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Scènes de ma vie

Résumé
Rien ne destinait Franz Michael Felder (1839-1869) à laisser une trace de sa brève existence. Paysan pauvre d'une vallée perdue d'Autriche occidentale, il eut à vaincre mille obstacles, à commencer par les préjugés de son milieu, pour accéder à la littérature et à la poésie, objets précoces de son ambition. Auteur de romans, de poèmes, d'essais et d'une ample correspondance, il laisse surtout un chef-d'œuvre, publié au lendemain de sa mort : son autobiographie. S'il faut lire ce livre, ce n'est pas seulement parce qu'il s'agit probablement de la toute première fois où s'éleva, dans l'empire autrichien (et même en Europe), une voix venue des profondeurs de ce monde rural que tant de romanciers idéalisaient alors sans le connaître. En effet, voir dans les Scènes de ma vie un document sur la paysannerie, ce serait passer à côté du génie de Felder. Ce qui sidère le lecteur d'aujourd'hui, c'est l'évidence de sa vocation littéraire. Dans la langue exceptionnellement fidèle, riche et imagée de la traduction d'Olivier Le Lay, Felder parvient à rendre intensément présentes toutes les situations qu'il décrit. Dès les premières lignes du livre, il est là, en chair et en os, qui entreprend de raconter les « vies minuscules » de ses compatriotes et la sienne, sans apitoiement : simplement pour en dégager la vérité universelle.
Genre littéraire: Biographie/témoignage
Durée: 10h. 20min.
Édition: Paris, Verdier, 2014
Numéro du livre: 32885
ISBN: 9782864327516

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Résumé:"Trop pauvre que je suis pour posséder un autre animal, du moins 'le Cheval d'Orgueil' aura-t-il toujours une stalle dans mon écurie." Ainsi parlait à l'auteur son petit-fils, l'humble paysan Alain Le Goff qui n'avait d'autre terre que celle qu'il emportait malgré lui aux semelles de ses sabots de bois. "Quand on est pauvre, mon fils, il faut avoir de l'honneur. Les riches n'en ont pas besoin." Et l'honneur consiste à tenir et à faire respecter son rang, si humble soit-il. Au pays bigouden, on ne redoute rien tant que la honte qu'on appelle "arvez". Tout le reste est supportable. L'auteur a grandi dans ce sentiment. Avant d'apprendre le français, il a été élevé en milieu bretonnant, dans une société qui vivait selon un code strictement établi. Il n'enseigne pas, il raconte minutieusement comment on vivait dans une "paroisse" bretonnante de l'extrême Ouest armoricain dans la première moitié de ce siècle. Il nous fait partager sa profonde conviction : ceux qui jugent les paysans comme des êtres grossiers sont eux-mêmes des esprits sommaires et naïfs. Il affirme que ce sont des siècles de mépris culturel qui ont fini par déclencher jacqueries et révoltes chez les paysans de notre pays. Et puis, un jour, "le Cheval d'Orgueil" a secoué furieusement sa crinière !
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Résumé:Pendant qu’il écrit son troisième roman, Langue maternelle, qui paraîtra en 1982, Josef Winkler loue une chambre dans une ferme de montagne de Carinthie. Il noue alors une relation de confiance avec sa logeuse, qui se met à lui raconter sa vie : née en 1928 en Ukraine, elle est arrivée en Autriche à l’âge de quinze ans, amenée de force avec sa sœur par l’armée allemande pour travailler dans une exploitation agricole. C’est à Nietotchka Vassilievna Iliachenko que l’écrivain donne la parole dans la plus grande partie de ce livre. le lecteur suivra ainsi le destin douloureux de la jeune paysanne dont la famille fut éprouvée par les expropriations massives, puis par l’Holodomor, « l’extermination par la faim » infligée à l’Ukraine par le pouvoir soviétique. Une figure, celle de la mère qu’elle n’a jamais revue, domine cette autobiographie d’une intensité bouleversante et dont Josef Winkler a tenu à préfacer la traduction française. Elle est accompagnée de documents authentiques : les lettres de la mère à ses deux filles.
Lu par : Bernard Delannoy
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Genre littéraire : Biographie/témoignage
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Résumé:Le 26 janvier 1914, par l'intermédiaire de son éditeur, Rilke, qui habite alors Paris, reçoit la lettre d'une inconnue. Elle est viennoise, pianiste, et s'appelle Magda von Hattingberg. La réponse du poète ne se fait pas attendre. Le ton est aimable, flatté, et Magda ne peut que reprendre la plume. Bien vite cette correspondance s'emballe. En l'espace de quelques lettres, l'inconnue devient la sœur, la confidente, la fidèle et tendre amie. Pendant un mois, ils s'écrivent presque tous les jours, et même plusieurs fois par jour, des lettres de plusieurs pages, des " monstres " comme dit Rilke. Ils ne se sont encore jamais vus et chacun rêve de tout dire, de tout écrire, d'être transparent aux yeux de l'autre. Cette correspondance, où l'absence redouble la passion, fait partie intégrale de l'œuvre rilkéenne tant le poète s'y met au nu devant celle qu'il nomme " Benvenuta ".
