Mammouth
Résumé
Comme les mammouths la classe ouvrière s'est éteinte, tel est le constat de Benassa, ouvrier de l'usine Supercavi et homme rustre au syndicalisme chevillé au corps. Partant de ce constat, une décision radicale sera prise. Cette dernière est prétexte pour Antonio Pennacchi à l'évocation de ses années de lutte syndicale, de grèves, de manifestations et d'occupation d'usine...
Lu par :
Bertrand Baumann
Genre littéraire:
Société/économie/politique
Mots-clés:
Classe sociale
/
Conditions sociales
/
Littérature italienne
/
Durée:
4h. 29min.
Édition:
Paris, Liana Levi, 2015
Numéro du livre:
29888
Produit par:
Bibliothèque Sonore Romande
ISBN:
9782867466496
Documents similaires
Lu par : Michel Guesdon
Durée : 1h. 48min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 76329
Résumé:Une analyse sociologique du mépris de classe et des inégalités sociales en France. L'auteure décrypte les comportements de la classe dominante, notamment durant le quinquennat d'Emmanuel Macron, et dénonce la dérive oligarchique du pouvoir.
Lu par : Anne Marguerie de Rotrou
Durée : 7h. 14min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 74683
Résumé:Un récit documentaire issu de la rencontre de l'écrivain avec des salariés en lutte occupant le site de leur employeur équipementier automobile. Après avoir recueilli des témoignages durant quatre ans, Arno Bertina reconstitue les étapes du démantèlement industriel et de la tragédie sociale dont ces personnes sont victimes, rendant hommage à leur fierté ouvrière.
La tête, la main et le coeur: la lutte pour la dignité et le statut social au XXIe siècle
Goodhart, David
Lu par : Jacques Zurlinden
Durée : 15h. 54min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 71377
Résumé:Le coronavirus a cruellement mis à nu l'aberrante hiérarchie des métiers : au sommet, les superdiplômés qui occupent des postes prestigieux et bien rémunérés ; à la base, les métiers vitaux mais en réalité méprisés et mal payés. Alors même que ce sont ceux-là, les infirmiers, les livreurs, les manutentionnaires... qui, pendant le confinement, ont fait tourner la société, quand les cadres sont restés chez eux, en télétravail. L'intelligence cognitive est devenue l'unique critère de sélection méritocratique - la Tête a pris le pouvoir, au détriment de la Main et du Coeur, et façonné la société en fonction de ses intérêts. Dans les années 1970, la plupart des élèves quittaient l'école sans qualification ; aujourd'hui 40 % des postes sont réservés aux diplômés du supérieur. L'inflation artificielle d'une "classe cognitive" sélectionnée sur ses diplômes universitaires a suscité une désillusion massive parmi la jeunesse diplômée et une frustration chez celle qui ne l'est pas. Pourtant, une société démocratique doit pouvoir reconnaître et rétribuer justement tous ses membres, y compris ceux qui ne veulent pas, ou ne peuvent pas, passer par de grandes études et des postes de cadre pour réussir dans la vie. David Goodhart prône un rééquilibrage en faveur des métiers qui privilégient des qualités humaines sous-estimées et par conséquent sous-payées, comme la sensibilité, l'empathie, la générosité, l'habileté manuelle. La Tête, la Main et le Coeur est l'histoire de cette nouvelle lutte sociale du XXIe siècle.
Lu par : Brigitte Paing
Durée : 9h. 35min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 70562
Résumé:Etre mendiant en Inde, c'est être plus pauvre qu'ailleurs. Mais être pauvre et intouchable, c'est subir à la fois la misère et le mépris. Pour connaître ce qu'on vit et ressent quand on est considéré comme la lie de la terre, un journaliste a appris l'hindi, s'est foncé la peau, les cheveux, et s'est mêlé au flot de ceux qui mangent à même un bout de papier et couchent à même la rue. Une enquête unique sur une des conditions les plus misérables du monde. Un témoignage sur les sentiments qu'éprouve un Européen jeté dans l'anonymat et l'humiliation. Un portrait sans complaisance de l'Inde.
