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Le crime nazi de Payerne: un Juif tué « pour l'exemple », Suisse, 1942

Résumé
Le 16 avril 1942, un marchand de bétail, juif, disparaît lors de la foire de Payerne. On le retrouve, découpé en morceaux, dans des « boilles » immergées dans le lac de Neuchâtel. Arthur Bloch a été assassiné par un groupe de nazis dont le chef voulait ainsi témoigner son attachement à l’Allemagne hitlérienne qui menaçait d’envahir la Suisse. Comment le virus du nazisme a-t-il pu s’infiltrer au cœur d’une si paisible bourgade, dans ce pays préservé de la guerre ? Comment a pu naître l’idée de ce crime atroce, amorce de « solution finale » suisse? Que s’est-il passé dans le cœur et dans la tête des hommes simples qui commirent ce forfait ? Ce livre, basé sur des témoignages recueillis trente-cinq ans après les faits, laisse entrevoir ce qu’aurait été une Suisse occupée par les armées hitlériennes.
Genre littéraire: Histoire/géographie
Mots-clés: Nazisme /
Durée: 5h. 21min.
Édition: Neuchâtel, Livreo-Alphil, 2017
Numéro du livre: 74398
ISBN: 9782889500031
CDU: 949.4

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Résumé:Juin 1944. Heinrich Himmler, chef de la SS, ordonne le transfert de la Tapisserie de Bayeux à Paris. L'insurrection de la capitale, en août 1944, sauve ce chef-d'oeuvre d'un départ pour l'Allemagne. Premier récit complet digne d'un roman d'aventure ! La Tapisserie de Bayeux est en réalité une broderie. Oeuvre majeure de l'art occidental, elle relate, par ses nombreux détails et sur une longueur d'environ 68 mètres, les préparatifs de l'invasion de l'Angleterre par le duc Guillaume de Normandie (v 1027-1087) et sa victoire à Hastings (1066), qui lui permettra de monter sur le trône d'Angleterre et d'entrer dans l'Histoire sous le nom de Guillaume le Conquérant. Très intéressé par cette oeuvre monumentale, Heinrich Himmler souhaite l'étudier afin d'y trouver des preuves supplémentaires de la supériorité de la "race nordique", les Nazis se considérant comme les descendants des Vikings. Le professeur Herbert Jankuhn, de l'institut scienti que de recherche allemand l'Ahnenerbe ("Héritage des ancêtres"), dépendant de la SS, est l'homme chargé de l'analyser. Le 8 juin 1941, il arrive à Bayeux accompagné d'un spécialiste des broderies médiévales, d'un peintre et d'un photographe. A travers de nombreuses péripéties, Jean-Charles Stasi nous conte à tambour battant l'histoire de cette miraculée de la guerre, à laquelle la ville de Bayeux doit sa notoriété internationale depuis plusieurs siècles.
Durée : 5h. 26min.
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Numéro du livre : 38562
Résumé:Deux grands noms de l'histoire de l'Allemagne contemporaine dressent une biographie renouvelée du personnage le plus fantasmé du XXe siècle. D'où venait Hitler, quel était son véritable buit et l'a-t-il atteint ? Plus qu'un portrait, c'est un parcours, entre échecs personnels et succès politiques, entre folles obsessions et pragmatisme froid, que Johann Chapoutot et Christian Ingrao retracent. L'une de ses prophéties était :"Il n'y aura plus jamais de novembre 1918 dans l'histoire allemande" ; lui et le peuple allemand ne survivront pas à la défaite. En déconstruisant méthodiquement le mythe – cette ambition ultime d'Hitler et de Goebbels –, le travail de l'historien peut aider à vaincre une dernière fois le nazisme : Hitler n'était ni brillant, ni même saint d'esprit ; son projet ne reposait sur aucune forme de rationalité ; l'ampleur de ses crimes est inédite et documentée. Comment alors a-t-il pu emmener toute une population aussi loin dans le meurtre et l'autodestruction ?
Durée : 17h. 35min.
