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Soeurs de miséricorde: roman

Résumé
Née en Bolivie dans une famille indigène, Azul a grandi dans un paradis où les fruits, les fleurs, les couleurs, les goûts prospéraient. Immigrée économique, laissant mari et enfants, langue et robes indiennes, rites et prières, elle va découvrir l'Europe et ses riches propriétaires. Comment montrer à ses patronnes ce que leurs yeux ne voient pas du monde ? Comment conserver la bonté reçue dans l'enfance ?
Durée: 3h. 17min.
Édition: Paris, Stock, 2015
Numéro du livre: 31308
ISBN: 9782234076419
Collection(s): La Bleue

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Durée : 2h. 11min.
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Résumé:Selon un excellent dictionnaire des synonymes, borné, commun, conformiste, conventionnel, égoïste, étriqué, formaliste, grossier, lourd, moyen, pantouflard, philistin, médiocre, singe, trivial, vulgaire, c’est la même chose. Les bourgeois sont malheureux et c’est leur faute. Ils sont là, à geindre avec leurs problèmes de riches, leurs dépressions, leurs régimes, les travaux dans leur appartement, la poussière, leurs domestiques, la queue aux télésièges. Quant aux bourgeoises ? Grimaçons ! Un truc étriqué, mal baisé, maigre, pas tendre, la peau trop tendue, les pieds serrés dans des escarpins. Esther et Héloïse se sont rencontrées en sixième, elles sont dans la même classe à l’école Alsacienne, une école privée parisienne, une école pour bourgeois libéraux, les pires, ceux qui ont toutes les chances, sans les règles. Elles sont donc des filles à papa, des gosses de riches, la cuillère en argent dans la bouche, pendant longtemps elles ne connaîtront rien d’autre, des visières sur les yeux, leurs pistons, leurs vacances, les meilleures places dans le train. Qu’elles souffrent comme tout le monde, qu’on les enferme, qu’elles subissent ce que toutes les petites filles, les adolescentes, les femmes du monde subissent ! Il n’y a pas de raison qu’elles échappent, parce qu’elles sont nées dans les bons quartiers, au sort qui leur est réservé.
Durée : 6h. 36min.
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Résumé:"Quand j'évoque mon père devant ses proches, bientôt trente ans après sa mort, ils sourient toujours, un sourire reconnaissant pour sa générosité. Il répétait, il ne faut laisser que des bons souvenirs. Il disait aussi, on ne parle pas des choses qui fâchent. A le voir vivre, on ne pouvait rien deviner des guerres qu'il avait traversées. J'ai découvert ce qu'il cachait, la violence, l'exil, les destructions et la honte, j'ai compris que sa manière d'être était un état de survie et de résistance. Quand je regarde cette photo en couverture de ce livre, moi à l'âge de deux ans sur les épaules de mon père, je vois l'arrogance de mon regard d'enfant, son amour était immortel. Sa mort à la sortie de l'adolescence m'a laissée dans un état de grande solitude. En écrivant, en enquêtant dans les archives, pour comprendre ce que mon père fuyait, je me suis avouée, pour la première fois, que nous n'étions pas coupables de nos errances en tout genre et que, peut-être, je pouvais accepter d'être aimée".
Lu par : Anne-Lise Girard
Durée : 2h. 57min.
Genre littéraire : Roman historique/biographique
Numéro du livre : 36301
Résumé:Ce roman dessine le portrait de Denise Glaser, femme de la télévision française célèbre puis oubliée, et met en miroir la vie de Jeanne Rosen, journaliste et auteure d'un livre au succès immérité, qui ressent les fragilités de la gloire. Un hommage et une réflexion sur les revers de la célébrité.
