La révolution, le sexe et moi
Résumé
Rien de plus simple, rien de plus naturel, que de dénoncer les crimes de l'impérialisme, du colonialisme, du fascisme. Ce sont des ennemis que j'ai combattus. Dénoncer les crimes du stalinisme est plus compliqué, parce qu'il faut admettre alors que chaque militant a été plus ou moins complice et que ces crimes ont été commis au nom des valeurs qui étaient les miennes. Encore plus compliqué de mener le combat contre le machisme parce que chaque individu masculin est un maillon de la domination. Pour le bilan de l'impérialisme, du colonialisme, je disais "ils". Pour le bilan du stalinisme, de Moscou à Pnom-Penh, j'ai appris à dire "nous". Pour le bilan du machisme, le moment est venu de dire "je".
Lu par :
Catherine Laberthonnière
Genre littéraire:
Société/économie/politique
Mots-clés:
Machisme
/
Relations hommes-femmes
/
Littérature française
/
Durée:
4h. 13min.
Édition:
Latresne (Gironde), Le Bord de l'eau, 2015
Numéro du livre:
30245
Produit par:
Association Valentin Haüy
ISBN:
9782356873705
Collection(s):
Clair & net
CDU:
300
Documents similaires
Lu par : Hélène Leroy
Durée : 10h. 48min.
Genre littéraire : Biographie/témoignage
Numéro du livre : 23888
Résumé:Pierre Pradier, né au Pays basque le 2 juillet 1933, a fait des études de médecine à Paris, a été mobilisé comme médecin en Algérie, a fondé le SAMU à Bayonne, a joué un rôle de premier plan dans les organisations humanitaires, notamment Médecins du Monde au Nicaragua, au Kosovo, en Palestine, en Afrique... Député européen, il a continué son travail humanitaire sur le monde des prisons. Témoin privilégié du XXe siècle, il a rédigé des rapports, envoyé de nombreuses lettres à sa famille, noté ses réactions à chaud. Il souhaitait tirer un livre de son expérience, il a disparu avant de pouvoir mener à bien ce travail. Maurice Goldring a terminé seul la rédaction qu'il avait commencée avec lui. Les opinions de Pierre Pradier feront sans doute grincer des dents. Il pouvait avec la même ardeur défendre un emprisonné d'Iparretarrak et condamner son combat. Il ne s'est jamais résigné.
Lu par : Agnès Hatt
Durée : 2h. 30min.
Genre littéraire : Histoire/géographie
Numéro du livre : 30587
Résumé:La conviction profonde de l'auteur est que la gauche tout entière peinera à se réformer si elle ne mène pas l'analyse approfondie de ce qu'ont été les engagements, le pouvoir et les meurtrissures du communisme. Les communistes ont combattu les barbaries, les guerres coloniales, les exploitations. Toutes les horreurs des adversaires. Sauf celles du communisme, qui se menaient en leur nom. Les nouvelles générations sont tentées par nos erreurs de jeunesse. On admire davantage les pétoires rouillées que les froids repentirs. Des colloques et des ouvrages se rappellent du communisme l'excitation et oublient les barbelés. Le même rouge est couleur du sang et du soleil. Nous sommes des milliers, peut-être des dizaines de milliers d'anciens militants révolutionnaires passés au réformisme. Nous formons une génération en train de disparaître. Sur ce qui s'est pratiqué en notre nom, avec notre soutien, nos justifications, nous devons témoigner, jusqu'au cimetière. Surtout jusqu'au cimetière, pour éviter que les oraisons funèbres ne soient la négation de ce que nous avons été.