Lu par : Béatrice Yaigre
Durée : 8h. 51min.
Genre littéraire : Biographie/témoignage
Numéro du livre : 69340
Résumé:Vers 1902, alors qu’il prépare une anthologie de poèmes de Verlaine, Stefan Zweig découvre les écrits de Marceline Desbordes-Valmore. Née à Douai en 1786, arrivée à Paris à l’âge de seize ans, elle entame une carrière d’actrice avant de se consacrer à l’écriture. Hantée par une passion déçue, brisée par de multiples deuils, Marceline Desbordes-Valmore mène une existence douloureuse, qu’elle parvient à transfigurer par la poésie. Si elle-même était aveugle à son propre talent, se considérant comme une « bien ignorante et bien inutile créature », celle que les médisants surnommaient « Notre-Dame des Pleurs » fût pourtant célébrée par Hugo, Balzac, Lamartine ou encore Baudelaire comme l’un des plus grands génies féminins de la littérature. Ne dérogeant pas à la règle, Zweig se joint à ce cortège d’admirateurs et livre dans cette biographie un hommage vibrant à la poétesse, présenté pour la première fois dans sa traduction intégrale.
Durée : 9h. 57min.
Genre littéraire : Biographie/témoignage
Numéro du livre : 17593
Résumé:Natascha Kampusch a été enlevée et séquestrée pendant huit ans. En 284 pages, la jeune femme aujourd'hui âgée de 22 ans raconte son enlèvement le 2 mars 1998 à l'âge de dix ans sur le chemin de l'école et revient sans tabou sur les violences physiques, «jusqu'à 200 par jour» et morales que lui a fait subir Wolfgang Priklopil, dans une cave de 6m² de son pavillon à Strasshof, dans la banlieue de Vienne.
Lu par : Bertrand Baumann
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Genre littéraire : Biographie/témoignage
Numéro du livre : 18799
Résumé:"Le Combat avec le démon, Kleist, Hölderlin, Nietzsche" : trois destinées fulgurantes et sombres, où les éclairs du génie créateur illuminent des vies brèves, en proie à l'excès, à la démesure, à la folie. Comme il l'a fait dans "Trois poètes de leur vie", Stefan Zweig rapproche ici ces figures animées par un même mouvement intérieur. Pour ces errants, à peu près ignorés de leur vivant, la pensée ou la création ne sont pas cette sereine construction d'un idéal d'harmonie et de raison dont Goethe donne l'exemple accompli ; elles ne peuvent naître que dans le corps à corps avec un démon intérieur qui fait d'eux les fils de Dionysos, déchiré par ses chiens. C'est en romancier, grâce à l'intuition et à la fraternité d'âme, que l'auteur d'"Amok" et du "Joueur d'échecs", fasciné par les dimensions les plus mystérieuses de l'esprit humain, mène ces évocations, dont bien des pages sont d'inoubliables morceaux littéraires.
Durée : 7h. 58min.
Genre littéraire : Biographie/témoignage
Numéro du livre : 77446
Résumé:Actrice de théâtre d’avant-garde à Vienne, écrivaine, agente littéraire d’auteurs interdits par les nazis, Hertha Pauli s’est toujours engagée. Aussi se sait-elle en danger quand les nazis annexent l’Autriche en 1938 et saute dans un train, direction Paris. D’autres – poètes, éditeurs, journalistes – prennent le chemin de l’exil et rejoignent la petite colonie d’émigrants qui se retrouvent dans les cafés parisiens. Jour après jour, elle livre la chronique de cette communauté cosmopolite, les discussions politiques, les peurs et les espoirs, les tragédies qui les déchirent, les amours au temps de la drôle de guerre, avec toujours, au-dessus d’eux, la menace qui plane… Quand les nazis marchent sur la capitale, il leur faut fuir à nouveau, sous une pluie de bombes, vers le sud et la zone libre. À Marseille, Hertha retrouve d’autres exilés, pris dans la même souricière et qui, comme elle, cherchent coûte que coûte à rejoindre l’Amérique. Là, ils font une rencontre déterminante, celle d’un certain Varian Fry.