Gratitude
Résumé
L'auteur, atteint d'un cancer en phase terminale, livre dans cet ouvrage ses réflexions sur ce qu'il a vécu et son attitude face à la fin de vie. Devant la réaction des gens confrontés au décès d'un proche ou au présage de leur propre disparition, il partage son expérience et sa préparation. ©Electre 2017
Pas disponible en CD.
Lu par :
Manon, voix de synthèse
Genre littéraire:
Essai/chronique/langage
Durée:
34min.
Édition:
Paris, Bourgois, 2016
Numéro du livre:
34061
Produit par:
Association Valentin Haüy
ISBN:
9782267032314
CDU:
610
Documents similaires
Lu par : Marie Deveaud-Plédran
Durée : 12h. 11min.
Genre littéraire : Psychologie/médecine
Numéro du livre : 66678
Résumé:L'homme qui prenait sa femme pour un chapeau Olivier Sacks décrit dans ce livre les affections les plus bizarres, celles qui atteignent l'homme non seulement dans son corps, mais dans sa personnalité la plus intime et dans l'image qu'il a de lui-même. Il nous fait pénétrer dans un royaume fantastique, peuplé de créatures étranges : un marin qui, ayant perdu la notion du temps, vit prisonnier d'un instant perpétuel ; un homme qui se prend pour un chien et renifle l'odeur du monde ; un musicien qui prend pour un chapeau la tête de sa femme, et bien d'autres... Tentatives aussi pour poser les jalons d'une médecine nouvelle, plus complète, qui, traitant le corps, ne refuserait pas de s'occuper de l'esprit, et même de l'âme.
Lu par : Julie Legrand
Durée : 7h. 32min.
Genre littéraire : Psychologie/médecine
Numéro du livre : 25880
Résumé:Les livres précédents d'Oliver Sacks nous ont montré l'originalité de sa démarche : aborder des maladies ou des affections comme autant de " mondes " particuliers, autant de modes d'existence et de conscience spécifiques. C'est à un voyage dans le monde de la surdité qu'il nous convie cette fois-ci, en nous racontant, tout d'abord l'histoire de ce monde. La difficulté pour les sourds d'entrer dans le langage les a longtemps fait considérer comme intellectuellement inférieurs - jusqu'au jour où l'abbé de l'Epée, au XVIIIe siècle, à Paris, les écouta - c'est-à-dire observa la langue de signes qu'ils pratiquaient déjà entre eux, et, à partir d'elle, mit au point un système de communication gestuel. Mais ce livre est plus qu'une histoire. Il montre également ce que la surdité peut nous apprendre à tous, sur notre condition d'êtres parlants. Ce que les sourds donnent à voir, à qui les écoute, c'est bel et bien une autre façon, aussi riche que celle des entendants, de pratiquer le langage - une autre manière d'être humain.
Lu par : Suzanne Bettens
Durée : 16h. 57min.
Genre littéraire : Psychologie/médecine
Numéro du livre : 16242
Résumé:La musique peut nous émouvoir jusqu'au tréfonds de notre être, nous inciter à danser ou nous rendre tristes et nostalgiques. Quand on est un neurologue aussi compétent qu'Oliver Sacks, ouvert, comme lui, à bien d'autres disciplines, et surtout mélomane de longue date, comment peut-on comprendre et décrire ce pouvoir ? ... La musique est médicalement bienfaisante : elle anime des parkinsoniens incapables de se mouvoir, apaise des patients atteints de la maladie d'Alzheimer et parvient même à restituer des souvenirs à certains amnésiques. Notre dimension musicale est ici décrite dans son étendue et sa profondeur, d'un point de vue scientifique, philosophique et spirituel.
Lu par : Manon
Durée : 12h. 18min.
Genre littéraire : Biographie/témoignage
Numéro du livre : 33519
Résumé:Lu par Manon Le neurologue fait le récit de sa vie : sa jeunesse obsédée par les motos, sa famille, ses premières expériences de jeune médecin, ses amours romantiques et intellectuelles, ses influences littéraires et scientifiques, son expérience d'auteur de best-sellers, etc. Il est décédé en 2015. ©Electre 2016
Lu par : Martine Moinat
Durée : 8h. 13min.