Lu par : Sylvie Marsac
Durée : 4h. 23min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 12808
Résumé:Un pas en avant, deux pas en arrière. Constat peu glorieux ? "Fausse route" d'Élisabeth Badinter dresse un état des lieux des luttes féministes. Rappelant que la différence des sexes est un fait qui ne doit pas prédestiner aux rôles et aux fonctions, Élisabeth Badinter pointe, dénonce parfois, les contradictions d'un féminisme "obsédé par la problématique identitaire". Et l'auteur de poser la question : quels sont les réels progrès réalisés depuis quinze ans ? À étudier de près les phénomènes sociaux et comportementaux durant les deux dernières décennies, aussi bien dans le monde oriental que dans le monde occidental, on prend conscience de la pérennité d'une guerre des sexes, doublée d'une renaissance des stéréotypes sexuels. Au-delà de ce constat, Élisabeth Badinter décrypte la tendance insidieuse d'un nouveau féminisme qui a retrouvé les accents moralisateurs du judéo-christianisme, voire la naissance d'une "bien-pensance féminine" ou - pire - une dérive d'un féminisme guerrier. Qu'on ne se trompe pas : la guerre des sexes a toujours lieu. Élisabeth Badinter rappelle que "l'indifférenciation des sexes n'est pas celle des identités. C'est au contraire la condition de leur multiplicité et de notre liberté".
Superman est arabe: de Dieu, du mariage, des machos et autres désastreuses inventions
Haddad, Joumana
Lu par : Marie Catherine Covarel
Durée : 5h. 30min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 19724
Résumé:Faisant suite à J'ai tué Schéhérazade et écrit avec la même verve, ce livre de Joumana Haddad dénonce le système patriarcal qui sévit dans le monde arabe et qui s'enracine dans les trois religions monothéistes. En discriminant la femme au sein de la famille et dans la vie sociale, ces religions n'ont pas seulement favorisé le machisme mais l'ont aussi institutionnalisé et sacralisé. Machisme qui, sous les apparences de la force, de la confiance en soi, de l'aplomb, de la fierté individuelle ou clanique, traduit au contraire un profond sentiment d'insécurité et des peurs irrationnelles. En ce temps de grands bouleversements politiques dans cette région du monde, l'auteure insiste, en mariant confidences, réflexions, traits d'humour et échappées poétiques, sur cette idée que les luttes engagées ces deux dernières années pour la liberté et la dignité n'aboutiront à rien sans l'affirmation progressive d'une "nouvelle masculinité" arabe, c'est-à-dire sans l'établissement d'un rapport radicalement différent entre l'homme et la femme - et entre chacun d'eux et son propre corps.
Lu par : Jean Frey
Durée : 15h. 45min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 66894
Résumé:Comment empêcher les hommes de bafouer les droits des femmes ? En matière d’égalité entre les sexes, qu’est-ce qu’un « mec bien » ? Il est urgent aujourd’hui de définir une morale du masculin pour toutes les sphères sociales : famille, entreprise, religion, politique, ville, sexualité, langage. Parce que la justice de genre est l’une des conditions de la démocratie, nous avons besoin d’inventer de nouvelles masculinités : des hommes égalitaires, en rupture avec le patriarcat, épris de respect plus que de pouvoir. Juste des hommes, mais des hommes justes
Lu par : Martine Moinat
Durée : 2h. 44min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 16720
Résumé:En partant du postulat que la société évolue vers une indifférenciation des genres, la sociologue prône une réconciliation entre hommes et femmes, et en profite pour réfuter des idées reçues concernant les rapports entre les sexes.
Lu par : Manon
Durée : 2h. 10min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 37621
Résumé:Bien sûr, une main baladeuse dans une rame de métro, une remarque désobligeante en pleine rue, le harcèlement au travail et un viol caractérisé n'ont pas la même gravité. Mais ces actions s'enracinent dans la même culture virile. Le plafond de verre, l'infériorité des revenus à compétences égales, toutes ces inégalités de traitement n'en sont que les effets dérivés. Le mouvement #MeToo, loin d'être une chasse aux mâles, pose une seule question, décisive entre toutes : qu'est-ce qu'une femme dans les yeux des hommes du XXIe siècle ? Tenter d'y répondre nous plonge au coeur d'une des plus profondes contradictions de la modernité.
