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Le portique: roman

Résumé
Quatrième de couverture : Professeur de lettres dans un collège, Sébastien dresse à quarante-cinq ans le bilan de sa vie. Ses deux grands enfants ont quitté le foyer familial où il vit désormais avec sa femme qu'il aime. Jusqu'alors, il a toujours vécu en accord avec les choses de la vie. Il les savourait dans leur fugacité. C'est dans la capacité de goûter chaque instant que réside pour lui le bonheur. Un jour cependant, il a un malaise en classe, une fêlure est survenue : " Un vertige, un malaise sourd, et tout de suite on sent que ça ne passera pas comme ça. " Un sentiment diffus l'envahit alors, un vide, une inquiétude qu'il a du mal à comprendre. Pour se défaire de ce mal-être, il entreprend une réflexion douce-amère sur le sens de la vie, du temps qui passe.
Durée: 2h. 30min.
Édition: Monaco, Ed. du Rocher, 1999
Numéro du livre: 12918
ISBN: 9782268033242

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Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
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Résumé:« Mais la minute qui compte, c'est tout à la fin. Les gestes se sont alentis, le coiffeur vous a délivré du tablier de nylon, qu'il a secoué d'un seul coup, dompteur fouetteur infaillible. Avec une brosse douce, il vous a débarrassé des derniers poils superflus. Et l'instant redouté arrive. Le coiffeur s'est rapproché de la tablette, et saisit un miroir qu'il arrête dans trois positions rapides, saccadées : sur votre nuque, trois quarts arrière gauche, droite. C'est là qu'on mesure soudain l'étendue du désastre... Oui, même si c'est à peu près ce qu'on avait demandé, même si l'on avait très envie d'être coiffé plus court, chaque fois on avait oublié combien la coupe fraîche donne un air godiche. Et cette catastrophe est à entériner avec un tout petit oui oui, un assentiment douloureux qu'il faut hypocritement décliner dans un battement de paupières approbateur, une oscillation du chef, parfois un "c'est parfait" qui vous met au supplice. Il faut payer pour ça. »
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Résumé:«Dans la liste des précautions oratoires, celle-ci occupe une place à part. Elle souhaite jouer la surprise par sa forme, une vulgarité appuyée qui aurait pour mission de gommer à l'avance le pire des soupçons : une pensée réactionnaire. L'interlocuteur ne doit pas se récrier avant la remarque promise. Mais une petite réticence aux commissures des lèvres signifiant "Toi, passer pour un vieux con ! ?" semble bienvenue. Elle était espérée.» Traquant les apparentes banalités de nos discours, nos petites phrases toutes faites, Philippe Delerm révèle pour chacune un monde de nuances, de petits travers, de rires en coin. La vérité de nos vies, en somme. Tour à tour attendri, moqueur ou mélancolique, il s'attache aux détails qui nous dévoilent un monde. Des mots qui nous échappent, des instants vécus par tous.
Durée : 1h. 41min.
Genre littéraire : Essai/chronique/langage
Numéro du livre : 67915
Résumé:Il y a les gestes qui disent l’embarras, d’autres la satisfaction de soi, certains encore le simple plaisir d’exister, là maintenant, sur cette terre. Mais tous nous révèlent, dans nos gloires comme nos petitesses, nos amours comme nos détestations : le selfie, geste roi de nos vies modernes ; le « vapotage », qui relègue l’art de fumer à un plaisir furtif, presque honteux ; les hommes de pouvoir qui se grattent le dessous de leur chaussette ; cette façon qu’on a parfois de tourner le volant avec la paume de la main bien à plat ; un verre qu’on tient à la main sans le boire… À lire Philippe Delerm, on se dit souvent : « Mais oui, bien sûr, c’est exactement cela ! » Mais lui seul aura su décrire ces gestes du quotidien avec tant de finesse et de vérité – tant de profonde analyse de la nature humaine.
Lu par : Emanuelle Ravier
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Genre littéraire : Contes et légendes
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Résumé:'Je suis heureux. Est-ce que ça va durer ? Voilà le sujet de ce livre. Ce sera un thriller, le plus authentique du siècle. Je suis cerné de toutes parts, et jusqu'au fond de mon terrier. Sur chaque page va planer une menace de mort ou de cancer, d'accident de voiture, de mal de vivre, simplement. Mais je suis fort,j'ai plein de munitions, je vous en parlerai. Si la menace se précise, vous la vivrez au coeur de mon sang, de mon encre. Sij'en réchappe, nous partagerons le butin. Peut-être ...'
