien. Ou de pas grand-chose. Anna aspire seulement à un peu de tranquillité dans leur mobile-home au bord de l'Atlantique, et Léo à surfer de belles vagues. À vivre libre, tout simplement. Mais quand elle perd son camion-rôtissoire dans un accident, le fragile équilibre est menacé, les dettes et les ennuis s'accumulent. Il faut trouver de l'argent. Il y aurait bien ce « Jeu » dont on parle partout, à la télé, à la radio, auquel Léo incite sa mère à s'inscrire. Gagner les 50.000 euros signifierait la fin de leurs soucis. Pourtant Anna refuse, elle n'est pas prête à vendre son âme dans ce jeu absurde dont la seule règle consiste à toucher une voiture et à ne plus la lâcher. Mais rattrapée par un monde régi par la cupidité et le voyeurisme médiatique, a-t-elle vraiment le choix ? Épopée moderne, histoire d'amour filial et maternel, Les corps solides est surtout un roman sur la dignité d'une femme face au cynisme d'une époque où tout s'achète, même les consciences.