Lu par : Pierre Biner
Durée : 3h. 49min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 68043
Résumé:Mai 1968 a affranchi la sexualité de ses tabous et de ses archaïsmes. Pour le meilleur, mais aussi pour le pire, car avec cette "révolution" , les plus jeunes ont été entraînés dans une sexualité prématurée, reconnue aujourd'hui comme violente. Historienne, féministe engagée, Malka Marcovich a été témoin de ce qu'a représenté Mai 1968 pour toute une génération. Forte de cet héritage de liberté, mais aussi consciente des dérives, elle est allée à la rencontre de femmes et d'hommes qui ont souffert d'un climat d'abus sexuel, insidieux ou manifeste. Ce livre donne enfin la parole à ceux qui se sont trop longtemps tus et aborde de manière inédite un tournant fondamental dans l'histoire de nos sociétés.
Lu par : Suzanne Bettens
Durée : 6h. 22min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 20689
Résumé:La domination masculine est tellement ancrée dans nos inconscients que nous ne l'apercevons même plus, tellement accordée à nos attentes que nous avons du mal à la remettre en question. La description ethnographique de la société kabyle, véritable conservatoire de l'inconscient méditerranéen, fournit un instrument extrêmement puissant pour dissoudre les évidences et explorer les structures symboliques de cet inconscient androcentrique qui survit chez les hommes et les femmes d'aujourd'hui. Mais la découverte des permanences oblige à renverser la manière habituelle de poser le problème : comment s'opère le travail historique de déshistorisation ? Quels sont les mécanismes et les institutions, Famille, Eglise, Ecole, Etat, qui accomplissent le travail de reproduction ? Est-il possible de les neutraliser pour libérer les forces de changement qu'ils parviennent à entraver ?
Lu par : Rita Petrelli
Durée : 6h. 21min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 72410
Résumé:Un essai sur la condition féminine dans lequel l'auteure évoque les relations hommes-femmes, le féminisme ou la sexualité en convoquant des figures telles que Astrid Lindgren, Françoise Vergès, les anonymes du Queer Manifesto, Agnès Desarthes et Virginia Woolf, entre autres.
Lu par : BéatriceDelalande
Durée : 9h. 10min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 66620
Résumé:Soutiens-gorge rembourrés pour fillettes, obsession de la minceur, banalisation de la chirurgie esthétique, prescription insistante du port de la jupe comme symbole de libération : la " tyrannie du look " affirme aujourd'hui son emprise pour imposer la féminité la plus stéréotypée. Décortiquant presse féminine, discours publicitaires, blogs, séries télévisées, témoignages de mannequins et enquêtes sociologiques, Mona Chollet montre dans ce livre comment les industries du " complexe mode-beauté " travaillent à maintenir, sur un mode insidieux et séduisant, la logique sexiste au cœur de la sphère culturelle. Sous le prétendu culte de la beauté prospère une haine de soi et de son corps, entretenue par le matraquage de normes inatteignables. Un processus d'auto-dévalorisation qui alimente une anxiété constante au sujet du physique en même temps qu'il condamne les femmes à ne pas savoir exister autrement que par la séduction, les enfermant dans un état de subordination permanente. En ce sens, la question du corps constitue bien la clé d'une avancée des droits des femmes sur tous les autres plans, de la lutte contre les violences à celle contre les inégalités au travail.
Lu par : Marylène Marguerie
Durée : 7h. 21min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 69346
Résumé:« Les violences patriarcales sont le produit d’un système de croyances dans lequel les hommes doivent dominer. La masculinité est partout liée au pouvoir et au contrôle ; les garçons l’apprennent dans leurs familles, par les médias, leurs copains, les jeux, le sport. Et tout en apprenant qu’il faut être fort et puissant, ils apprennent aussi que ce qui est féminin vaut moins que ce qui est masculin. » « On ne naît pas homme, on le devient. » C’est en partant de ce postulat que Valérie Rey-Robert analyse la construction du genre. Selon elle, le principal problème des violences faites aux femmes est la virilité. Elle nous invite à nous questionner sur la socialisation des garçons et des filles, sur la masculinité et sa violence inhérente, sur nos stéréotypes de genre. Il appartient de déviriliser nos sociétés, pour que les hommes cessent de tuer leurs compagnes et leurs enfants, qu’ils cessent de se tuer entre eux, qu’ils cessent de s’automutiler. Ceci ne pourra passer que par un grand travail de prise de conscience et d’éducation. Une problématique qui nous engage toutes et tous.