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Ce qu'ils n'ont pas pu nous prendre

Résumé
Lina est une jeune Lituanienne comme tant d'autres. Très douée pour le dessin, elle va intégrer une école d'art. Mais une nuit de juin 1941, des gardes soviétiques l'arrachent à son foyer. Elle est déportée en Sibérie avec sa mère et son petit frère, Jonas, au terme d'un terrible voyage. Dans ce désert gelé, il faut lutter pour survivre dans les conditions les plus cruelles qui soient. Mais Lina tient bon, portée par l'amour des siens et son audace d'adolescente. Dans le camp, Andrius, 17 ans, affiche la même combativité qu'elle.
Durée: 10h. 43min.
Édition: Paris, Gallimard, 2011
Numéro du livre: 20158
ISBN: 9782070635672
Collection(s): Scripto

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Lu par : Alain Burnand
Durée : 8h. 11min.
Genre littéraire : Biographie/témoignage
Numéro du livre : 18979
Résumé:Un jour, Sue Hubbell, biologiste de formation, ayant travaillé comme bibliothécaire, lasse de vivre en marge de la société de consommation de l'Est américain, décide de changer de vie. Avec son mari, elle part à la recherche d'un endroit où ils pourraient vivre loin des villes, suivant l'exemple du poète Thoreau. Après avoir cherché, ils trouvent cette ferme dans les monts Ozark, au sud-est du Missouri, et, ne connaissant rien à l'agriculture ni à l'élevage, ils décident de créer une "ferme d'abeilles ". Alors commence pour Sue Hubbell une aventure dont elle n'imagine pas les conséquences. Les saisons, les années passent, maintenant dans la solitude car son mari l'a quittée, et cette femme qui n'avait de la nature qu'une connaissance théorique découvre lentement l'immensité de l'univers qu'elle s'est choisi : sur ces quelques hectares de collines où, depuis la disparition des Indiens Osages, aucun être humain ne s'est vraiment arrêté, la vie a établi ses lois et ses règles, tissant un réseau de dépendances entre tous les habitants : les plantes, les insectes, les araignées, les serpents, les oiseaux, les mammifères, et même les parasites et les bactéries. L'entrée dans ce monde n'est pas simple. Pour Sue Hubbell, c'est un véritable bouleversement. Elle qui croyait- par son éducation, par ses études- tout savoir de la vie animale découvre sur ces arpents de terre que la vie naturelle est un bien meilleur professeur, parce qu'elle laisse le savoir germer et mûrir comme tout ce qui est vivant et vrai. (J.-M. G. Le Clezio)
Lu par : Jean Frey
Durée : 3h. 48min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
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Résumé:" Quand j'écrivis les pages suivantes, ou plutôt en écrivis le principal, je vivais seul, dans les bois, à un mille de tout voisinage, en une maison que j'avais bâtie moi-même, au bord de l'Etang de Walden, à Concord, Massachusetts, et ne devais ma vie qu'au travail de mes mains. J'habitai là deux ans et deux mois. A présent me voici pour une fois encore de passage dans le monde civilisé. "
Lu par : Marie Meylan
Durée : 1h. 35min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 20770
Résumé:Épris de vie sauvage et de liberté, Thoreau avait l'habitude de marcher plus de quatre heures par jour à l'époque où il vivait seul dans la forêt jouxtant le lac Walden. Marcher, court texte écrit en 1862, est à la fois une apologie de la flânerie, un appel à la communion avec la nature et un manuel essentiel d'initiation à la philosophie.
Durée : 15h. 4min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 19655
Résumé:Tant apprécié par Proust et par Gide qui tous deux envisagèrent de le traduire, le chef-d'œuvre littéraire de Henry D. Thoreau n'a jamais obtenu la traduction en français qui rendrait justice à sa richesse et à sa complexité. Rédigé à partir d'une conférence donnée pour expliquer le sens de son séjour dans les bois de Concord (Massachusetts), l'essai a été longuement retravaillé entre 1847 et 1854. Il a été réécrit 8 fois, chaque nouvelle version bénéficiant d'ajouts empruntés au Journal et de formulations plus proches de ce que Thoreau cherchait à dire au sujet de son immersion dans la nature, de son refus de la tradition tout autant que du monde moderne. Le ton employé par cette figure excentrique de la littérature américaine est volontiers provocateur lorsqu'il exprime son refus d'une société trop préoccupée de commerce et d'argent. Thoreau ne veut pas une communication simple, univoque, mais joue sur les mots, retrouve des sens oubliés, voire imagine une étymologie, afin de faire entendre bien plus que le sens commun, au risque d'une obscurité qu'il accepte, si c'est le prix à payer pour s'approcher au plus près de sa vérité intime. C'est dire que cette œuvre longuement mûrie s'est forgé une langue noueuse, surchargée d'intertextualité et d'allusions culturelles à la vie du XIXe siècle américain et qu'elle est parfois difficile à interpréter.
