Contenu

Louise de La Vallière

Résumé
Elle n'eut que deux passions dans son existence : Dieu et Louis XIV. Du roi d'abord, elle tomba follement amoureuse dès leur première rencontre, mais, dix ans plus tard, son amour exclusif et désintéressé la conduisit, par des chemins détournés, aux portes du Carmel. Favorite adulée et haïe par beaucoup, deux fois déjà elle avait voulu fuir le monde, mais le Roi-Soleil, venu en personne la reprendre au couvent, l'en avait empêchée, comme l'avait fait un peu plus tard Colbert, dépêché auprès d'elle pour la ramener de nouveau à la Cour. En 1674 cependant, sa décision est prise. Elle abandonne Versailles et l'infidèle, se retire chez les Carmélites du faubourg Saint-Jacques. Irrévocablement. Dans tout l'éclat de sa beauté, Louise Françoise de La Baume Le Blanc, duchesse de La Vallière, renonce définitivement aux vanités humaines. Elle a à peine trente ans, a donné au roi quatre enfants. Deux seulement ont survécu et ont été légitimés : la future princesse de Conti et le comte de Vermandois. Il lui reste trente-six années à vivre. Trente-six années exemplaires, de recueillement, de sérénité, de mysticisme, que ne viendront jamais troubler ni l'amertume ni les regrets.

Pas disponible en CD.

Genre littéraire: Biographie/témoignage
Mots-clés: Histoire
Durée: 7h. 51min.
Édition: Paris, Pygmalion, 1998
Numéro du livre: 26578
ISBN: 9782857045489
Collection(s): Grandes biographies
CDU: 944

Documents similaires

Lu par :
Durée : 11h. 9min.
Genre littéraire : Biographie/témoignage
Numéro du livre : 26081
Résumé:Au panthéon des hommes illustres, Bismarck, né en 1815, occupe une place singulière. Il domine par sa stature et ses succès la deuxième moitié du XIXe siècle, marquée par l'unité allemande dont il a été l'architecte de bout en bout. Après avoir vaincu l'Autriche-Hongrie en 1866, il récidive quatre ans plus tard avec la France, ce qui lui permet de proclamer l'Empire allemand, dominé par la Prusse, dont il est le chancelier depuis 1862. Il demeurera au pouvoir jusqu'en 1890, longévité rare qui l'apparente à Metternich auquel l'oppose sa conception dure « par le feu et le sang » de la diplomatie et de la politique. Pour mieux dominer l'Europe, ce pragmatique oriente les puissances vers la colonisation au congrès de Berlin, tandis qu'il révolutionne l'Allemagne en engageant le combat contre l'Eglise (Kulturkampf) et en posant les jalons d'une politique sociale d'envergure pour contrer la montée du socialisme. Afin de contenir la volonté de revanche de la France amputée de l'Alsace et de la Lorraine, il inaugure une nouvelle Sainte-Alliance, l'Entente des Trois Empereurs, qui ne survivra pas à sa chute. En reniant son héritage, Guillaume II précipitera l'Allemagne à sa perte.
Durée : 13h. 21min.
Genre littéraire : Biographie/témoignage
Numéro du livre : 26405
Résumé:Issu d'une famille proche des Beauharnais, Armand de Caulaincourt entre dans l'intimité de Bonaparte dont il devient l'aide de camp en 1800. Accusé à tort de complicité dans l'exécution du duc d'Enghien, il se coupe des royalistes et se rapproche encore de Napoléon qui le nomme grand écuyer, un des postes clés de la jeune cour impériale. D'une franchise égale à sa fidélité, ce diplomate né trouve un rôle à sa mesure comme ambassadeur à Saint-Pétersbourg. De 1807 à 1811, il tente de sauver l'alliance franco-russe, mais ne parvient pas à convaincre Napoléon qu'il va au devant d'une défaite cinglante en cas de conflit. La retraite de Russie lui ayant donné raison, il a le privilège d'accompagner l'Empereur battu lors de son retour à Paris. Devenu ministre des Affaires étrangères, il pousse en vain à la conclusion de la paix, puis obtient du tsar la souveraineté de l'île d'Elbe pour son maître vaincu. Revenu au ministère après les Cent-Jours, il quitte la scène politique après Waterloo et meurt en 1827. Son drame aura été de servir jusqu'au bout un homme dont il connaissait à la fois les défauts et les excès ; sa dignité, de ne s'être jamais abaissé au rang de courtisan servile.
Lu par : Nicole Roche
Durée : 16h. 12min.
