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Les voleurs de rêves: cent cinquante ans d'histoire d'une famille algérienne

Résumé
'Je ne suis pas 'beurette', je me sens française jusqu'au bout des ongles, maisj'ai l'impression de manquer d'une dimension et je voudrais savoir d'où je viens' lui avait dit un jour sa fille. Alors l'auteur lui révèle l'histoire de ses ancêtres - telle que la lui ont transmise ses parents. Il la raconte avec, en toile de fond, la guerre d'occupation et le régime du sabre que connut l'arrière-grand-père Saad, le vieux taleb, la colonisation proprement dite que son père, ancien défenseur de Verdun. Il lui parle de sa propre enfance arabo-coloniale dans une famille polygame, de l'archaïsme du père autant que de son obstination à envoyer ses très nombreux enfants à l'école de la République, de ce que fit son adolescence insouciante et la guerre d'Algérie qu'il fit, malgré lui, comme soldat du contingent. Il lui dit son engagement dans l'ALN puis de la période des rêves fous de l'indépendance de l'Algérie et de ses premières dérives, qu'il vécut comme cadre syndical puis technicien de l'industrie.

Pas disponible en CD.

Genre littéraire: Biographie/témoignage
Durée: 13h. 1min.
Édition: Paris, Albin Michel, 2007
Numéro du livre: 23056
ISBN: 9782226176165
CDU: 960

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Lu par : Isabelle Perbost
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Résumé:En 1954, Mohammed Dib publie L’incendie, un texte qui deviendra un classique de la littérature francophone du Maghreb. Ce roman, qui fait partie de la trilogie inaugurée par La grande maison (1952) et clôturée par Le métier à tisser (1957), prolonge et complète le programme de l’auteur. Le lecteur retrouve ainsi le personnage d’Omar, jeune garçon de Tlemcen qui est témoin des bouleversements que connaît la société algérienne pendant les années 1930. En ce sens, le fil narratologique incarné par cet enfant transmet une idée de progression chronologique entre les deux premiers volumes de la trilogie qui dépasse clairement la simple mention des repères temporels historiques. C’est une impression de vécu qui ressort, à partir de la présence en filigrane d’Omar, comme si le lecteur pouvait participer aux expériences initiatiques du garçon. Cependant, la cohérence de la trilogie ne vient pas uniquement de ce choix narratologique de l’auteur. Il est aussi question dans ce texte d’un engagement politique consacré à la mise en lumière des souffrances du peuple algérien pendant ces années passées sous la colonisation française. À l’aube de la Seconde Guerre Mondiale, la tension entre les colons français et le peuple algérien ne cesse de s’intensifier et l’auteur choisit de focaliser son regard sur le milieu rural, où les propriétaires terriens, les cultivateurs et les fellahs s’affrontent. Cette décision participe au projet de montrer l’évolution politique et sociale de l’Algérie : « La grève des fellahs venait d’éclater. Arraché à soi, à son inertie, et entraîné tout d’abord très lentement, au sortir d’un long et lourd sommeil, le pays avança dans la vie. »[1]. La protestation des ouvriers agricoles face à la misère dans laquelle l’exploitation des colons les a submergés devient un élan dans la lutte du peuple pour sortir de l’oppression. L’incendie qui donne le titre au roman évoque aussi bien l’événement qui marque cet été 1939 dans Bni Boublen que la révolte qui commence à se développer dans les esprits des paysans algériens.
Lu par : Jacques Derouin
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Résumé:Sindbad le Marin, par la grâce du roman, renaît sous les traits d'un jeune homme aventureux et espiègle, dans l'Algérie d'aujourd'hui soumise aux caprices de Chafouin Ier. De la rive sud de la Méditerranée jusqu'à Damas, en passant par Rome, Paris, Alep ou Bagdad, cet amant des femmes et de la beauté se lance dans une quête éperdue du bonheur. Fable sur notre temps, conte cruel parfois, le roman relate la vie d'un homme à la recherche de l'amour absolu – un homme dont les rêves et les espérances finiront, avec le temps, par se teinter de nostalgie.
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Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
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Résumé:Omar, le jeune héros de La Grande Maison et de L'Incendie, est devenu un adolescent grave et réfléchi. Il fait son apprentissage chez les tisserands. C'est dans un sous-sol à l'air raréfié, où la misère montre son visage émacié, qu'il va le mieux approcher du malheur secret de son pays. Nous sommes en 1940 et la guerre est encore trop loin pour que sa rumeur parvienne aux oreilles du jeune Omar. Mais il écoutera les interminables discussions entre les tisserands toujours à l'affût d'une espérance ; il apprendra combien il est difficile au sein d'une communauté écrasée par le labeur, la faim, le dénuement, de relever le visage quand le soleil même le blesse. Dans un décor déjà familier aux lecteurs de Mohammed Dib, c'est tout un peuple qui tend la main non pour mendier mais pour saisir une autre main fraternelle.