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La République

Résumé
Référence obligée en philosophie politique, La République constitue à la fois une forme d'utopie, décrivant une cité idéale gouvernée par les sages, et une critique sans appel de la démocratie grecque. Le lecteur contemporain ne peut s'empêcher d'établir un rapprochement entre la représentation platonicienne du gouvernement des hommes, réservé aux plus savants, et la conception républicaine du recrutement des élites, exerçant des fonctions publiques dans le cadre de structures technocratiques. Bien que les plus compétents ne soient pas aujourd'hui nécessairement les plus sages, la captation du pouvoir par les meilleurs procède encore d'un même principe aristocratique.
Durée: 24h. 51min.
Édition: Paris, Garnier-Flammarion, 1966
Numéro du livre: 18226
Collection(s): GF Texte intégral
CDU: 100

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Genre littéraire : Philosophie/religion/spiritualité
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Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 15182
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Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
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Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
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Résumé:Le roman anonyme de "Robert le Diable" est attachant par la variété de ses épisodes et de son inspiration. Autour du thème central du repentir et du rachat du héros condamné au crime par sa naissance diabolique se développent des scènes de combat qui apparentent l'oeuvre à la littérature épique ; des scènes d'amour, un amour longtemps tu de la princesse pour cet inconnu qu'elle soupçonne d'être un vaillant chevalier malgré sa vie misérable ; des scènes de la vie quotidienne, cour de l'empereur, tumulte des rues, us et coutumes du palais pontifical. Le tout s'achève par un coup de théâtre bien préparé où le vainqueur des Turcs confond l'imposteur qui prétendait épouser la princesse, avant de se retirer dans un ermitage où il meurt en odeur de sainteté. Le merveilleux, qui n'est ni profane, ni celtique, ajoute au charme de cette histoire au récit habilement mené par un écrivain pleinement maître de son métier.
Lu par : Claude Fissé
Durée : 16h. 24min.
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Résumé:... Récits fantastiques, fables de vampires, histoires de doubles et de sortilèges, ce recueil évoque par bien des traits une taverne allemande d'Hoffmann, avec ses monstres inquiétants et ses fantômes grinçants. On y retrouve, en effet, les thèmes chers à la première génération romantique, et notamment sa fascination pour le fantastique venu d'Ecosse ou de Rhénanie. A ceci près, cependant, que Théophile Gautier imprime sa marque propre à cet univers trouble de la rêverie humaine : chaque récit reçoit un supplément d'angoisse et de surnaturel qui renforce sa dimension fantastique et l'agrémente d'un surcroît de mystère. L'un des proches de Théophile Gautier avait affirmé que "c'était peu de dire qu'il était superstitieux, il était la superstition même..." Ces Contes et récits fantastiques en sont la parfaite illustration. Derrière le bon vivant se cache en fait un homme taraudé par les sombres figures de l'irrationnel. A sa manière, peut-être, un devancier du Breton de Nadja, lequel dénonce la vanité de "la conventionnelle opposition de la folie et de la raison qui se refuse à faire la part de l'irrationnel".
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Résumé:Contient "Zadig ; le Monde comme il va ; Memnon ; Lettre d'un Turc ; Micromégas ; Songe de Platon ; les Deux consolés ; Histoire des voyages de Scarmentado ; Candide ; Histoire d'un bon bramin ; le Blanc et le noir ; Jeannot et Colin ; Pot-pourri ; Petite digression ; Aventure indienne ; l'Ingénu ; l'Homme aux quarante écus ; la Princesse de Babylone ; les Lettres d'Amabed ; le Taureau blanc ; le Crocheteur borgne ; Éloge historique de la Raison ; Histoire de Jenni ; les Oreilles du comte de Chesterfield ; Aventure de la Mémoire ; Cosi-Sancta".
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Résumé:En se réveillant un matin après des rêves agités, Gregor Samsa se retrouva, dans son lit, métamorphosé en un monstrueux insecte. Il était sur le dos, un dos aussi dur qu'une carapace, et, en relevant un peu la tête, iI vit, bombé, brun, cloisonné par des arceaux plus rigides, son abdomen sur le haut duquel la couverture, prête à glisser tout à fait, ne tenait plus qu'à peine. Ses nombreuses pattes, lamentablement grêles par comparaison avec la corpulence qu'il avait par ailleurs, grouillaient désespérément sous ses yeux. « Qu'est-ce qui m'est arrivé ? » pensa-t-il. Ce n'était pas un rêve. Sa chambre, une vraie chambre humaine, juste un peu trop petite, était là tranquille entre les quatre murs qu'il connaissait bien. Au-dessus de la table où était déballée une collection d'échantillons de tissus - Samsa, humble et travailleur, était représentant de commerce - on voyait accrochée l'image qu'il avait récemment découpée dans un magazine et mise dans un joli cadre doré. Elle représentait une dame munie d'une toque et d'un boa tous les deux en fourrure et qui, assise bien droite, tendait vers le spectateur un lourd manchon de fourrure où tout son avant-bras avait disparu. Le regard de Gregor se tourna ensuite vers la fenêtre, et le temps maussade - on entendait les gouttes de pluie frapper le rebord en zinc - le rendit tout mélancolique. « Et si je redormais un peu et oubliais toutes ces sottises ? » se dit-il ; mais c'était absolument irréalisable, car il avait l'habitude de dormir sur le côté droit et, dans l'état où iI était à présent, il était incapable de se mettre dans cette position. Des malentendus familiaux aux problèmes professionnels, tous les ennuis s'accumuleront pour alimenter cette gigantesque vie d'insecte...
Durée : 7h. 3min.
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Résumé:Dédié à Laurent de Médicis, "Le Prince" est une oeuvre nourrie par l'expérience d'ambassadeur de son auteur. Machiavel y définit les fins du gouvernement : sur le plan extérieur, maintenir à tout prix son emprise sur les territoires conquis ; sur le plan intérieur, se donner les moyens de rester au pouvoir. Parce que les hommes sont égoïstes, le prince n'est pas tenu d'être moral. Il doit être craint en évitant de se faire haïr par le peuple. La réduction de Machiavel au machiavélisme est cependant trop simpliste. On peut même lire Le Prince comme une des premières oeuvres de science politique, l'auteur ne cherchant qu'à décrire les mécanismes du pouvoir, à la manière du physicien qui détermine les lois de la gravitation. Rousseau ou encore Spinoza ont même pensé que Le Prince s'adressait en vérité au peuple pour l'avertir des stratégies utilisées par les tyrans. Oeuvre géniale dans son ambiguïté, Le Prince peut donc être lu soit comme un traité de gouvernement à l'usage du despote, soit comme un ouvrage de science, voire comme une critique déguisée du despotisme.
Durée : 16h. 26min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 14128
Résumé:C'est en 1833 que Stendhal fit copier de vieux manuscrits italiens, récits violents d'aventures ayant réellement eu lieu dans l'Italie de la Renaissance. Il était alors consul de France à Civita-Vecchia, où l'ennui l'accablait. La composition des chroniques visait à faire revivre l'Italie qu'il aimait, celle des passions et de l'égotisme, et à le consoler de la platitude de ses contemporains...