Lu par : Annie Saby Aguila
Durée : 13h. 17min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 71525
Résumé:En quelques décennies, tout a changé. La France, à l’heure des gilets jaunes, n’a plus rien à voir avec cette nation une et indivisible structurée par un référentiel culturel commun. Et lorsque l’analyste s’essaie à rendre compte de la dynamique de cette métamorphose, c’est un archipel d’îless’ignorant les unes les autres qui se dessine sous les yeux fascinés du lecteur. C’est que le socle de la France d’autrefois, sa matrice catho-républicaine, s’est complètement disloqué. Jérôme Fourquet envisage d’abord les conséquences anthropologiques et culturelles de cette érosion, et il remarque notamment combien notre relation au corps a changé (le développement de pratiques comme le tatouage et l’incinération en témoigne) ainsi que notre rapport à l’animalité (le veganisme en donne la mesure). Mais, plus spectaculaire encore, l’effacement progressif de l’ancienne France sous la pression de la France nouvelle induit un effet d’« archipelisation » de la société tout entière : sécession des élites, autonomisation des catégories populaires, formation d’un réduit catholique, instauration d’une société multiculturelle de fait, dislocation des références culturelles communes (comme l’illustre, par exemple, la spectaculaire diversification des prénoms). À la lumière de ce bouleversement sans précédent, on comprend mieux la crise que traverse notre système politique : dans ce contexte de fragmentation, l’agrégation des intérêts particuliers au sein de coalitions larges est tout simplement devenue impossible. En témoignent, bien sûr, l’élection présidentielle de 2017 et les suites que l’on sait…
Lu par : Wanda Asnar
Durée : 10h. 19min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 75640
Résumé:Franco-Brésilien et correspondant du journal Le Monde, l'auteur a enquêté sur le président brésilien Bolsonaro pour retracer son parcours ainsi que les moments forts de son mandat. Il évoque la gestion de la pandémie de Covid-19, les immenses brasiers qui ont dévasté l'Amazonie, les tentatives de coup d'Etat ou les coups de sang à répétition.
Lu par : Claude Yersin
Durée : 51min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 74468
Résumé:Les femmes ont toujours eu recours à l'avortement, qu'il soit autorisé ou non, souvent au péril de leur vie. Si de nombreux pays ont rendu légale l'Interruption volontaire de grossesse (IVG) au cours des dernières décennies, ce droit difficilement acquis, pour et par les femmes, est aujourd'hui en pleine régression. Pourquoi l'avortement est-il encore autant sujet à débats ? Ghada Hatem retrace dans ce texte engagé les jalons de l'histoire complexe de l'avortement. Avorter : est-ce bien ou mal ? Loin de du jugement d'ordre moral, elle livre un manifeste en faveur du droit des femmes à disposer de leur corps !
Lu par : Michel Méron
Durée : 4h. 15min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 34808
Résumé:Un CV imaginaire, une fausse identité, et un crâne rasé. Steak Machine est le récit d'une infiltration totale de quarante jours dans un abattoir industriel en Bretagne. Geoffrey Le Guilcher a partagé le quotidien des ouvriers : les giclées de sang dans les yeux, les doigts qui se bloquent et les défonces nocturnes. Un univers où, selon un collègue de l'abattoir, "si tu te drogues pas, tu tiens pas". L'usine ciblée par le journaliste abat deux millions d'animaux par an. Une cadence monstrueuse qui mène inéluctablement au traitement indigne des hommes et des animaux.
Lu par : Danièle Duhamel
Durée : 7h. 10min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 75853
Résumé:A partir de nombreux témoignages venus de tout le territoire français de la part de jeunes de tout profil, la journaliste propose un état des lieux des difficultés auxquelles la jeunesse du XXIe siècle est confrontée, entre les crises écologique, politique, sanitaire et socio-économique. Elle oppose le dynamisme et les idéaux des nouvelles générations aux préjugés souvent portés à leur encontre.
