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Pourquoi tu me regardes comme ça ?: conversation entre Paul Nizon et Frédéric Pajak

Résumé
Qu’est-ce qu’être écrivain ? S’agit-il d’une vocation, d’une malédiction, d’un accident ? Quelle vision du monde cela entraîne-t-il ? Bien qu’appartenant à des générations différentes, Paul Nizon et Frédéric Pajak, liés par ailleurs par une profonde amitié, ont nombre de points en commun : tous deux ont perdu leur père très jeunes ; tous deux ont beaucoup voyagé...
Genre littéraire: Essai/chronique/langage
Durée: 2h. 33min.
Édition: Lausanne, Noir sur blanc, 2021
Numéro du livre: 71596
ISBN: 9782882507105
CDU: 844

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Durée : 6h. 19min.
Genre littéraire : Essai/chronique/langage
Numéro du livre : 69657
Résumé:En mai 1941, Annemarie Schwarzenbach embarque à Lisbonne pour le Congo, devenu désormais le cœur de la France libre. Mais en Afrique la guerre de propagande fait rage entre l’Allemagne d’Hitler et la Résistance. Débarquée à Brazzaville dans l’espoir de rallier les « Forces de la liberté », la journaliste est suspectée d’être un agent nazi, et n’échappe pas à la censure. Les Forces de liberté regroupe des textes écrits par Annemarie Schwarzenbach au cours des neuf mois et demi que dure son voyage. Pour la plupart inédits en français, ces reportages, récits et poèmes interrogent son rapport à la vérité, tout en donnant à lire la réalité peu connue du continent africain durant la Seconde Guerre mondiale. Ils accueillent aussi l’évocation de parfaits moments de plénitude, la description de contacts miraculeux avec le fleuve, la jungle et la brousse.
Lu par : Clelia Strambo
Durée : 3h. 43min.
Genre littéraire : Essai/chronique/langage
Numéro du livre : 77468
Résumé:Voici trente-deux proses brèves qui révèlent Robert Walser en homme-orchestre, capable d’illustrer le genre du feuilleton dans toute sa bigarrure et sa mobilité. Tour à tour chroniqueur, épistolier, penseur, paraphraseur, flâneur, conteur, il observe l’animation d’une gare, médite sur la montée des nationalismes, perce à jour la comédie humaine ou surprend une sulfureuse «buveuse de larmes». Léger, attentif, ce narrateur changeant n’est jamais où on l’attend. Sa fine ironie, sa lucidité ouvrent une brèche dans le quotidien. C’est là qu’il invite le lecteur à le rejoindre: «J’appartiens de toutes mes fibres au présent.»
Lu par : Clélia Strambo
Durée : 1h. 29min.
Genre littéraire : Essai/chronique/langage
Numéro du livre : 76475
Résumé:Qui n'a pas un jour voulu être chat ? Tout à la fois gracieux, agile et indifférent, le chat attire à lui toutes les convoitises. 10 raisons de vouloir être chat sont autant de manières d'être convoquées pour échapper à pas feutrés à sa condition d'homme. Pour s'extirper d'un quotidien tapissé d'obligations assommantes, pour vaincre la lassitude, s'offrir le luxe de se prélasser sans se préoccuper du temps qui passe, pour déclarer un je t'aime sans bégayer, pour disposer de son corps sans contraintes, pour régler ses problèmes de vue, se satisfaire de sa simple existence, et enfin pour le simple fait de l'écrire, parce que l'écrire c'est déjà l'être un peu. Fin observateur des scènes de la vie courante, l'auteur puise dans ses souvenirs, de l'enfant à l'adulte, et revient sur les circonstances où s'est exprimé le désir d'être chat. Par sa langue rugueuse, son style impudique et juste, il nous fait part de son admiration pour cet animal tant fascinant qu'enjôleur pour enfin s'extraire de la monotonie. En une tentative d'incarnation, Valério Romão invite chacun à quitter sa peau d'humain, l'espace d'un instant, le temps d'une lecture.
Lu par : Françoise Golaz
Durée : 1h. 33min.
Genre littéraire : Essai/chronique/langage
Numéro du livre : 75096
Résumé:Isabelle Cornaz a vécu longuement à Moscou où elle a travaillé en qualité de journaliste. Se remémorant les détails de sa vie moscovite, elle dresse, dans La nuit au pas, un portrait ambivalent de la ville. S'y dévoile le corps de Moscou, ses cours intérieurs, ses lieux invisibles et les marques de sa gentrification. Le récit s'éloigne ponctuellement de la capitale depuis la proche banlieue jusqu'au cercle polaire, en survolant les villes secrètes de Russie. Entre le songe des souvenirs et la réalité de la guerre qui traverse le récit comme des déflagrations, on avance au pas dans ce paysage désormais inaccessible à l'auteure. "J'ai commencé ce texte en me questionnant sur mon rapport à la ville, sur le désir et la difficulté de la saisir, d'en décrire les pulsions et les motifs - et je l'ai terminé avec le sentiment d'un territoire sombrant, s'autodétruisant au point de se dissoudre". La nuit au pas est un récit sur notre rapport à l'espace, à la mémoire et à la disparition.