Genre littéraire : Biographie/témoignage
Numéro du livre : 25797
Résumé:" Vous ne voulez pas me voir vivante, je vous dominerai après ma mort ! " aurait lancé Marie Talabot aux habitants de sa ville natale de l'Aveyron. Son mausolée, imposant monument de marbre blanc érigé en 1892, domine la vallée d'Olt, surplombant la ville et défiant les passants. Personnage au grand coeur, audacieuse et déterminée, pour les uns, parvenue et courtisane pour les autres, Marie Talabot intrigue et provoque toujours, fidèle à ce qu'elle fut de son vivant. Née en 1822, Marie-Anne Savy, partie de rien, devint l'une des femmes les plus riches et les plus connues de la France du Second Empire. Elle perd sa mère dès l'âge de cinq ans, connaît alors l'orphelinat, puis l'usine avant d'entrer au service d'une grande famille de la ville. En 1837, engagée par des notables marseillais, elle quitte l'Aveyron pour le Midi. Là, elle rencontre Paulin Talabot, polytechnicien, grand entrepreneur saint-simonien, et ingénieur visionnaire à l'origine de l'arrivée du chemin de fer en France. Domestique, puis compagne, et enfin épouse de Paulin, elle saura s'imposer dans la difficile société bourgeoise du XIXe siècle, sans jamais oublier son pays d'origine. Elle fera de leur château du Roucas Blanc, à Marseille, et de leur salon de la rue de Rivoli, à Paris, des lieux de rencontres très prisés, où se croiseront Eiffel, Stephenson, l'astronome Le Verrier, ou encore de nombreux artistes, comme Delacroix, Henner, Laurens ou Gavarni.
Lu par : Manon
Durée : 9h. 8min.
Genre littéraire : Biographie/témoignage
Numéro du livre : 39438
Résumé:Une biographie du brillant chef militaire qui accroît le territoire des Francs saliens, hérité de son père Childéric Ier en 481, jusqu'à devenir le premier roi chrétien du royaume des Francs.
Lu par : Manon
Durée : 12h. 53min.
Genre littéraire : Biographie/témoignage
Numéro du livre : 33742
Résumé:"Prince de l'ambiguïté", personnalité ondoyante, maître de l'équivoque, François Mitterrand a souvent déconcerté ses contemporains : vichyste et résistant, homme de droite devenu chef de la gauche, anticommuniste allié aux communistes, dénonciateur de la Ve République dont il finit par incarner comme personne les formes et les usages les plus discutables. Cet homme doublement enraciné dans sa Saintonge natale et dans son fief du Nivernais, aussi féru de littérature et d'histoire que de politique, sut cultiver le secret, dérouter ses partisans et se montrer un jouteur de première force, combatif mais patient, stratège jamais découragé par l'échec. Devenu Président, François Mitterrand a marqué en profondeur la vie politique française. Figure originale d'un monarque de gauche, il réussit à imposer l'alternance et, par là, à consolider la Constitution. S'il échoue à réaliser les espérances socialistes, il ouvre à la France le nouvel horizon de la construction européenne. Honni ou adulé, complexe et séduisant, il a suscité des fidélités inconditionnelles et des rancunes indélébiles. Chez lui, le privé et le public paraissent si intimement noués que l'un n'est intelligible qu'à la lumière de l'autre. Michel Winock les met en miroir pour explorer la vérité d'un enfant du siècle, qui a traversé les époques, les milieux et les idées sans jamais en renier aucun.
Lu par : Bernard Delannoy
Durée : 18h. 52min.
Genre littéraire : Biographie/témoignage
Numéro du livre : 10379
Résumé:Né d'un père fonctionnaire impérial, Honoré de Balzac est mis en nourrice et grandit loin d'une mère qui lui préfère un enfant illégitime. En 1814, sa famille s'installe à Paris. Après des études de droit, Honoré de Balzac entre dans l'étude de clerc de notaire de maître Guillonet Merville. Mais il refuse d'embrasser cette carrière et devient journaliste et romancier. Malgré tous ses efforts, il n'entrera jamais à l'Académie française. Impressionnant par son énergie et sa puissance de travail, Balzac a dominé le XIXe siècle et marqué l'histoire de la littérature. Il est l'inventeur du roman moderne, véritable genre total, à la fois historique, social et privé. 'La Comédie humaine', ensemble romanesque regroupant plus de deux mille personnages est à la fois une peinture réaliste de la société moderne et une tentative de saisir la diversité de l'espèce humaine : se voulant 'le secrétaire de la réalité', l'auteur répertorie les différents groupes sociaux et les étudie à la manière d'un scientifique. Le roman balzacien, qu'il soit adoré ou critiqué, demeure aujourd'hui incontournable ; certains personnages de 'La comédie humaine' comme le père Goriot, Rastignac ou César Birotteau sont devenus de véritables légendes littéraires.
Lu par : Fernande Guex
Durée : 22h. 55min.