Durée : 3h. 1min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 73691
Résumé:" De l’âge de 6 ans à celui de 20 ans, j’ai passé toutes mes vacances dans un Home d’enfants situé dans une vallée paradisiaque, en Suisse. Une vie à la dure, des heures de marche dans la montagne, des punitions, des frites : tout me plaisait. Le chalet était tenu par Karl et Anne-Marie Ammann, avec leurs enfants Patou et Vava. Ils ont été ma famille d’adoption alors que mes parents étaient absents. Trente ans après, je suis retournée dans la vallée. Je l’ai retrouvée intacte. J’ai commencé à écrire un livre, je souhaitais qu’il soit tendre et pur comme ce passé. Et voilà que commençant ce livre, j’ai appris qu’il y avait eu mensonge au paradis. Patou était en prison pour escroquerie, il avait passé sa vie à mentir et à voler. Sa sœur Vava, mon amie d’enfance, souffre de délires paranoïaques. Elle est schizophrène, ne sort plus de chez elle, passe ses journées sur les réseaux sociaux. Sidérée, j’ai enquêté de manière obsessionnelle. Que leur est-il arrivé ? Pourquoi ont-ils renoncé à la réalité pour vivre au pays du mensonge ? Mais répondre à ces questions n’était pas suffisant. Pour écrire enfin la vérité, avoir la force de l’accepter, il fallait que je me regarde en face. Pourquoi, alors que j’avais été si heureuse dans cette vallée, n’y étais-je jamais retournée ? Il a fallu que je termine une première fois ce livre pour admettre mon aveuglement. Moi aussi je mentais. En enquêtant sur le passé des autres, j’ai pu ouvrir les yeux sur le mien. "
Lu par : Emmanuelle Dagan
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Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 65824
Résumé:« J’avais connu une succession d’hommes, pourtant je passais davantage de temps à imaginer l’amour qu’à le vivre. J’avais si peur de la réalité. Et puis je retrouve Gabriel, croisé au lycée, à quinze ans. Tout au long de nos neuf mois d’amour, la peur revenait s’installer. Parfois je l’imaginais avec une autre, le plus souvent disparu, blessé, mort. La première fois, il ne m’avait pas téléphoné pendant 24 heures. Le lendemain, il était là, devant moi, me souriant et moi souriant de mon inquiétude. La dernière fois, il devait me rejoindre à la piscine. Il m’avait prévenue de son retard et je comptais les longueurs, dix de brasse, dix de crawl. Il n’était toujours pas là pour les dix dernières en dos crawlé. Il ne viendrait jamais, il m’avait oubliée, quittée déjà, il avait eu un accident, il était dans le coma... Dans le vestiaire, j’ai cherché mon téléphone, il m’avait laissé plusieurs messages. Mon amour, mon cœur, désolé, je t’attends devant l’entrée de la piscine. Il disait qu’il n’avait aucun doute sur l’amour qu’il ressentait, j’étais la femme de sa vie. Mais il ne pouvait rien m’assurer, l’amour entre un homme et une femme n’était pas indéfectible. Je devais m’habituer à l’incertitude de notre amour. » C.S. Un homme, une femme, des retrouvailles. Et l’amour, enfin, peut-être
Durée : 3h. 8min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
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Résumé:Comment peut-on aimer quand le monde entier vous désire ? De Paris à Rome à la fin des années 60, une histoire aussi brève que solaire entre « Bri », la plus belle fille du monde, l'une des plus célèbres aussi, et un jeune homme dont elle aura été le professeur d'amour. « Le 29 mai 67, tu as noué dans tes cheveux un foulard à motif jaune et bleu et une mèche de tes cheveux s'est échappée de ce chignon retenu par un foulard. Le sais-tu, toi, que ce jour-là une mèche blonde a glissé de ce tissu serré jaune et bleu ? Je découvre et j'admire tout, ce foulard jaune et bleu, un grain de beauté plat et clair sur ta joue gauche, cette manière que tu as de te tenir debout dans un léger déhanchement, l'odeur mentholée de la lotion que tu appliques sur tes jambes après les avoir exposées au soleil. Ces mots "dégoûtant", "rigolo" qui étaient si nouveaux et qui ne le sont plus, la première télévision couleur, les premiers cinémas d'art et d'essai, les premières pilules contraceptives, tes jupes beaucoup trop courtes, la chanson "Summer of Love" que l'on écoutait à la radio, tout cela est toujours présent. Tu me conduis, ce printemps-là, vers la modernité. »
Durée : 2h. 30min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
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Résumé:Est-ce qu on me pardonnera d' avoir été aimée à ce point ? se demande la narratrice. Est-ce qu on lui pardonnera la chance inouïe d avoir passé les vingt-trois premières années de sa vie au « Val de Grâce » ? Comment oublier 200 mètres carrés dans un immeuble haussmanien, rue du Val de Grâce, au coeur de la capitale ? Comment oublier les odeurs, le toucher d un appartement dont on connaît le moindre recoin, la moindre érafl ure ? Les nombreux meubles, l'accumulation des objets, l originalité des décors, le papier doré et argenté des murs ? Comment oublier l enfance heureuse, préservée, qui donne droit à tout : aux confi series et à la boulangerie à compte ouvert ; à la patience de Madame Jacqueline ; aux rêves de princesse de contes de fées ?