Genre littéraire : Psychologie/médecine
Numéro du livre : 18582
Résumé:Oliver Sacks évoque ici des personnes qui parviennent à se déplacer dans le monde et à communiquer avec autrui bien qu'elles aient perdu des aptitudes que beaucoup d'entre nous tiennent pour indispensables : la perception tridimensionnelle de l'espace, la capacité de reconnaître les visages, la possibilité de lire, le sens de la vue... Pour tous, le défi à relever consiste à s'adapter à un mode d'être totalement différent. Il y a Lilian, pianiste de concert qui devient incapable non seulement de lire la musique, mais même de reconnaître les objets quotidiens ; Sue, neurobiologiste qui n'a jamais vu en trois dimensions avant d'acquérir soudain, à plus de cinquante ans, une vision stéréoscopique ; Howard, romancier prolifique qui parvient à continuer à écrire après l'accident vasculaire cérébral qui lui a ôté la possibilité de lire ; il y a enfin le Dr Sacks lui-même, qui raconte l'histoire de son propre cancer oculaire et décrit les effets déconcertants de sa perte de la vision de l'oeil droit. L'Œil de l'esprit témoigne de la complexité de la vision et du cerveau tout autant que de la force de la capacité humaine d'adaptation. Il nous montre comment, à partir de la perception, le cerveau organise une vision cohérente et intelligible, comment cette construction peut être perturbée, et comment pourtant, même alors, on peut continuer à vivre, voire explorer des mondes nouveaux.
Lu par : Christophe Schenk
Durée : 6h. 19min.
Genre littéraire : Essai/chronique/langage
Numéro du livre : 69657
Résumé:En mai 1941, Annemarie Schwarzenbach embarque à Lisbonne pour le Congo, devenu désormais le cœur de la France libre. Mais en Afrique la guerre de propagande fait rage entre l’Allemagne d’Hitler et la Résistance. Débarquée à Brazzaville dans l’espoir de rallier les « Forces de la liberté », la journaliste est suspectée d’être un agent nazi, et n’échappe pas à la censure. Les Forces de liberté regroupe des textes écrits par Annemarie Schwarzenbach au cours des neuf mois et demi que dure son voyage. Pour la plupart inédits en français, ces reportages, récits et poèmes interrogent son rapport à la vérité, tout en donnant à lire la réalité peu connue du continent africain durant la Seconde Guerre mondiale. Ils accueillent aussi l’évocation de parfaits moments de plénitude, la description de contacts miraculeux avec le fleuve, la jungle et la brousse.
Lu par : Clelia Strambo
Durée : 3h. 43min.
Genre littéraire : Essai/chronique/langage
Numéro du livre : 77468
Résumé:Voici trente-deux proses brèves qui révèlent Robert Walser en homme-orchestre, capable d’illustrer le genre du feuilleton dans toute sa bigarrure et sa mobilité. Tour à tour chroniqueur, épistolier, penseur, paraphraseur, flâneur, conteur, il observe l’animation d’une gare, médite sur la montée des nationalismes, perce à jour la comédie humaine ou surprend une sulfureuse «buveuse de larmes». Léger, attentif, ce narrateur changeant n’est jamais où on l’attend. Sa fine ironie, sa lucidité ouvrent une brèche dans le quotidien. C’est là qu’il invite le lecteur à le rejoindre: «J’appartiens de toutes mes fibres au présent.»
Lu par : Clélia Strambo
Durée : 1h. 29min.
Genre littéraire : Essai/chronique/langage
Numéro du livre : 76475
Résumé:Qui n'a pas un jour voulu être chat ? Tout à la fois gracieux, agile et indifférent, le chat attire à lui toutes les convoitises. 10 raisons de vouloir être chat sont autant de manières d'être convoquées pour échapper à pas feutrés à sa condition d'homme. Pour s'extirper d'un quotidien tapissé d'obligations assommantes, pour vaincre la lassitude, s'offrir le luxe de se prélasser sans se préoccuper du temps qui passe, pour déclarer un je t'aime sans bégayer, pour disposer de son corps sans contraintes, pour régler ses problèmes de vue, se satisfaire de sa simple existence, et enfin pour le simple fait de l'écrire, parce que l'écrire c'est déjà l'être un peu. Fin observateur des scènes de la vie courante, l'auteur puise dans ses souvenirs, de l'enfant à l'adulte, et revient sur les circonstances où s'est exprimé le désir d'être chat. Par sa langue rugueuse, son style impudique et juste, il nous fait part de son admiration pour cet animal tant fascinant qu'enjôleur pour enfin s'extraire de la monotonie. En une tentative d'incarnation, Valério Romão invite chacun à quitter sa peau d'humain, l'espace d'un instant, le temps d'une lecture.
Lu par : Françoise Golaz
Durée : 1h. 33min.
Genre littéraire : Essai/chronique/langage
Numéro du livre : 75096
Résumé:Isabelle Cornaz a vécu longuement à Moscou où elle a travaillé en qualité de journaliste. Se remémorant les détails de sa vie moscovite, elle dresse, dans La nuit au pas, un portrait ambivalent de la ville. S'y dévoile le corps de Moscou, ses cours intérieurs, ses lieux invisibles et les marques de sa gentrification. Le récit s'éloigne ponctuellement de la capitale depuis la proche banlieue jusqu'au cercle polaire, en survolant les villes secrètes de Russie. Entre le songe des souvenirs et la réalité de la guerre qui traverse le récit comme des déflagrations, on avance au pas dans ce paysage désormais inaccessible à l'auteure. "J'ai commencé ce texte en me questionnant sur mon rapport à la ville, sur le désir et la difficulté de la saisir, d'en décrire les pulsions et les motifs - et je l'ai terminé avec le sentiment d'un territoire sombrant, s'autodétruisant au point de se dissoudre". La nuit au pas est un récit sur notre rapport à l'espace, à la mémoire et à la disparition.