Lu par : Henri Duboule
Durée : 14h. 33min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 15343
Résumé:Point de vu de l'éditeur : "Ce ne sont pas les camorristes qui choisissent les affaires, mais les affaires qui choisissent les camorristes. La logique de l'entreprenariat criminel et la vision des parrains sont empreintes d'un ultralibéralisme radical. Les règles sont dictées et imposées par les affaires, par l'obligation de faire du profit et de vaincre la concurrence. Le reste ne compte pas. Le reste n'existe pas. Le pouvoir absolu de vie ou de mort, lancer un produit, conquérir des parts de marché, investir dans des secteurs de pointe : tout a un prix, finir en prison ou mourir. Détenir le pouvoir, dix ans, un an, une heure, peu importe la durée : mais vivre, commander pour de bon, voilà ce qui compte. Vaincre dans l'arène du marché et pouvoir fixer le soleil." Gomorra explore Naples et la Campanie dominées par la criminalité organisée, sur fond de guerres entre clans rivaux et de trafics en tout genre : contrefaçon, armes, drogue et déchets toxiques..."
Lu par : Jacques Zurlinden
Durée : 9h. 25min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 20194
Résumé:Suite à une conversation dans un taxi new-yorkais avec un chauffeur pakistanais qui ne comprend pas qu'un pays puisse exister sans ennemis, Umberto Eco s'interroge. Après avoir constaté les ravages d'idéologies totalitaires telles que le nazisme ou le fascisme, la société actuelle ressent-elle la nécessité de se définir par rapport à un ennemi et de le diaboliser ? Les Etats renonceraient-ils, aujourd'hui, à l'opportunité de créer de nouveaux boucs émissaires pour renforcer le sentiment d'identité nationale et leur pouvoir ?
Lu par : Philippe Diserens
Durée : 15h. 4min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 20805
Résumé:«Se plonger dans les histoires de drogue est l'unique point de vue qui m'ait permis de comprendre vraiment les choses. Observer les faiblesses humaines, la physiologie du pouvoir, la fragilité des relations, l'inconsistance des liens, la force colossale de l'argent et de la férocité. L'impuissance absolue de tous les enseignements mettant en valeur la beauté et la justice, ceux dont je me suis nourri. Je me suis aperçu que la coke était l'axe autour duquel tout tournait. La blessure avait un seul nom. Cocaïne. La carte du monde était certes dessinée par le pétrole, le noir, celui dont nous sommes habitués à parler, mais aussi par le pétrole blanc, comme l'appellent les parains nigérians. La carte du monde est tracée par le carburant, celui des moeurs et des corps. Le pétrole est le carburant des moteurs, la coke celui des corps.» Après Gomorra, Roberto Saviano poursuit son travail d'enquête et de réflexion sur le crime organisé. Mais, cette fois, il sort du cadre italien pour penser à l'échelle mondiale. D'où le crime tire-t-il sa force ? Comment l'économie mondiale a-t-elle surmonté la crise financière de 2008 ? Une seule et même réponse : grâce à l'argent de la cocaïne, le pétrole blanc. Pour le comprendre, Extra pure nous convie à un voyage du Mexique à la Russie, de la Colombie au Nigeria, en passant par les Etats-Unis, l'Espagne, la France et, bien sûr, l'Italie de la ndrangheta calabraise. Au fil de cette exploration, l'auteur raconte avec une puissance épique inégalée ce que sont les clans criminels partout dans le monde. Et il va plus loin encore, car c'est tout le fonctionnement de l'économie qu'il démonte impitoyablement. Extra pure n'est ni une enquête ni un essai, ni un roman ni un récit autobiographique, mais tout cela à la fois et bien plus encore. Pour Roberto Saviano, c'est aussi l'occasion de s'ouvrir, de se confier, d'évoquer avec gravité et sincérité le danger et la solitude, le désir de mener une vie comme celle des autres et la détermination à poursuivre son combat.