Le plus et le moins
Résumé
"Le plus et le moins" rassemble des textes portant tous une empreinte ouvertement autobiographique. Le romancier italien évoque son enfance à Naples, ses vacances en famille à Ischia et dans ce cadre, son rapport à la nature. Puis il décrit le départ pour Rome à l'âge de dix-huit ans et la rupture avec son milieu d'origine. Son regard sur les luttes politiques qui agitaient l'Italie et toute l'Europe à l'époque apporte un point de vue d'une rare pertinence. Les années passées en usine ou sur des chantiers sont au centre d'autres " nouvelles " - car il convient certainement de lire ce recueil comme un ouvrage littéraire à part entière. Les pages consacrées au lien familial et notamment à la fidélité du père à l'égard du fils " égaré ", tout comme l'évocation de la figure maternelle, sont particulièrement émouvantes. L'ensemble des trente-quatre textes nous permet de retracer la biographie d'un homme au sens géographique - Ischia, Naples, Rome, Turin, Paris, les Dolomites - et au sens symbolique, à travers les questions qui apparaissent en filigrane. La liberté rencontrée dans la nature tout autant que dans l'engagement politique, la fraternité entre travailleurs et celle que l'on offre à l'étranger, la lecture de la Bible et la figure de l'ange, voilà quelques-uns des motifs que tisse l'auteur italien dans Le plus et le moins. .
Lu par :
Jocelyne Bidault
Genre littéraire:
Biographie/témoignage
Mots-clés:
Mémoires
Durée:
4h. 11min.
Édition:
Paris, Gallimard, 2016
Numéro du livre:
33997
Produit par:
Association Valentin Haüy
ISBN:
9782070179282
Collection(s):
Du monde entier
CDU:
8
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Numéro du livre : 33879
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Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
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Résumé:"A des signes manifestes un siècle s'avance qui dressera armes et versets. Avant que de nouveaux agitateurs du sacré ne mettent à rôtir l'humanité la Bible au poing, forçant ses pages pour dicter des massacres, je raconte ce que j'ai trouvé en lisant ce livre dans sa langue mère. Bientôt divers noms de Dieu seront hissés sur des drapeaux adverses et les peuples seront ennemis une fois encore au nom du ciel. Avant les règnes des fois armées, que chacun se hâte de lire la Bible à sa façon, avec ferveur et froideur, avec plus ou moins de chance. Car ce livre est beau, valeur qui a contribué à préserver ce sacré jusqu'à aujourd'hui. Le sacré dure au coeur des millénaires quand il se fixe dans des livres grandioses. La Bible en est pleine. Je ne l'ai pas lue en la dépouillant du divin. Ces récits qui sont des comptes rendus de découvertes, de lumières nouvelles sur d'antiques personnages, ne viennent pas d'une lecture profanée de la Bible. Le sacré est dans ces pages comme le courant apaisé d'un fleuve près de la mer, il guide le voyage mais il n'est ni source ni embouchure, il n'est pas un lieu mais une nécessité. Que chacun trouve les feuilles écrites pour lui dans le Livre des livres, renouvelant ainsi l'antique surprise de sentir que lui-même, par certaines de ces pages, a été trouvé."