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La Tour prends garde

Résumé
" Le titre mondial est en jeu : pour la vingt-quatrième et dernière partie du championnat, dans un religieux silence, deux superdoués s'affrontent aux échecs... Mais tandis que progresse leur duel sans merci, un véritable roman d'espionnage se déroule ... " L'enfance des deux champions, les liens avec le terrorisme international, en particulier d'Espagne et France, des aspects crus de société ou de personnes, imagination, vitalité et humour d'Arrabal et aussi "sa connaissance passionnée des échecs (...) celui de son délire unique avec l'universelle folie de notre époque." Le scénario s'enroule autour d'une partie d'échecs. Un diagramme d'échecs illustre chaque coup des joueurs. Partie intéressante où bien entendu le charme est à chaque coup le commentaire approprié d'Arrabal à travers les pensées des deux personnages du roman.
Durée: 8h. 12min.
Édition: Paris, Grasset, 1983
Numéro du livre: 32144
ISBN: 9782246288817

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Durée : 16h. 58min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 35131
Résumé:Madrid, 1980 : après quarante années de dictature, le vent du changement souffle sur la société espagnole. Le jeune Juan de Vere vient de trouver son premier emploi en tant que secrétaire privé du célèbre réalisateur et scénariste Eduardo Muriel. Celui-ci lui présente sa femme, la belle et inquiétante Beatriz Noguera, lui fait connaître son cercle d'amis et lui ouvre sans le savoir une porte dérobée sur son intimité et ses souvenirs. D'abord fasciné par la vie de son patron, Juan découvre pourtant progressivement que le brillant décor a un envers bien plus obscur : pourquoi Eduardo Muriel déteste-t-il sa femme ? Où se rend cette dernière lors de ses longues promenades en ville sans but apparent ? Qui est en réalité le docteur Van Vechten, ce vieil ami de la famille, et faut-il croire ce qu'on raconte à son sujet ? Le jeune secrétaire va essayer d'éclaircir ces mystères, et bien d'autres, au cours d'une enquête captivante qui servira de cadre à son éducation sentimentale, dans ces années où Madrid s'est transformé en une interminable fête. Après le succès mondial de Comme les amours (Gallimard, 2013), Javier Marias signe à nouveau une éblouissante fable moderne sur les frontières souvent incertaines entre la passion et la haine, entre la justice et le désir de vengeance, entre l'oubli et l'impossibilité du pardon.
Lu par : Annie Séjourné
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Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
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Résumé:Les secrets de famille peuvent-ils disparaître sans laisser de traces ? Peut-on souffrir d'un passé que l'on ignore ? Peut-on l'ignorer tout à fait ? Juan n'a aucune raison de se poser ces questions : interprète de talent, jeune marié heureux, il est le jeune homme sans histoire. Et pourtant, son voyage de noce avec Luisa lui laisse un goût amer, le sentiment que quelque chose est en train de basculer. Comme si, sans qu'il puisse se l'expliquer, sa propre histoire vivait au rythme de celle de son père. Or, cette histoire secrète d'un temps où il n'était même pas né, il n'a jamais voulu la connaître. Pourquoi, sinon par crainte de la vérité ? Javier Marías n'a pas son pareil pour explorer les méandres du sentiment amoureux, traqué jusqu'à ses détails les plus incongrus. Un sens quasi clinique de l'analyse, qui fascine le lecteur : comment échapper à cette fabuleuse reconstruction du cœur humain, qui s'échafaude sur un rythme haletant et languissant à la fois ? Une incroyable aventure de lecture. --Karla Manuele Juan vient d'épouser Luisa, traductrice et interprète comme lui. Jeune homme sans histoires, il a tout pour être heureux. Il a toutefois, au retour de son voyage de noces, le sentiment que quelque chose va se produire, et éprouve un certain malaise. Vient-il des propos ambigus que lui a tenus son père après la cérémonie, d'une scène surprise à La Havane pendant le voyage, ou tout simplement d'une histoire familiale gardée jusqu'alors secrète? Le roman de Javier Marias s'ouvre sur un suicide magistralement conté et se referme sur une révélation en coups de théâtre successifs selon les jeux subtils du mensonge et de la vérité, des secrets et des soupçons. Usant tour à tour de l'ironie, du drame, de la farce, du tableau de moeurs, Marias invente une forme neuve pour rendre compte d'un cheminement intellectuel inédit.
