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Mes indépendances: chroniques 2010-2016

Résumé
Une sélection des chroniques du journaliste et romancier K. Daoud, traitant de l'islam politique ou de la déliquescence du régime algérien, de l'espoir suscité par les révolutions arabes ou de la cause des femmes. Il a érigé la chronique en exercice de style, en art de tendre un miroir à ses contemporains. Prix Livre et Droits de l’homme de la Ville de Nancy 2017. ©Electre 2017
Genre littéraire: Essai/chronique/langage
Durée: 15h.
Édition: Arles (Bouches-du-Rhône), Actes Sud, 2017
Numéro du livre: 35240
ISBN: 9782330072827
CDU: 002

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Durée : 6h. 19min.
Genre littéraire : Essai/chronique/langage
Numéro du livre : 69657
Résumé:En mai 1941, Annemarie Schwarzenbach embarque à Lisbonne pour le Congo, devenu désormais le cœur de la France libre. Mais en Afrique la guerre de propagande fait rage entre l’Allemagne d’Hitler et la Résistance. Débarquée à Brazzaville dans l’espoir de rallier les « Forces de la liberté », la journaliste est suspectée d’être un agent nazi, et n’échappe pas à la censure. Les Forces de liberté regroupe des textes écrits par Annemarie Schwarzenbach au cours des neuf mois et demi que dure son voyage. Pour la plupart inédits en français, ces reportages, récits et poèmes interrogent son rapport à la vérité, tout en donnant à lire la réalité peu connue du continent africain durant la Seconde Guerre mondiale. Ils accueillent aussi l’évocation de parfaits moments de plénitude, la description de contacts miraculeux avec le fleuve, la jungle et la brousse.
Lu par : Clelia Strambo
Durée : 3h. 43min.
Genre littéraire : Essai/chronique/langage
Numéro du livre : 77468
Résumé:Voici trente-deux proses brèves qui révèlent Robert Walser en homme-orchestre, capable d’illustrer le genre du feuilleton dans toute sa bigarrure et sa mobilité. Tour à tour chroniqueur, épistolier, penseur, paraphraseur, flâneur, conteur, il observe l’animation d’une gare, médite sur la montée des nationalismes, perce à jour la comédie humaine ou surprend une sulfureuse «buveuse de larmes». Léger, attentif, ce narrateur changeant n’est jamais où on l’attend. Sa fine ironie, sa lucidité ouvrent une brèche dans le quotidien. C’est là qu’il invite le lecteur à le rejoindre: «J’appartiens de toutes mes fibres au présent.»
Lu par : Clélia Strambo
Durée : 1h. 29min.
Genre littéraire : Essai/chronique/langage
Numéro du livre : 76475
Résumé:Qui n'a pas un jour voulu être chat ? Tout à la fois gracieux, agile et indifférent, le chat attire à lui toutes les convoitises. 10 raisons de vouloir être chat sont autant de manières d'être convoquées pour échapper à pas feutrés à sa condition d'homme. Pour s'extirper d'un quotidien tapissé d'obligations assommantes, pour vaincre la lassitude, s'offrir le luxe de se prélasser sans se préoccuper du temps qui passe, pour déclarer un je t'aime sans bégayer, pour disposer de son corps sans contraintes, pour régler ses problèmes de vue, se satisfaire de sa simple existence, et enfin pour le simple fait de l'écrire, parce que l'écrire c'est déjà l'être un peu. Fin observateur des scènes de la vie courante, l'auteur puise dans ses souvenirs, de l'enfant à l'adulte, et revient sur les circonstances où s'est exprimé le désir d'être chat. Par sa langue rugueuse, son style impudique et juste, il nous fait part de son admiration pour cet animal tant fascinant qu'enjôleur pour enfin s'extraire de la monotonie. En une tentative d'incarnation, Valério Romão invite chacun à quitter sa peau d'humain, l'espace d'un instant, le temps d'une lecture.
Lu par : Françoise Golaz
Durée : 1h. 33min.
Genre littéraire : Essai/chronique/langage
Numéro du livre : 75096
Résumé:Isabelle Cornaz a vécu longuement à Moscou où elle a travaillé en qualité de journaliste. Se remémorant les détails de sa vie moscovite, elle dresse, dans La nuit au pas, un portrait ambivalent de la ville. S'y dévoile le corps de Moscou, ses cours intérieurs, ses lieux invisibles et les marques de sa gentrification. Le récit s'éloigne ponctuellement de la capitale depuis la proche banlieue jusqu'au cercle polaire, en survolant les villes secrètes de Russie. Entre le songe des souvenirs et la réalité de la guerre qui traverse le récit comme des déflagrations, on avance au pas dans ce paysage désormais inaccessible à l'auteure. "J'ai commencé ce texte en me questionnant sur mon rapport à la ville, sur le désir et la difficulté de la saisir, d'en décrire les pulsions et les motifs - et je l'ai terminé avec le sentiment d'un territoire sombrant, s'autodétruisant au point de se dissoudre". La nuit au pas est un récit sur notre rapport à l'espace, à la mémoire et à la disparition.
Lu par : Martine Devolz
Durée : 9h. 1min.