Genre littéraire : Histoire/géographie
Numéro du livre : 71203
Résumé:Les douze salopards Tout a été dit sur les complices d'Hitler jugés à Nuremberg (Göring...), rattrapés dans leur fuite (Eichmann, Barbie...) ou morts dans la clandestinité (Mengele). Mais on ne s'est guère intéressé à ceux qui, non content d'avoir échappé à la corde, ont entamé, à l'ombre des vainqueurs, une seconde carrière d'envergure. La plus spectaculaire est celle de Kurt-Georg Kiesinger, devenu chancelier de la République fédérale d'Allemagne de 1966 à 1969 après avoir été surnommé, entre 1940 et 1945, le " Goebbels de l'étranger ". Et les plus honteuses celles de Reinhard Gehlen, Adolf Heusinger et Ernst Achenbach. Le premier prit la tête, en 1956, des services secrets ouest-allemands et le second, de 1960 à 1964, du comité militaire de l'Otan. Sous les ordres d'Hitler, ils avaient pourtant planifié l'invasion de la Russie et son cortège de massacres. Quant au troisième, il fut le principal collecteur de fonds du NSDAP avant d'organiser le pillage de l'économie française, ce qui ne l'empêcha nullement de devenir président de la Commission des Affaires étrangères du Bundestag... puis candidat de l'Allemagne à la Commission de Bruxelles en 1970 ! A leurs côtés, voici le SS Walter Schellenberg, principal collaborateur d'Heydrich puis d'Himmler, cité à Nuremberg comme simple ''témoin'', alors qu'il jeta les bases de la Shoah par balles en Union soviétique ; Friedrich Paulus, le vaincu de Stalingrad, devenu un ardent propagandiste soviétique... ; Rudolf Diels, le premier chef de la Gestapo (1933-34), qui se transforma en chasseur de communistes pour le compte de l'armée américaine. Voici encore Albert Speer et Wernher von Braun, deux assassins aux mains propres qui ne réussirent respectivement comme ministre de l'armement d'Hitler et concepteur des premiers missiles balistiques de l'histoire, que grâce aux dizaines de milliers d'esclaves sacrifiés dans les usines du Reich ; et aussi " le sorcier " Hjalmar Schacht, qui mobilisa l'industrie et la finance en faveur du IIIe Reich avant de se reconvertir en conférencier international... Sans oublier Otto Skorzeny, le ''James Bond du Führer'', qu'on retrouve dans tous les coups tordus de l'Après-guerre, au service de la CIA comme du Mossad ! Et voici l'exception qui confirme la règle : Hanna Reitsch, héroïne de l'aviation, dont l'erreur fatale fut de croire en Hitler et de mettre son prestige de pilote d'essai au service d'un régime criminel. Continuant, jusqu'en 1977, à battre records sur records, elle osa regarder en face les horreurs qu'elle avait provoquée. Une galerie passionnante de portraits portée par un rare sens du récit.
Durée : 13h. 1min.
Genre littéraire : Histoire/géographie
Numéro du livre : 69850
Résumé:Membre convaincu du parti nazi dès 1923, aveuglément soutenu par son épouse Charlotte, nazie tout aussi fervente, Otto von Wächter a rapidement intégré l’élite hitlérienne, devenant notamment, après l’éclatement de la Seconde Guerre mondiale, gouverneur de Cracovie en Pologne, puis gouverneur du district de Galicie, dans l’ouest de l’Ukraine actuelle – deux territoires qui furent le théâtre de l’extermination des Juifs. En 1945, après la défaite du Reich, il parvient à fuir, se cache dans les Alpes autrichiennes avant de rejoindre Rome et le Vatican, qui abrite l’une des principales filières d’exfiltration des nazis vers l’Amérique du Sud...
Durée : 6h. 55min.
Genre littéraire : Histoire/géographie
Numéro du livre : 70431
Résumé:En juin 1941, un officier supérieur de l'armée suisse traverse clandestinement la frontière pour rejoindre les armées allemandes. Le Biennois Johann Eugen Corrodi (1897-1980), commandant d'un bataillon jurassien, s'engage sous un faux nom dans la Waffen-SS. Il en deviendra le Suisse le plus haut gradé. Admirateur d'Hitler et de son régime, Corrodi a pour ambition de faire une grande carrière militaire. Il l'achèvera comme bras droit du commandant de la Waffen-SS en Italie avant de revenir en Suisse en mai 1945. Un tribunal militaire le condamne à deux ans et demi d'emprisonnement. Militaires et civils dénoncent une peine jugée scandaleusement clémente. Quelles ont été les motivations de l'officier supérieur, ses liens avec les milieux nationaux-socialistes suisses ? Qu'a-t-il réellement fait dans la Waffen-SS, sur le front de l'Est d'abord, en Italie ensuite ? Comment expliquer une peine largement inférieure à celles prononcées par contumace durant la guerre ? Pourquoi n'a-t-il pas été condamné pour trahison ? Ces questions sont longtemps restées sans réponse. Ce livre s'attache à les éclaircir, sur la base de documents suisses, mais aussi étrangers. Il s'efforce constamment d'établir si ce parcours est représentatif ou non de ceux des centaines d'autres Suisses qui se sont engagés au service d'Hitler. L'histoire de la Suisse durant la Seconde Guerre mondiale comprend aussi celle de ces Suissesses et Suisses qui - comme Johann Eugen Corrodi - ont agi pour le Troisième Reich, de celles et ceux qui - comme Maurice Bavaud à Berlin - ont été mis à mort par lui et de celles et ceux qui - comme Carl Lutz à Budapest - ont oeuvré en faveur de ses victimes