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La position de la cuillère: et autres bonheurs impertinents

Résumé
Un recueil de textes dans lesquels l'écrivaine anglaise se confie sur les artistes qui l'ont inspirée depuis sa jeunesse, de Colette à Lee Miller, en passant par Simone de Beauvoir, Sigmund Freud et Edouard Manet. A travers ces essais intimes se construit un traité de l'indiscipline.
Genre littéraire: Biographie/témoignage
Durée: 4h. 21min.
Édition: Paris, Ed. du sous-sol, 2023
Numéro du livre: 77272
ISBN: 9782364686878
Collection(s): Feuilleton non-fiction

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Durée : 3h. 43min.
Genre littéraire : Biographie/témoignage
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Résumé:Deborah Levy revient sur sa vie. Elle fuit à Majorque pour réfléchir et se retrouver, et pense à l'Afrique du Sud, ce pays qu'elle a quitté, à son enfance, à l'apartheid, à son père - militant de l'ANC emprisonné -, aux oiseaux en cage, et à l'Angleterre, son pays d'adoption. A cette adolescente qu'elle fut, griffonnant son exil sur des serviettes en papier. Telle la marquise Cabrera se délectant du "chocolat magique", elle est devenue écrivaine en lisant Marguerite Duras et Virginia Woolf. En flirtant, sensuelle, avec les mots, qui nous conduisent parfois dans des lieux qu'on ne veut pas revoir. Ce dessin toujours inédit que forme le chemin d'une existence. Ce que je ne veux pas savoir est une oeuvre littéraire d'une clarté éblouissante et d'un profond secours. Avec esprit et calme, Deborah Levy revient sur ce territoire qu'il faut conquérir pour écrire. Un livre talisman sur la féminité, la dépression, et la littérature comme une opération à coeur ouvert. [Prix Fémina étranger 2020]
Durée : 5h. 13min.
Genre littéraire : Biographie/témoignage
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Résumé:Dernier volet de son autobiographie dans laquelle D. Levy évoque ses filles devenues adultes et ses voyages aux quatre coins du monde entremêlant passé et présent. Avec en toile de fond une réflexion empreinte d'humour et de causticité sur le sens de la féminité.
Lu par : Madiana Roy
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Résumé:Un divorce forcément douloureux, une grande maison victorienne troquée contre un appartement en haut d'une colline dans le nord de Londres, deux filles à élever et des factures qui s'accumulent... Deborah Levy a cinquante ans quand elle décide de tout reconstruire, avec pour tout bagage, un vélo électrique et une plume d'écrivain. L'occasion pour elle de revenir sur le drame pourtant banal d'une femme qui s'est jetée à corps perdu dans la quête du foyer parfait, un univers qui s'est révélé répondre aux besoins de tous sauf d'elle-même. cette histoire ne lui appartient pas à elle seule, c'est l'histoire de chaque femme confrontée à l'impasse d'une existence gouvernée par les normes et la violence sournoise de la société, en somme de toute femme en quête d'une vie à soi. Ce livre éblouissant d'intelligence et de clarté, d'esprit et d'humour, pas tant récit que manifeste, ouvre un espace où le passé et le présent coexistent et résonnent dans le fracas incessant d'une destinée. Le Coût de la vie tente de répondre à cette question : que cela signifie-t-il pour une femme de vivre avec des valeurs, avec sens, avec liberté, avec plaisir, avec désir ? La liberté n'est jamais gratuite et quiconque a dû se battre pour être libre en connaît le coût. Marguerite Duras nous dit qu'une écrivaine doit être plus forte que ce qu'elle écrit. Deborah Levy offre en partage cette expérience. [Prix Fémina étranger 2020]
Lu par : Christine Vastra
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Genre littéraire : Biographie/témoignage
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Résumé:Mary MacLane, jeune femme américaine de Butte, ville minière du Montana, se destine très tôt à l’écriture. Elle devient rédactrice du journal de son école en 1898 et, quatre ans plus tard, alors âgée de dix-neuf ans, publie son premier livre, Que le diable m’emporte. Dans ce journal confessionnel, Mary MacLane fait étalage de ses fantasmes, y proclame son génie tout en y défendant ses idées philosophiques scandaleuses. Elle y décrit une vie à contre-courant, bien différente de celle des jeunes filles du début du XXe siècle, issues des campagnes américaines. Une oeuvre anticonformiste, à la liberté souveraine, aussi sulfureuse que courageuse et qui fit sensation, puisque cent mille exemplaires se sont vendus dès le premier mois de sa sortie en 1902.