Lu par : Martine Devolz
Durée : 9h. 1min.
Genre littéraire : Essai/chronique/langage
Numéro du livre : 76838
Résumé:Nous fîmes face, avec diverses grimaces, à six provocations. Un titre impossible. Un conglomérat de notations disparates. Des relents de choses voisines du détritus. Des déversements en langue allemande, en mauvais anglais, en sabir cybernétique. Des notes pour traduire les passages en allemand. Une masse textuelle sans chapitres mais truffée d’«inserts», fatras d’images piquées dans les médias. … Nous nous sommes donc enfoncés dans cette jungle. Et bizarrement il devint difficile de résister à un envoûtement. La foison, même repoussante, était habitée. À chaque détour elle réservait des pépites, éclats d’intelligence, aveux du deuxième degré, bonheur de formulation. …Dans ces chemins qui ne mènent nulle part on apprend que l’auteur, lié à la Suisse, tient un carnet. Ou des carnets. Au processus de désintégration de notre société il oppose, «au gré des trottoirs», ses notes et son collage obsessionnel d’images. …Au fil des pages, les angoisses et dérèglements documentés de la planète révèlent une ambiguïté. Ne s’agit-il pas du récit d’une folie personnelle, confession d’un auteur qui, disant le moins possible sur luimême, finit par se laisser entendre ? …Rosset moraliste. Humour de Rosset. Sa force. Descente dans son enfer pavé de petites phrases mémorables. Vaudois. Un écrivain d’aujourd’hui. Bertil Galland, 24 Heures. (À propos des Aires de repos sur l’autoroute de l’information)
Durée : 10h. 47min.
Genre littéraire : Essai/chronique/langage
Numéro du livre : 74182
Résumé:Le journalisme a été la grande affaire de la vie de Gabriel Garcia Marquez. Ses années de formation ont été consacrées au métier de reporter qu’il exerçait avec une passion jamais démentie, et son œuvre littéraire en découle dans une filiation revendiquée par lui. La présente anthologie rassemble donc 50 textes de la période journalistique de l’homme qui recevra le Prix Nobel de Littérature en 1982, et nous offre un éclairage passionnant sur le parcours du grand écrivain colombien. Le lien narratif entre journalisme et littérature semble évident à la lecture de ces textes courts, qu’il s’agisse de scènes de la vie quotidienne, de brèves histoires poétiques, de chroniques poli-tiques sur les Sandinistes et l’élite politique colombienne, ou de réflexions intitulées « Le fantasme du Prix Nobel » ou « Comment écrire un roman ». Un portrait de Hemingway, un autre de Fidel Castro, des évocations de Paris, Mexico ou Bogota complètent ce choix de textes dont on ne peut qu’admirer la hauteur de vue et surtout le rythme. Gabriel Garcia Marquez fut ce grand conteur de l’Histoire aussi bien dans ses romans que dans ses écrits dits journalistiques.
Lu par : Francine Crettaz
Durée : 21h. 5min.
Genre littéraire : Essai/chronique/langage
Numéro du livre : 70103
Résumé:Les Journaux de Kafka : voici, enfin, la première traduction intégrale en français des 12 cahiers, écrits de 1910 à 1922, que cette édition reproduit à l'identique, sans coupes et sans censure, en rétablissant l'ordre chronologique original. La traduction de Robert Kahn se tient au plus près de l'écriture de Kafka, de sa rythmique, de sa précision et sécheresse, laissant "résonner dans la langue d'arrivée l'écho de l'original". Elle s'inscrit à la suite de ses autres retraductions de Kafka publiées aux éditions Nous, A Milena (2015) et Derniers cahiers (2017). Les Journaux de Kafka, toujours surprenants, sont le lieu d'une écriture lucide et inquiète où se mêlent intime et dehors, humour et noirceur, visions du jour et scènes de rêves, où se succèdent notes autobiographiques, récits de voyages et de rencontres, énoncés lapidaires, ainsi qu'esquisses et fragments narratifs plus longs. Dans ce battement entre vie écrite par éclats et soudaines amorces fictionnelles, les Journaux se révèlent être le coeur de l'oeuvre de Kafka : le lieu où les frontières entre la vie et l'oeuvre s'évanouissent. Il est plus clair que n'importe quoi d'autre que, attaqué sur la droite et sur la gauche par de très puissants ennemis, je ne puisse m'échapper ni à droite ni à gauche, seulement en avant animal affamé le chemin mène à une nourriture mangeable, à de l'air respirable, à une vie libre, même si c'est derrière la vie.
Lu par : Clélia Strambo
Durée : 7h. 22min.
Genre littéraire : Essai/chronique/langage
Numéro du livre : 67784
Résumé:Ce volume contient les principales émissions faites par Mona Ozouf à « Répliques », sous la direction d’Alain Finkielkraut : sur les femmes et la singularité de leur écriture ; sur les livres comme « patrie » ; sur la galanterie française ; sur la civilité ; sur le Panthéon ; sur la Révolution française ; sur Henry James ; sur George Eliot. Les partenaires avec lesquels elle dialogue ici sont Diane de Margerie, Claude Habib, Pierre Manent, Geneviève Brisac, Philippe Belaval, Philippe Raynaud, Patrice Gueniffey. C’est tout un parcours intellectuel qui est ici dessiné, depuis ses travaux fondateurs sur la Révolution française jusqu’à ce qu’elle appelle ses « échappées belles » en littérature.
Durée : 15h.
Genre littéraire : Essai/chronique/langage
Numéro du livre : 66841
Résumé:Longtemps, je me suis couché si tard, sans lire Proust... Mais, il m'est arrivé de coucher, ou de faire l'amour, avec des femmes singulières exerçant des métiers rares, de dormir seul, ou accompagné de mes doutes, donc j'écris dès le réveil. Alors il est là, l'homme qui vous écrit aujourd'hui, sexy, intelligent, comme aucun homme ne parvient à parler. Et sans doute comme toutes les femmes voudraient le lire. Surtout modeste. Je suis un mâle, je suis poli, je rêvais d'écrire à la suite de Simone de Beauvoir Le Troisième sexe. Sans doute n'en sommes nous pas si loin. Le Journal d'un mâle poli a été ma résurrection. Sans lui, je serai mort... À travers son journal quotidien, tenu durant plus d'une année, l'auteur croque notre société, hommes, femmes, Paris et ses fenêtres à la recherche du temps retrouvé, un Paname dandy et décalé, à travers différents portraits.
Durée : 9h. 20min.
Genre littéraire : Essai/chronique/langage
Numéro du livre : 66839
Résumé:Longtemps, je me suis couché si tard, sans lire Proust... Mais, il m'est arrivé de coucher, ou de faire l'amour, avec des femmes singulières exerçant des métiers rares, de dormir seul, ou accompagné de mes doutes, donc j'écris dès le réveil. Alors il est là, l'homme qui vous écrit aujourd'hui, sexy, intelligent, comme aucun homme ne parvient à parler. Et sans doute comme toutes les femmes voudraient le lire. Surtout modeste. Je suis un mâle, je suis poli, je rêvais d'écrire à la suite de Simone de Beauvoir Le Troisième sexe. Sans doute n'en sommes nous pas si loin. Le Journal d'un mâle poli a été ma résurrection. Sans lui, je serai mort... À travers son journal quotidien, tenu durant plus d'une année, l'auteur croque notre société, hommes, femmes, Paris et ses fenêtres à la recherche du temps retrouvé, un Paname dandy et décalé, à travers différents portraits.
Durée : 5h. 27min.
Genre littéraire : Essai/chronique/langage
Numéro du livre : 66614
Résumé:L’opuscule que nous vous proposons aujourd’hui, petit dernier de l’innombrable troupe des ouvrages qui se publient depuis la fin du premier millénaire, n’est ni un dictionnaire, ni une encyclopédie, pas plus qu’un lexique, non plus qu’un compendium, un guide, un traité ou un manuel ; il a été pensé comme une joyeuse collection de mots, de figures et de notions qui se lisent dans le désordre pour découvrir ou se souvenir de ce qui fait de la civilisation humaine une exception dans toute la galaxie
Durée : 4h. 21min.
Genre littéraire : Essai/chronique/langage
Numéro du livre : 67507
Résumé:Mystica est un ensemble de pensées, d’aphorismes et de réflexions diverses qui visent à cerner au plus près certains états d’âme : l’amour, la grâce, la joie. Stéphane Barsacq, dans sa quête d’une parole qui soit salutaire, tient la balance entre le Non et le Oui, le silence et le verbe, le cri et la musique. Mystica se veut une réponse à ceux qui ont fait de « la mort de Dieu » un Dieu de la mort.