Genre littéraire : Biographie/témoignage
Numéro du livre : 4726
Résumé:Après de médiocres études, ce frèle jouvenceau au visage austère quitte l'Ukraine et trouve un modeste emploi de bureau à Saint Pétersbourg, dans un ministère. Son éloignement de l'Ukraine et la nostalgie qui en résulte, lui inspirent les Veillées du hameau (1831-1832). Même s'il ne fut qu'un très médiocre employé, cette expérience lui inspirera une magnifique nouvelle, Le manteau (1843), dont le héros, Akaki Akakiévitch, est devenu l'archétype du petit fonctionnaire russe. Il devient ensuite professeur d'histoire à l'institut patriotique des jeunes filles, puis à l'université de Saint-Pétersbourg (1831 - 1835). Pendant cette période, il publie de nombreuses nouvelles, avec les recueils Arabesques et Mirgorod. En 1836, la pièce de théâtre, Le Revizor connaît un réel succès à Saint Péterbourg, applaudie par les libéraux et attaquée par les réactionnaires; Gogol se sent incompris, tout autant irrité par ceux qui le soutiennent que par ceux qui le critiquent : car tous simplifient et détournent sa pensée profonde, pensent qu'il attaque les institutions, d'une manière presque militante, alors qu'il ne veut dénoncer que les vices et les abus qui se trouvent en l'homme. En plein désarroi, il fuit et va commencer à aller et venir à travers l'Europe. Sur une idée de son ami Alexandre Pouchkine, il commence à écrire son grand roman, la pièce maîtresse de son oeuvre, Les Âmes mortes. Il essaye de le faire publier à Moscou en 1841; mais le comité moscovite de censure le refuse. Ce n'est qu'après une intervention des amis de l'auteur et plusieurs remaniements, que le livre paraîtra en 1842. Au-delà de l'escroquerie projetée par le héros, assez drôle - les âmes sont un terme administratif qui désigne les serfs, et la possession, très théorique, d'âmes mortes, peut se révéler tout à fait intéressante pour faire un emprunt garanti sur ces fameuses âmes... - ce roman est une description sans concession de la Russie profonde, une satire parfois impitoyable, mais où demeure sous-jacent, de manière permanente, le profond amour de Gogol pour la Russie. Les tribulations reprennent : Italie, France, Allemagne, etc. En 1848, il fait un pèlerinage à Jérusalem. Au fur et à mesure, sa santé se dégrade - et plus encore, la perception qu'il a de sa santé, car il se croit toujours beaucoup plus malade qu'il n'est - et son sentiment religieux s'exalte : il devient de plus en plus mystique. Rentré à Moscou, il rédige la seconde partie des Âmes mortes. Mais son état psychique et physique se dégrade sans cesse. Au début de février 1852, dans un moment de délire, il brûle dans le poêle de sa chambre, tous ses manuscrits inédits, dont la fin de seconde partie des Âmes mortes, semble t-il. Il meurt le 21 février, épuisé par les jeûnes. Il est enterré au cimetière de Novodevitchi à Moscou Russie.
Lu par : Bernard Delannoy
Durée : 12h. 52min.
Genre littéraire : Biographie/témoignage
Numéro du livre : 6363
Résumé:Auteur de Germinal, défenseur de Dreyfus : à ce double titre, Émile Zola demeure un des écrivains les plus populaires de notre littérature. Mais le connaît-on bien ? Le biographe de Maupassant et de Flaubert ressuscite ici toutes les facettes d'une étonnante personnalité : le jeune homme pauvre et ambitieux, le polémiste soutenant l'impressionnisme contre tous les sarcasmes, le romancier dont la vigueur et la véracité scandalisent le public bien-pensant. Le bourgeois laborieux, aussi, qui écrit à heure fixe et partage sa vie entre une épouse vieillissante et une jeune et jolie maîtresse. L'homme du "J'accuse", enfin, dont la mort précoce demeure une troublante énigme.
Lu par : Henriette Kunzli
Durée : 24h. 34min.
Genre littéraire : Biographie/témoignage
Numéro du livre : 14836
Résumé:Adulé par le peuple anglais, haï par les Français, couvert d'honneurs et mort au combat, Horatio Nelson fut l'ennemi le plus impitoyable que Napoléon Ier eut à combattre. La maladie, les blessures et la perte d'un bras n'empêchèrent pas ce fils de pasteur, mousse sujet au mal de mer et officier malingre servi par une chance insolente, de se forger un destin unique au XVIIIe siècle. La passion amoureuse que lui voua Lady Emma Hamilton, danseuse et épouse d'un ambassadeur, ajouta à la destinée de Nelson le romantisme sans lequel il n'eût été que le vainqueur d'Aboukir et de Trafalgar.
Lu par : Henriette Kunzli
Durée : 15h. 32min.
