Portes ouvertes: récit
Résumé
A Palerme, en 1937, un homme tue: un triple crime, des meurtres ignobles. On est sous le fascisme, la peine de mort existe, il n'y a qu'à l'appliquer. Un juge s'y oppose, convainc le jury, brise ainsi sa carrière. " C'est une histoire qui a vraiment eu lieu et que j'ai traitée très librement... " dit Sciascia. Après Hugo, Tolstoï, Camus... un autre écrivain contre la peine de mort.Sciascia ne sort pas de sa manière habituelle, reconstruisant, en même temps que le fait divers et le procès, un certain milieu palermitain une certaine année de l'ère fasciste.
Lu par :
Mousse Reymond
Genre littéraire:
Roman : au sens large et aventures
Durée:
2h. 42min.
Édition:
Paris, Fayard, 1989
Numéro du livre:
10161
Produit par:
Bibliothèque Sonore Romande
ISBN:
9782213023700
Collection(s):
De l'Italie
Documents similaires
Lu par : Bernard Delannoy
Durée : 4h. 6min.
Genre littéraire : Policier/épouvante
Numéro du livre : 13229
Résumé:Quatrième de couverture : un brave pharmacien d'une petite ville de Sicile est assassiné au cours d'une partie de chasse, ainsi que son compagnon le docteur Roscio. Un ami du docteur, le professeur Laurana, n'aura de cesse qu'il n'ait découvert l'auteur et les mobiles du crime - qui ne vise en fait que le seul Roscio...
Lu par : Bertrand Baumann
Durée : 4h. 27min.
Genre littéraire : Policier/épouvante
Numéro du livre : 15769
Résumé:« Jules César Vanini, qui fut brûlé comme hérétique, reconnaissait la grandeur de Dieu dans la contemplation d'une motte de terre ; d'autres dans celle du firmament. Moi, c'est dans l'imbécillité que je la reconnais : il n'est rien de plus profond, de plus abyssal, de plus vertigineux, de plus inaccessible... Sauf qu'il ne faut pas trop contempler... ».
Lu par : Bertrand Baumann
Durée : 2h. 35min.
Genre littéraire : Policier/épouvante
Numéro du livre : 15701
Résumé:La Disparition de Majorana évoque un fait réel survenu en 1938 en Italie, pendant le fascisme : un jeune savant sicilien particulièrement doué, très avancé dans des recherches de physique nucléaire, disparaît mystérieusement. La police conclut au suicide. Sciascia reprend toutes les données de l'affaire et conduit pas à pas le lecteur vers une autre hypothèse, extrêmement troublante.
Lu par : Anne Salem-Marin
Durée : 1h. 53min.
Genre littéraire : Policier/épouvante
Numéro du livre : 6692
Résumé:Les coups de feu, il les entendit, lui sembla-t-il, dans un temps incommensurablement antérieur à l'instant où il se sentit touché. Il tomba en pensant : on tombe par précaution et par convention. Il pensait pouvoir se relever, mais il n'y réussit pas. Il se souleva sur un coude. La vie s'en allait, fluide, légère ; la douleur avait disparu. Au diable la morphine, pensa-t-il. Et tout était clair, à présent : Rieti avait été abattu parce qu'il avait parlé avec lui... Une mystérieuse association subversive, des crimes inexpliqués, et l'enquête d'un commissaire de police amoureux de la gravure de Dürer, Le Chevalier, la Mort et le Diable. Ce récit est l'un des derniers textes écrits par Sciascia : derrière l'intrigue policière serrée et l'atmosphère étouffante du "thriller", on devine comme une désespérance. Leçon : le Diable n'a plus besoin de s'occuper du monde, les hommes le font pour lui et réussissent parfaitement dans cet emploi.
Lu par : Anne Salem-Marin
Durée : 58min.
Genre littéraire : Policier/épouvante
Numéro du livre : 6353
Résumé:Tout commence la veille de la Saint-Joseph en pleine campagne sicilienne. Un cadavre est retrouvé dans une maison abandonnée. S'agit-il d'un meurtre maquillé en suicide ? Des personnages ambigus, des indices superficiels viennent noircir une histoire qui semble cacher autre chose. L'ombre oppressante de la Mafia et de la drogue plane sur ce polar sicilien qui prend secrètement des allures de combat. Admirateur insatiable de Pirandello, Stendhal et D'Annunzio, toujours porté par une manifeste volupté d'écrire, Leonardo Sciascia s'est joué des genres avec brio pour mieux interroger l'histoire et l'actualité. Et en dénoncer les aberrations.
Lu par : André Necker
Durée : 9h. 38min.
Genre littéraire : Histoire/géographie
Numéro du livre : 6734
Résumé:"Faits divers", une expression française qui désigne ce que nous appelons les faits d'une chronique quotidienne, au fond noir souvent passionnel ou criminel, mais toujours d'une certaine étrangeté et d'un certain mystère. On trouvera dans ce recueil de nombreuses incursions dans l'histoire, récente ou moins récente, de la Sicile, des vols de diamants, des justices expéditives, des fresques fascistes pour décorer une préfecture ; incursions aussi dans la bibliothèque de Sciascia : Masoch et Verga, G. Tomasi di Lampedusa, Longanesi, Borges et Borgese, D'Annunzio, Barthes ou Aragon, où chaque texte est l'occasion d'une réflexion sur le présent, dans les rapports que toute écriture littéraire entretient avec la société civile ; pour terminer par une exploration des liens qui unissent l'homme Sciascia attaché à sa terre au voyageur touriste, à Stendhal. