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L'invention de soi: une théorie de l'identité

Résumé
Cet ouvrage traite de la nécessité et de la difficulté, pour chacun, de donner un sens à sa vie dans une société quelquefois en mal de repères. Il dresse un tableau critique de l'histoire du concept d'identité et propose une théorie de la quête identitaire individuelle en phase avec l'actualité de la société moderne. Être sujet de son existence, dessiner le cours de sa vie, implique un travail complexe, éprouvant et risqué. En nous ouvrant les portes de la fabrique à s’inventer, ce livre donne à voir ce processus de construction où alternent passion créative et désarroi, implosions individuelles et explosions collectives. Jean-Claude Kaufmann examine cette nécessité pour l’individu moderne d’avoir une histoire propre et éclaire ce faisant une notion omniprésente et cependant extrêmement vague dans notre société : celle de l’identité. Pour le meilleur et pour le pire, nous sommes désormais entrés dans l’âge des identités. La théorie de la quête identitaire individuelle, en phase avec l’actualité de la société moderne, est posée ici.
Durée: 12h. 23min.
Édition: Paris, Pluriel, 2010
Numéro du livre: 70055
ISBN: 9782818500897
Collection(s): Pluriel
CDU: 301

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Résumé:Le 17 août 1893, dans les marais salants d’Aigues-Mortes où la récolte du sel rassemblait des centaines de travailleurs français et italiens, s’est déroulé le plus sanglant « pogrom » de l’histoire française contemporaine : des émeutes entre ouvriers ont provoqué la mort d’au moins 8 d’entre eux et fait plus de 50 blessés tous des Italiens massacrés par des Français. En dépit des preuves accablantes réunies contre eux, les assassins furent tous acquittés. Cet événement a placé la France au ban des nations européennes et l’a conduite à deux doigts d’une guerre avec l’Italie. Finalement, afin de préserver la paix, les deux gouvernements ont préféré enterrer l’affaire. Spécialiste reconnu de l’immigration et de la question nationale, Gérard Noiriel rouvre ce douloureux dossier et explique pourquoi les mutations politiques et économiques de la fin du xixe siècle ont rendu un tel massacre possible. Comment les discours officiels sur la fierté d’être français ont-ils incité les laissés-pour-compte de la République à s’acharner contre les étrangers ? Comment le patronat, les militaires, les journalistes, les juges et les politiciens sont-ils parvenus à échapper à leurs propres responsabilités ? L’affaire d’Aigues-Mortes montre aussi que, lorsque le pouvoir d’Etat interdit la « repentance », le sentiment de culpabilité des acteurs ou complices d’une tuerie peut se transmettre de génération en génération. En accomplissant avec brio son « devoir d’histoire », Gérard Noiriel donne enfin au massacre des Italiens sa juste place dans notre mémoire collective.
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