Genre littéraire : Essai/chronique/langage
Numéro du livre : 76838
Résumé:Nous fîmes face, avec diverses grimaces, à six provocations. Un titre impossible. Un conglomérat de notations disparates. Des relents de choses voisines du détritus. Des déversements en langue allemande, en mauvais anglais, en sabir cybernétique. Des notes pour traduire les passages en allemand. Une masse textuelle sans chapitres mais truffée d’«inserts», fatras d’images piquées dans les médias. … Nous nous sommes donc enfoncés dans cette jungle. Et bizarrement il devint difficile de résister à un envoûtement. La foison, même repoussante, était habitée. À chaque détour elle réservait des pépites, éclats d’intelligence, aveux du deuxième degré, bonheur de formulation. …Dans ces chemins qui ne mènent nulle part on apprend que l’auteur, lié à la Suisse, tient un carnet. Ou des carnets. Au processus de désintégration de notre société il oppose, «au gré des trottoirs», ses notes et son collage obsessionnel d’images. …Au fil des pages, les angoisses et dérèglements documentés de la planète révèlent une ambiguïté. Ne s’agit-il pas du récit d’une folie personnelle, confession d’un auteur qui, disant le moins possible sur luimême, finit par se laisser entendre ? …Rosset moraliste. Humour de Rosset. Sa force. Descente dans son enfer pavé de petites phrases mémorables. Vaudois. Un écrivain d’aujourd’hui. Bertil Galland, 24 Heures. (À propos des Aires de repos sur l’autoroute de l’information)
Durée : 10h. 47min.
Genre littéraire : Essai/chronique/langage
Numéro du livre : 74182
Résumé:Le journalisme a été la grande affaire de la vie de Gabriel Garcia Marquez. Ses années de formation ont été consacrées au métier de reporter qu’il exerçait avec une passion jamais démentie, et son œuvre littéraire en découle dans une filiation revendiquée par lui. La présente anthologie rassemble donc 50 textes de la période journalistique de l’homme qui recevra le Prix Nobel de Littérature en 1982, et nous offre un éclairage passionnant sur le parcours du grand écrivain colombien. Le lien narratif entre journalisme et littérature semble évident à la lecture de ces textes courts, qu’il s’agisse de scènes de la vie quotidienne, de brèves histoires poétiques, de chroniques poli-tiques sur les Sandinistes et l’élite politique colombienne, ou de réflexions intitulées « Le fantasme du Prix Nobel » ou « Comment écrire un roman ». Un portrait de Hemingway, un autre de Fidel Castro, des évocations de Paris, Mexico ou Bogota complètent ce choix de textes dont on ne peut qu’admirer la hauteur de vue et surtout le rythme. Gabriel Garcia Marquez fut ce grand conteur de l’Histoire aussi bien dans ses romans que dans ses écrits dits journalistiques.
Durée : 3h. 59min.
Genre littéraire : Essai/chronique/langage
Numéro du livre : 34991
Résumé:« Je n’ai jamais mangé de chocolat tout seul » prévient l’auteur. Pour Serge Guérin, le plaisir du chocolat est une affaire de goût et un acte d’humanisme et de partage. Il existe ainsi une approche philosophique et très politique de l’existence à consommer le chocolat.
Lu par : Manon
Durée : 2h. 42min.
Genre littéraire : Essai/chronique/langage
Numéro du livre : 34868
Résumé:"Dalida est venue me chercher du fond de sa mort et par la peau de mes doutes. Pourquoi elle, pourquoi moi ? J'en suis encore à me poser la question après ces cinq dernières années en sa compagnie, enlevée par elle comme un agneau par un aigle. Elle ne m'a plus lâchée. Elle m'a montré la beauté du ciel toujours bleu et l'ombre des nuages toujours noirs." Lisa et Dalida n'auraient pas dû se rencontrer, et pourtant... Un film plus tard, la diva vulnérable et moderne aura éclairé la vie de l'auteur et lui aura appris la force de la fragilité.
Lu par : Patrick Langlois
Durée : 4h. 21min.
Genre littéraire : Essai/chronique/langage
Numéro du livre : 35034
Résumé:Le courage serait un mot désuet. Un terme qui appartiendrait à un passé révolu, au temps où le « système », la « finance », les « lobbys », « Bruxelles » n’auraient pas encore fait main basse sur notre libre arbitre. A l’évocation de ce terme, vous verrez se dessiner un sourire au mieux gêné, plus souvent condescendant, sur le visage de nos élites. Depuis 15 ans, j’assiste, atterrée, à la mise à mort des agriculteurs vertueux assommés sous des tombereaux de normes et de réglementations tatillonnes. Depuis 15 ans, j’observe les lobbys dicter leur tempo, usant de leurs vastes réseaux pour stopper les réformes qui sauveraient notre santé et l’environnement. Depuis 15 ans, je constate, la boule au ventre, les mêmes reculades, la même stigmatisation de Bruxelles, le même travail de sape des grands argentiers mus par leur seul intérêt. Pendant ces 15 ans, les politiques ont été incapables de tenir bon et de s’élever pour protéger nos enfants des pesticides ou pour que nous sachions enfin ce que nous mangeons. Stop ! Assez de cette lâcheté. De sacrifier notre bien-être, notre planète et l’intérêt des générations futures. Si nos dirigeants ne souhaitent pas changer le monde, nous si. Et du courage, nous en avons à revendre.