Durée : 6h. 23min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 15186
Résumé:Le grand voyage, roman publié en 1963. Dans ce récit qui mêle éléments autobiographiques et fiction, Semprun raconte son transfert en train entre Compiègne et Buchenwald. C'est un livre fort, dans lequel l'auteur livre des clés qui transcendent son expérience. Je relèverais trois phrases emblématiques. «Les morts? Ils ont besoin que nous vivions; que nous vivions de toutes nos forces.» Face au tragique de l'existence, Semprun nous dit que notre attitude doit être celle de la recherche de la vie, de la lumière, coûte que coûte. «Un beau livre, c'est un livre utile, qui aide à vivre» : Le grand voyage est sans aucun doute un de ces livres utiles. Un livre qui aide à prendre les bons tournants dans la vie. Je le conseillerais particulièrement aux étudiants. Je relèverais enfin une phrase qui contient toute la vie de Semprun : «Le bonheur fugitif qu'on peut trouver en étant en accord avec soi-même.» La vie, nous dit Semprun, se situe dans la prise de risque. Le risque que nous devons prendre pour accéder à la liberté. (Valérie Rosoux, Université catholique de Louvain)
Lu par : Gérard Gheleyns
Durée : 9h. 9min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
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Résumé:" Avec ses plans qui se pénètrent, dans sa dialectique du " rouge " et du " jaune ", de la haine et de l'amour, ou plutôt dans leur furieux embrassement, ce beau livre fait entendre le plus étonnant des contrepoints : un poème charnel ingénu, provocant, triomphant ; et un chant funèbre pour l'Espagne mise au tombeau. Agustin Gomez-Arcos semble avoir renoué avec la grande tradition des siècles d'or, les prodiges de l'art baroque. Avec une liberté qui tient du miracle, il prête à ce cauchemar les fascinations et les somptuosités du rêve. "
Lu par : Philippe Lion
Durée : 3h. 26min.
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Résumé:En hiver à Sarajevo, une femme traverse à genoux le champ de mire des francs-tireurs et meurt. Le commandant de la Force Internationale de Médiation accouru sur les lieux ne peut que constater la disparition du cadavre. Seuls restent un carnet de poèmes et divers récits. L'énigme est double : un corps escamoté et des écrits anonymes. Peut-être la dissémination de documents apocryphes, gloses, poèmes, est-elle l'unique moyen pour les victimes d'échapper au piège mortel auquel l'indifférence internationale les condamne ? A partir d'une expérience vécue (le siège de Sarajevo), Juan Goytisolo construit une fiction d'une très grande qualité narrative : Etat de siège est une métaphore de tous les sièges. C'est aussi une réflexion sur le pouvoir et les limites de la littérature. Juan Goytisolo, dont l'oeuvre fut interdite dans son pays par la censure franquiste dès 1963 et jusqu'à la mort du dictateur, partage son temps entre Paris et Marrakech depuis pour l'ensemble de son oeuvre. parmi ses livres publiés en France figurent, outre une quinzaine de romans, les recueils d'essais Chroniques sarrasines, l'Arbre de la littérature et la Forêt de l'écriture, et les deux volumes autobiographiques Chasse gardée et les Royaumes 1957. Il a obtenu, en 1985, le prix Europalia déchirés.
Lu par : Cathy Spicher
Durée : 6h. 11min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 20933
Résumé:L'enfant n'eut pas le temps d'avoir peur. Tous les ressorts de la survie se détendirent en lui. Il palpa la paroi dans son dos à la recherche d'il ne savait quoi : une porte qui n'existait pas ou une mère qui lécherait ses blessures. Les flammes illuminèrent l'intérieur de la tour, et l'espoir traversa son corps de toutes parts quand il distingua une ombre étroite verticale juste en face de là ou il se trouvait. En un temps dont il ne contrôlait plus l'écoulement, il atteignit l'ombre. Là-haut, il laissa passer les heures, noirci mais vivant, sans savoir comment interpréter la torture à laquelle il avait été soumis.
Lu par : Elisabeth Celton
Durée : 2h. 9min.
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Résumé:Deux frères, le Grand et le Petit, sont prisonniers au fond d'un puits de terre, au milieu d'une forêt. Ils tentent de s'échapper, sans succès. Ils parviennent à survivre aux loups, à la soif, aux pluies torrentielles, mais le Petit s'affaiblit de jour en jour. Le Grand sait qu'il doit sauver son frère, quitte à sacrifier sa propre vie.