Lu par : Geneviève Roy
Durée : 1h. 45min.
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Résumé:« Je suis veuf, Sylvie est morte le 12 novembre, c'est bien triste, cette année on n'ira pas faire les soldes ensemble. Elle est partie discrètement sur la pointe des pieds, en faisant un entrechat et le bruit que fait le bonheur en partant. Sylvie m'a quitté, mais pas pour un autre. Elle est tombée délicatement avec les feuilles. On discutait de la couleur du bec d'un oiseau qui traversait la rivière. On n'était pas d'accord, je lui ai dit tu ne peux pas le voir, tu n'as pas tes lunettes, elle ne voulait pas les mettre par coquetterie, elle m'a répondu je vois très bien de loin, et elle s'est tue, définitivement. J'ai eu beaucoup de chance de la rencontrer, elle m'a porté à bout de bras, toujours avec le sourire. C'était la rencontre entre une optimiste et un pessimiste, une altruiste et un égoïste. On était complémentaires, j'avais les défauts, elle avait les qualités. Elle m'a supporté quarante ans avec le sourire, moi que je ne souhaite à personne. Elle n'aimait pas parler d'elle, encore moins qu'on en dise du bien. Je vais en profiter, maintenant qu'elle est partie. » Jean-Louis Fournier souhaitait mourir le premier, il a perdu. Sa femme partie, il n'a plus personne avec qui parler de lui. Alors pour se consoler, ou pour se venger, en nous parlant d'elle, il nous parle de lui.
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Lu par : Gérard Pliquet
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Résumé:Un récit collectif d'historiens en 140 dates, des temps préhistoriques aux attentats de 2015, narrant l'histoire d'une France en lien avec le reste du monde, revisitant la mémoire du roman national en l'élargissant dans une conception pluraliste de l'historiographie.
Lu par : Manon
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Genre littéraire : Biographie/témoignage
Numéro du livre : 29137
Résumé:Beyrouth, Liban, 1979. La guerre fait rage. Antoine appartient à la résistance libanaise. Il a 18 ans et se bat depuis 3 ans. Il est touché par balle, frôle la mort de justesse et perd l'usage de ses jambes. Il rêve de pouvoir remarcher, mais très vite il se rend à l'évidence. Profiter de l'instant présent devient une priorité dans sa vie. Dans ce livre, je vous raconte comment j'ai pu grâce à ma détermination et mon désir, surmonter cette épreuve de vie. Le handicap ne m'a pas empêché de créer une famille, d'avoir mes deux enfants, de parcourir le monde en vélo, de sauter en parachute, de traverser la méditerranée en pirogue, de créer mon entreprise et surtout de donner sens à ma vie.
Lu par : Frédéric Pajak
Durée : 2h. 36min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 15932
Résumé:Lui à la plume, elle au fusain: Frédéric Pajak et Lea Lund racontent un quart de siècle de vie amoureuse. Un étrange voyage. C'est peu dire qu'ils ne se ressemblent pas: «Elle aime la musique, j'aime la lecture. Elle aime bouger, j'aime rester vissé sur une chaise. Elle aime sortir, j'aime rentrer, etc.» Mais, au-delà des considérations sur le lent délitement d'un couple, comme toujours avec Pajak, c'est l'art de la digression qui fait tout le charme de l'ouvrage. On passe ainsi de la vie désespérante de Paul Lafargue - gendre de Marx qui perdra ses trois enfants avant de se suicider avec son épouse en banlieue parisienne - aux conquêtes italiennes de Stendhal, d'un aphorisme déroutant de Karl Kraus - «L'Egypte, ça ne serait pas tellement loin. Mais pour arriver jusqu'à la gare»... - aux charmes des Abruzzes hors saison. Bref, un réjouissant coq-à-l'âne, rehaussé par les dessins décalés de Lea Lund - la pyramide du Louvre pour illustrer la haine de Paris nourrie par Stendhal...