Lu par : Francine Crettaz
Durée : 21h. 5min.
Genre littéraire : Essai/chronique/langage
Numéro du livre : 70103
Résumé:Les Journaux de Kafka : voici, enfin, la première traduction intégrale en français des 12 cahiers, écrits de 1910 à 1922, que cette édition reproduit à l'identique, sans coupes et sans censure, en rétablissant l'ordre chronologique original. La traduction de Robert Kahn se tient au plus près de l'écriture de Kafka, de sa rythmique, de sa précision et sécheresse, laissant "résonner dans la langue d'arrivée l'écho de l'original". Elle s'inscrit à la suite de ses autres retraductions de Kafka publiées aux éditions Nous, A Milena (2015) et Derniers cahiers (2017). Les Journaux de Kafka, toujours surprenants, sont le lieu d'une écriture lucide et inquiète où se mêlent intime et dehors, humour et noirceur, visions du jour et scènes de rêves, où se succèdent notes autobiographiques, récits de voyages et de rencontres, énoncés lapidaires, ainsi qu'esquisses et fragments narratifs plus longs. Dans ce battement entre vie écrite par éclats et soudaines amorces fictionnelles, les Journaux se révèlent être le coeur de l'oeuvre de Kafka : le lieu où les frontières entre la vie et l'oeuvre s'évanouissent. Il est plus clair que n'importe quoi d'autre que, attaqué sur la droite et sur la gauche par de très puissants ennemis, je ne puisse m'échapper ni à droite ni à gauche, seulement en avant animal affamé le chemin mène à une nourriture mangeable, à de l'air respirable, à une vie libre, même si c'est derrière la vie.
Lu par : André Jobez
Durée : 4h. 11min.
Genre littéraire : Essai/chronique/langage
Numéro du livre : 70919
Résumé:1970. Le 1er septembre meurt François Mauriac, la voix du catholicisme engagé. Le 9 octobre décède Edmond Michelet, la figure de la Résistance chevaleresque. Le 9 novembre s'éteint Charles de Gaulle, l'icône de la France éternelle. Âgé de douze ans, l'adolescent Xavier Patier vit en direct ces événements nationaux qui sont pour lui, en raison des liens du sang, d'abord des drames familiaux. 2020. L'écrivain Xavier Patier se souvient. Un demi-siècle a passé, et cette séquence funèbre a inauguré une crise historique des trois vertus théologales. La foi de Mauriac a cédé la place à la tentation identitaire. La charité de Michelet, à la confusion émeutière. L'espérance de De Gaulle, au culte décliniste. Ce que je crois a tourné à « D'où suis-je ? ». Contre la guerre civile, à « Vive l'incivilité ! » Et les Mémoires d'espoir, à « La France qui dévisse ». Les élites ont dès lors beau jeu d'incriminer le populisme. Le désarroi est là. Et si aller de l'avant nécessitait de regarder en arrière ? Conjuguant au futur la remémoration du passé, Xavier Patier ouvre aujourd'hui les tombeaux qu'il a vu hier se fermer, afin que nous nous rouvrions aux vertus qu'ils recèlent et qui, elles, ne sauraient mourir. Une exhortation à l'amour du pays entrelaçant une chronique intime et une méditation historique, servies par une écriture d'exception. Écrivain engagé dans son temps, Xavier Patier est l'auteur d'une oeuvre remarquée qui comprend des romans, couronnés entre autres par le prix Chardonne et le prix Nimier, ainsi que des essais, dont au Cerf Blaise Pascal, la nuit de l'extase et Heureux les serviteurs.
Durée : 7h. 40min.
Genre littéraire : Essai/chronique/langage
Numéro du livre : 72073
Résumé:Poème célébrant un personnage ou un événement, parfois poème lyrique destiné à être accompagné de musique : telle est l'ode, selon la définition usuelle. Il n'est donc pas surprenant que David Van Reybrouck ait intitulé ainsi ce livre, tant il s'inscrit sous le signe de la ferveur, de l'enthousiasme, de la beauté et de l'ardeur, de l'amitié et de la gratitude, de la mémoire et de l'histoire. Et toujours dans les parages de la poésie. Musique, peinture, danse, esthétique, philosophie, éthique, littérature mais aussi politique, résistance, résilience ; tout ce qui structure la vie et l'oeuvre de cet écrivain engagé, cet historien-archéologue, nous est ici offert en partage. Ecrites entre 2015 et 2018, non pas accompagnées de musique mais introduites par un dessin, le geste au crayon d'un artiste en écho aux mots, à la pensée d'un autre, ces odes peuvent aussi être lues comme une série de pas de deux multipliés à l'envi avec ce et ceux qui comptent pour David Van Reybrouck à un instant donné ou pour sa vie entière. Odes se lit comme une partition sensible, nourrie du regard que pose sur le monde un humaniste engagé.