Durée : 5h. 2min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 78777
Résumé:Entre les falaises des montagnes catalanes, se cache le mas Clavell. Dans cette maison reculée, à l’aube, une femme âgée, exagérément âgée, entame son dernier jour. Et toutes les femmes nées et mortes entre ces murs sont là pour la veiller. Joyeuses, elles préparent une fête en l’honneur de celle qui au soir viendra les rejoindre. Cette seule journée contient dès lors quatre siècles de souvenirs. Ceux de Joana, qui voulait un mari. Ceux de Bernadeta, dont les yeux voient ce qu’ils ne devraient pas. Ceux d’Àngela, qui n’a jamais mal. Ceux de Margarida, qui au lieu d’un cœur entier a un cœur aux trois quarts, plein de rage. Ou ceux de Blanca, née sans langue, la bouche comme un nid vide, qui se contente d’observer. Ou d’autres encore. Après Je chante et la montagne danse, Irene Solà signe un roman vivant et drôle, peuplé de légendes et profondément poétique. De sa prose puissante et musicale, elle célèbre la lumière et les ténèbres, la vie et la mort, la mémoire et l’oubli.
Lu par : Bertrand Baumann
Durée : 25h. 16min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 72092
Résumé:Comment écrire sur ce qui nous dépasse ? Comment fixer par des mots les épiphanies, ces instants de transcendance qui déterminent le cours d’une vie ? Ces expériences se nourrissent de mystère, elles sont insaisissables, évanescentes, elles ne peuvent être réduites aux mots, toujours traitres, toujours approximatifs ! Elles cessent d’être lumineuses dès qu’elles sont couchées sur le papier. Voici le roman fou, drôle, cruel, et terriblement émouvant d’un écrivain monumental trahi par les mots, à la poursuite d’une vérité impossible
Durée : 2h. 27min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
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Résumé:Inventant sous nos yeux le plus véridique des contes, Torrente Ballester entre en scène et, avec l'aplomb d'un témoin sûr de son fait, nous décrit l'attrait fatal qu'une sirène, depuis les temps les plus reculés, exerce sur les beaux jeunes gens de la famille des Mariño. Puis, par des lacets où l'obsession, l'interdit et le désir composent le plus subtil des pièges, il montre comment la malédiction, au beau milieu du XXe siècle, en vint à se réaliser une dernière fois. "L'imaginaire ? C'est tout simplement une partie de la réalité !" lança un jour Torrente Ballester à un groupe d'universitaires venus débattre de son oeuvre. On ne saurait mieux dire en quelle estime l'écrivain espagnol tient la mystification. Tel un condensé de son art, en moins de cent vingt pages le conte de la Sirène est certainement la plus belle miniature qu'exécuta jamais ce virtuose du faux et du vrai !
Lu par : Alain Chalendar
Durée : 7h. 25min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 30192
Résumé:Jonas, photographe de presse, a pour habitude de se rendre tous les jours à la piscine et de nager en compagnie de son ami Sergio. Séparé de sa compagne, il vit seul, dans la banalité d'un quotidien sans surprise. Mais la disparition inexpliquée de sa mère, puis celle d'un collègue photographe et de plusieurs personnes de son entourage introduisent le chaos dans l'ordre des jours. Sans explication aucune, les gens, soudain, ne sont plus là : ils ne se présentent plus sur leur lieu de travail, ou ne rentrent pas chez eux, les écoles se vident, des commerces ferment sans que l'apparente normalité de la ville s'en trouve affectée. Une réalité parallèle s'installe, absurde, vide, oppressante, que Jonas tente de conjurer en allant nager dans la piscine déserte, où l'une des dernières traces de présence humaine est un exemplaire du Temps retrouvé. La beauté de l'écriture illumine ce roman d'une troublante originalité, métaphore de la solitude de l'homme contemporain.
Durée : 10h. 18min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 12861
Résumé:Présentation de l'éditeur : A la veille de Noël, Julio Matasanz, grand médiéviste et professeur émérite, prononce à l'occasion de son départ à la retraite une conférence sur Erec et Enide, le premier roman de Chrétien de Troyes, réflexion sur l'amour et la mort. Matasanz est un homme brillant, égoïste, pour qui seule sa carrière a compté. Parallèlement, Madrona, son épouse, une femme généreuse et attentive aux autres, tente d'organiser un Noël heureux car elle sait sa vie gravement menacée. Elle tente de faire revenir son neveu, Pedro, et sa femme, Myriam, volontaires dans une ONG, qui vivent en Amérique centrale les mêmes aventures qu'Erec et Enide au temps de la cour de Bretagne. Manuel Vazquez Montalban dresse avec émotion le bilan d'une génération passée à côté des choses essentielles de la vie et offre à celle qui suit la possibilité de choisir, s'il en est encore temps, entre le repli sur soi et les relations entre les hommes.