Lu par : Ava Cohen
Durée : 2h. 20min.
Genre littéraire : Roman d'amour
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Résumé:Jean et sa petite chérie ont 13 ans à peine et passent des heures ensemble à faire leurs devoirs. Une seule fois, Jean lui a demandé si elle voulait sortir avec lui, elle lui a dit non mais l'a aussitôt regretté. Elle a grandi, a aimé et a été aimée, mais n'a jamais perdu de vue ni oublié Jean. Ils se reverront et tenteront de s'aimer enfin.
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Résumé:« Je passe mon bac dans un mois. Je suis enceinte. J'ai peur. » Il y a trente ans, Colombe Schneck, romancière et journaliste, a dû avorter. Elle raconte ce secret dans un récit court et sensible.
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Résumé:Relizane, pendant la guerre d’Algérie. Lorsqu’en pleine nuit, on frappe à la porte, Marcel, le grand-père d’Olivia Elkaim, craint pour sa vie et celles de sa femme et de leurs deux enfants. On lui enfile une cagoule sur la tête, il est jeté dans un camion et emmené dans le désert. Va-t-il être condamné à mort ou gracié ? Il revient sain et sauf à Relizane trois jours plus tard, et ses proches se demandent quel est le secret de ce sauf-conduit. A quoi a-t-il collaboré ? Quels gages a-t-il donné et à qui ? Viviane, son épouse, ses frères, sa mère, ses voisins, tous questionnent le tailleur juif. Mais il garde le silence. Quand un jeune apprenti arabe se présente devant son échoppe, Marcel comprend que tôt ou tard, il lui faudra quitter son pays natal. Après ce début d’une folle intensité romanesque, Olivia Elkaim retrace l’histoire de sa famille, l’exil des siens, leur arrachement à cette terre africaine, et leur fuite chaotique vers une France où rien ne les attend - ni confort, ni sympathie, ni même aucune aide administrative.
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Résumé:"Un matin de mai, le téléphone sonne, je réponds, "Bonjour, gendarmerie de Mantes-la-Jolie, la tombe de votre mère a été profanée dans la nuit". " Une femme écrit à sa fille qui vient de naître. Elle lui parle de ses joies, ses peines, ses angoisses, et surtout d'une absence, celle de sa propre mère, Romy Schneider. Car cette mère n'est pas n'importe quelle femme. Il s'agit d'une grande star de cinéma, inoubliable pour tous ceux qui croisent le chemin de sa fille. Dans un récit fulgurant, hanté par le manque, Sarah Biasini se livre et explore son rapport à sa mère, à la mort, à l'amour. Un texte poétique, rythmé comme le ressac, où reviennent sans cesse ces questions : comment grandir quand on a perdu sa mère à quatre ans ? Comment vivre lorsqu'on est habitée par la mort et qu'elle a emporté tant de proches ? Comment faire le deuil d'une mère que le monde entier idolâtre ? Comment devenir à son tour mère ? La réponse, l'auteure la porte en elle-même, dans son héritage familial, dans l'amour qu'elle voue à ses proches, à ses amis, à ces figures féminines qui l'ont élevée comment autant d'autres mères. Le livre de la vie, envers et contre tout.
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