Lu par : Jane Savigny
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Résumé:On dit que la vie n'est pas simple et que le bonheur est rare. Pour Philippe Delerm, il tient en trente-quatre "plaisirs minuscules". Il évoque ici tour à tour, sous forme de petites séquences, la satisfaction immense qu'il tire tantôt de petits gestes insignifiants, tantôt d'une bienheureuse absence de gestes. Toutes les saisons sont évoquées dans ce petit ouvrage délicieux qui s'apparente presque à un manuel du bonheur à l'usage des gens trop pressés. Les plaisirs de la table y ont une place privilégiée et, tout comme les plaisirs d'un autre ordre, font ressurgir avec humour et nostalgie l'univers de l'enfance, chez le narrateur comme chez le lecteur, rendus complices par la merveilleuse banalité des situations décrites. Grâce à ce traité de vie simple, Delerm nous rappelle que prendre le temps, socialement ou à part soi, n'est pas une perte de temps. Certaines séquences sont toutefois ambiguës, comme celle sur Le Dimanche soir. S'ouvrant sur la description d'une joie, elles s'achèvent avec gravité sur une sensation douloureuse, comme pour nous rappeler que le bonheur, s'il n'est pas rare, est tout de même précieux.
Lu par : Bertrand Baumann
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Lu par : Serpolier
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Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
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Résumé:Des textes courts. Ce sont des enregistrements pirates, des expressions, des bribes de phrases happées au passage, des scènes filmées à la dérobée dans la rue, dans des endroits publics, quais de gare, wagons de métro, places de marchés, plages. Parfois c'est simplement un bruit, un graffiti. Philippe Delerm pose sur ces éclats d'humanité un regard amusé qui débusque la saveur de l'instant. Comme dans les tableaux du peintre vénitien Longhi qui font l'objet du premier et de l'ultime texte du recueil, les révélations viennent des signes, des comportements les plus infimes, volés au quotidien.
Lu par : Monique Evenot
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Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
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Résumé:« Je n’ai pas l’impression d’avoir été enfant, adolescent, homme d’âge mur, puis vieux. Je suis à la fois enfant, adolescent, homme d’âge mûr, et vieux. C’est sans doute un peu idiot. Mais ça change tout. » Être riche, à chaque époque de notre existence, de tous les moments qu’on a vécus, qu’on vit, qu’on vivra encore : c’est cela, la vie en relief. Voir ses souvenirs et ses sensations non pas additionnés les uns aux autres, mais comme démultipliés, à l’infini. Vivre comme si c’était la première fois. Trouver de la beauté dans l’ordinaire des choses. Aimer vieillir, écouter le bruit du temps qui passe. Ce livre est un aboutissement : celui d’une carrière, celui d’une vie d’homme. Certainement un des plus grands livres de Philippe Delerm.
Lu par : Manon
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Résumé:Sans doute, ce nouveau recueil est-il particulièrement "solaire", invités que nous sommes à goûter au plaisir transgressif du mojito, à se faire surprendre par une averse, à tremper nos lèvres dans la perfection transparente de la pastèque... Mais chez Philippe Delerm, le soleil ne va jamais sans pluie, et le bonheur sans mélancolie. Grand lecteur de Jules Renard, l'auteur le cite en exergue : "Le vrai bonheur serait de se souvenir du présent". Ce présent qui ne cesse de s'échapper, bien sûr, et dont nous avons déjà la nostalgie alors même que nous le vivons. Voici quelques exemples de ces textes. "Tendre est la vie cruelle" : sur l'amour fragile de deux personnes qui, à près de 60 ans, ont plus de passé que d'avenir à vivre ensemble, mais qu'un baiser volé va rappeler à leur adolescence. "On ne peut pas être plus près, plus chauds, plus confondus. Et pourtant c'est le fragile qu'on sent." Le bonheur de "Danser sans savoir danser" : on n'a jamais été de ceux qui fréquentent les boîtes de nuit. On admirait ceux qui, sur les pistes de danse, évoluaient si facilement. Mais un jour, à un mariage, "on choisit de danser. Danser, c'est un grand mot. On bouge comme un ours. Mais ce n'est pas grave. On a passé l'âge des susceptibilités. Chance, ça commence par un twist. On peut jouer son insuffisance au deuxième degré, en pliant les genoux, avec un mouvement de bras qui ne donne pas le change, mais semble se moquer de toute une époque - la nôtre." "Le mensonge de la pastèque" : "Elle est trop belle. Etrange. Est-ce qu'on la boit, est-ce qu'on la mange ? Elle est comme une fausse piste du désir. (...) La mangue et la goyave ont goût de mangue et de goyave. La pastèque n'a goût de rien et c'est donc elle qu'on désire en vain. Elle est la perfection de son mensonge (...) Elle n'est qu'un mirage de la chaleur et de l'été."