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Résumé:Janet Groth entre au New Yorker en 1957 – pour en repartir en 1978. Vingt-et-un ans de bons et loyaux services derrière le desk du plus prestigieux magazine américain. Elle y débarque toute jeune femme – dix-neuf ans, belle, ambitieuse, des étoiles plein les yeux et des rêves plein la tête – elle en ressort diplômée de littérature et professeur. Car au 18e étage de la mythique revue, Janet rêve d'écrire, un jour... Mais avant cela, il s'agit de répondre au téléphone, conseiller, accompagner, raccompagner, rassurer les conjoints, transmettre les messages de cette faune cosmopolite d'auteurs à contenter. Parmi ces personnages haut-en-couleurs, on retrouve Joseph Mitchell avec qui elle déjeune tous les vendredis, Muriel Spark, dont elle recueille les confidences ou encore E. B. White, un des auteurs phares du magazine. Et bien d'autres. Alors que la révolution sexuelle est en marche, Janet se libère, expérimente et s'interroge. Sur les hommes. Et sur la place des femmes dans une société civile et littéraire encore étriquée. Curieuse et entière, elle livre sans fausse pudeur ses passions d'un été, ses histoires amoureuses déçues autant que ses relations parfois houleuses avec certains de ses collègues masculins. Vrai-faux roman d'apprentissage, Janet Groth dépeint dans La Réceptionniste le quotidien de ce temple du journalisme et par là-même une galerie de portraits d'une fraîcheur réjouissante. Un univers à la Mad Men : sorte de Peggy Olson, Janet Groth nous guide en coulisse, derrière le bureau de la réception, là où toutes les (bonnes) histoires commencent.
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Résumé:La poétesse raconte comment elle a vécu le procès, en 2004, du coupable présumé du meurtre de sa tante, Jane Mixer, assassinée en 1969 dans le Michigan. Elle propose une méditation sur les fantômes qui peuvent peupler la vie de chacun. ©Electre 2017
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Genre littéraire : Biographie/témoignage
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Résumé:Comment sauver son enfant d'une mort certaine ? Faut-il, comme le croit le père de l'auteur, faire confiance à l'école afin qu'elle obtienne un "beau diplôme" ? Ainsi elle ne serait plus ni hutu ni tutsi : elle atteindrait le statut inviolable des "évolués" . C'est justement pour obtenir ce certificat que l'auteur sera obligée de prendre le chemin de l'exil. Elle passera de pays en pays, au Burundi, à Djibouti puis en France. Tantôt les chances que lui promettait ce précieux papier apparaissent comme une certitude, tantôt elles se volatilisent tel un mirage. Comme le lui avait dit son père, ce "beau diplôme" sera le talisman, toujours source d'énergie, qui lui permettra de surmonter désespérance, désillusions et déconvenues. L'auteur revient ici à la veine autobiographique, avec ce style fluide, plein d'humour et de fantaisie qui rend passionnant le récit de ses souvenirs, si douloureux soient-ils parfois.
Lu par : Claude Fissé
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Genre littéraire : Biographie/témoignage
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Résumé:«Quiconque visite le Rwanda est saisi par la beauté de son paysage, mais il est aussi effaré par la violence de son histoire postcoloniale. Tout se passe comme si le bien et le mal irrémédiablement inséparables avaient scellé sous ses mille et une collines un pacte d'amitié. Il y a d'un côté les collines ; il y a, de l'autre, le million de crânes qui les jonchent. Mais ce qui prédomine, dans ce récit, c'est le remords des survivants, qui se traduit par les multiples cauchemars de l'auteur. D'où ce désir manifeste de donner aux disparus une digne sépulture de mots à la fois pour apaiser les vivants et sanctifier les morts. Avec Inyenzi, Scholastique Mukasonga a écrit un récit autobiographique précieux, un document qui nous éclaire de l'intérieur sur le Rwanda postcolonial, un livre que je rangerais à côté du Suicide d'une république de Peter Gay : l'un et l'autre nous montrent à partir d'une succession de faits pourquoi le génocide était hélas, trois fois hélas, inévitable.» Boniface Mongo-Mboussa.
Durée : 6h. 14min.
Genre littéraire : Biographie/témoignage
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Résumé:Avril 2002. Après quinze ans de détention, Patrick Dils sort innocenté de prison. Il est alors âgé de 31 ans. Condamné à la réclusion à perpétuité pour avoir avoué le meurtre de deux enfants, il n'a cessé de clamer son innocence. L'adolescent perdu qu'il était lors de son arrestation s'est retrouvé pris dans un engrenage. Des aveux extorqués par la police, des détails omis, un procès mal mené, et il se retrouve confronté à l'horreur de la prison. A une période essentielle pour la construction de sa personnalité, Patrick Dils a dû faire face à la maltraitance et à l'humiliation régissant l'univers carcéral. Dans ce récit dénonciateur au ton grave et poignant, Patrick Dils raconte sans haine comment il a fait l'objet de ce que son avocat appelle " la plus grave erreur judiciaire du siècle ".
Lu par : René Sterckx
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Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
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Résumé:Ce matin, quand Méréana se réveille, elle sait que la journée qui l'attend ne sera pas comme les autres. Elles sont une quinzaine à casser des blocs de pierre dans une carrière au bord d'un fleuve africain. Elles viennent d'apprendre que la construction d'un aéroport a fait considérablement augmenter le prix du gravier, et elles ont décidé ensemble que le sac qu'elles cèdent aux intermédiaires coûterait désormais plus cher, et que Méréana serait leur porte-parole dans cette négociation. L'enjeu de ce qui devient rapidement une lutte n'est pas seulement l'argent et sa faculté de transformer les rêves en projets - recommencer des études, ouvrir un commerce, prendre soin de sa famille... Malgré des vies marquées par la pauvreté, la guerre, les violences sexuelles et domestiques, l'oppression au travail et dans la famille, les "casseuses de cailloux" découvrent la force collective et retrouvent l'espoir. Cette journée ne sera pas comme les autres, c'est sûr, et les suivantes pourraient bien bouleverser leur existence à toutes, à défaut de changer le monde.