Genre littéraire : Biographie/témoignage
Numéro du livre : 6765
Résumé:Après une enfance à Metz, Paul Verlaine fait ses études à Paris et trouve un emploi à l'Hôtel de Ville. Il fréquente les salons et cafés littéraires de la capitale et fait la connaissance de nombreux poètes célèbres de son époque. Ces rencontres l'incitent à composer lui aussi des vers. Verlaine est d'un caractère timide, et cette faiblesse est aggravée par des deuils familiaux : il se tourne alors vers la boisson. La rencontre de Mathilde Maute, puis leur mariage en 1870, le détournent un temps de l'alcool. C'est alors que Verlaine croise le chemin d'Arthur Rimbaud dont il tombe littéralement amoureux. Il abandonne sa femme pour suivre Rimbaud en Angleterre et en Belgique. Mais les relations entre ces deux hommes trop différents sont orageuses : en 1873 Verlaine blesse Rimbaud avec un révolver et est condamné à deux ans de prison. Il y compose des poèmes emplis de mysticisme. Verlaine prend de bonnes résolutions mais ne les tient pas : il recommence à boire sitôt sorti de prison. Sa misère matérielle et physique devient de plus en plus profonde. Pourtant sa valeur poétique commence à être reconnue et lui vaut des appuis. En 1894, il est couronné "Prince des poètes" et se voit doté d'une pension. Cela ne l'empêche pas de tomber dans la misère la plus totale. Il meurt en 1896 à Paris.
Durée : 27h. 26min.
Genre littéraire : Biographie/témoignage
Numéro du livre : 24441
Résumé:Dans Orwell ou l'horreur de la politique, sans doute le meilleur essai consacré à la figure de George Orwell avec Orwell, anarchiste tory de Jean-Claude Michéa, Simon Leys affirme qu'il ne voit pas "un seul écrivain dont l'œuvre pourrait nous être d'un usage pratique plus urgent et plus immédiat". L'intérêt porté à cette vie ne saurait correspondre, aux yeux de l'auteur des Habits neufs du président Mao, "à une curiosité oiseuse" dans la mesure où "elle fut assurément moins importante que son œuvre, mais elle en fut garante". Ce désir de connaître cette biographie, Simon Leys considère qu'il est "satisfait de façon magistrale et définitive par l'étude de Bernard Crick". En effet, aucun livre n'est parvenu à proposer une vision de l'homme et de sa pensée politique plus complète et pénétrante que celui de Crick. Cet ouvrage de référence permet de parfaitement comprendre l'itinéraire de l'écrivain, le contexte historique dans lequel; s'inscrivirent l'œuvre, peut-être la plus importante de la pensée politique du XXe siècle, et sa difficile réception à une époque où faire preuve de liberté et de lucidité était impardonnable. La vie courte mais exceptionnellement riche de George Orwell montre qu'il était possible pour un intellectuel de parcourir la première moitié de ce siècle en s'opposant d'un même mouvement i l'imposture du totalitarisme et aux ravages du capitalisme.
Lu par : Marie Constant
Durée : 21h. 22min.
Genre littéraire : Biographie/témoignage
Numéro du livre : 32695
Résumé:Unanimement admirés, les films de Jean Renoir s'accordent mal au portrait jusqu'à présent dessiné de leur auteur, contrastés et divers quand l'homme est présenté d'un seul tenant. Le projet est né de ce constat, du désir de retracer l'histoire d'un des grands acteurs de son siècle, et d'une question jusqu'alors sans réponse : comment un même cinéaste a-t-il pu mettre en scène des classiques aussi dissemblables que Le Crime de M. Lange, La Grande Illusion et La Règle du jeu ou Le Fleuve ? À Renoir, ses admirateurs ont donné toujours raison. Enfant d'un immense peintre, combattant et mutilé de la Première Guerre, dandy fortuné dans les années vingt, proche des communistes dix ans plus tard, puis exilé volontaire à Hollywood, « inventeur » du cinéma aux Indes, « patron » de la Nouvelle Vague, écrivain enfin, tout cela est vrai, mais pourquoi alors refuser d'apprendre qu'au lendemain de la défaite de 1940 il s'habilla en pétainiste, ce après avoir revêtu une panoplie de mussolinien ? Comment refuser d'entendre qu'il livrait à chaque interlocuteur les mots que celui-ci espérait, aussi contraires fussent-ils à ceux prononcés quelques instants avant ? Que la méthode de cinéaste censément inventée par lui répondait à cette vérité qui établit que les théories naissent de la pratique, pas le contraire. Entre autres talents, Jean Renoir possédait celui, remarquable tout autant peut-être, de la communication. Epousant au plus près les soubresauts de son temps, il a inscrit son cinéma dans les pas de l'histoire, avant d'écrire lui-même sa légende et de devenir alors l'acteur d'un seul rôle, le sien. Si sa légende est belle, l'histoire l'est plus encore, qui offre de comprendre mieux un siècle, une personnalité et une œuvre, qui ainsi trouvent à s'accorder enfin.