Lu par : Martine Devolz
Durée : 9h. 1min.
Genre littéraire : Essai/chronique/langage
Numéro du livre : 76838
Résumé:Nous fîmes face, avec diverses grimaces, à six provocations. Un titre impossible. Un conglomérat de notations disparates. Des relents de choses voisines du détritus. Des déversements en langue allemande, en mauvais anglais, en sabir cybernétique. Des notes pour traduire les passages en allemand. Une masse textuelle sans chapitres mais truffée d’«inserts», fatras d’images piquées dans les médias. … Nous nous sommes donc enfoncés dans cette jungle. Et bizarrement il devint difficile de résister à un envoûtement. La foison, même repoussante, était habitée. À chaque détour elle réservait des pépites, éclats d’intelligence, aveux du deuxième degré, bonheur de formulation. …Dans ces chemins qui ne mènent nulle part on apprend que l’auteur, lié à la Suisse, tient un carnet. Ou des carnets. Au processus de désintégration de notre société il oppose, «au gré des trottoirs», ses notes et son collage obsessionnel d’images. …Au fil des pages, les angoisses et dérèglements documentés de la planète révèlent une ambiguïté. Ne s’agit-il pas du récit d’une folie personnelle, confession d’un auteur qui, disant le moins possible sur luimême, finit par se laisser entendre ? …Rosset moraliste. Humour de Rosset. Sa force. Descente dans son enfer pavé de petites phrases mémorables. Vaudois. Un écrivain d’aujourd’hui. Bertil Galland, 24 Heures. (À propos des Aires de repos sur l’autoroute de l’information)
Lu par : Françoise Sellem
Durée : 10h. 47min.
Genre littéraire : Essai/chronique/langage
Numéro du livre : 74182
Résumé:Le journalisme a été la grande affaire de la vie de Gabriel Garcia Marquez. Ses années de formation ont été consacrées au métier de reporter qu’il exerçait avec une passion jamais démentie, et son œuvre littéraire en découle dans une filiation revendiquée par lui. La présente anthologie rassemble donc 50 textes de la période journalistique de l’homme qui recevra le Prix Nobel de Littérature en 1982, et nous offre un éclairage passionnant sur le parcours du grand écrivain colombien. Le lien narratif entre journalisme et littérature semble évident à la lecture de ces textes courts, qu’il s’agisse de scènes de la vie quotidienne, de brèves histoires poétiques, de chroniques poli-tiques sur les Sandinistes et l’élite politique colombienne, ou de réflexions intitulées « Le fantasme du Prix Nobel » ou « Comment écrire un roman ». Un portrait de Hemingway, un autre de Fidel Castro, des évocations de Paris, Mexico ou Bogota complètent ce choix de textes dont on ne peut qu’admirer la hauteur de vue et surtout le rythme. Gabriel Garcia Marquez fut ce grand conteur de l’Histoire aussi bien dans ses romans que dans ses écrits dits journalistiques.
Lu par : Francine Crettaz
Durée : 21h. 5min.
Genre littéraire : Essai/chronique/langage
Numéro du livre : 70103
Résumé:Les Journaux de Kafka : voici, enfin, la première traduction intégrale en français des 12 cahiers, écrits de 1910 à 1922, que cette édition reproduit à l'identique, sans coupes et sans censure, en rétablissant l'ordre chronologique original. La traduction de Robert Kahn se tient au plus près de l'écriture de Kafka, de sa rythmique, de sa précision et sécheresse, laissant "résonner dans la langue d'arrivée l'écho de l'original". Elle s'inscrit à la suite de ses autres retraductions de Kafka publiées aux éditions Nous, A Milena (2015) et Derniers cahiers (2017). Les Journaux de Kafka, toujours surprenants, sont le lieu d'une écriture lucide et inquiète où se mêlent intime et dehors, humour et noirceur, visions du jour et scènes de rêves, où se succèdent notes autobiographiques, récits de voyages et de rencontres, énoncés lapidaires, ainsi qu'esquisses et fragments narratifs plus longs. Dans ce battement entre vie écrite par éclats et soudaines amorces fictionnelles, les Journaux se révèlent être le coeur de l'oeuvre de Kafka : le lieu où les frontières entre la vie et l'oeuvre s'évanouissent. Il est plus clair que n'importe quoi d'autre que, attaqué sur la droite et sur la gauche par de très puissants ennemis, je ne puisse m'échapper ni à droite ni à gauche, seulement en avant animal affamé le chemin mène à une nourriture mangeable, à de l'air respirable, à une vie libre, même si c'est derrière la vie.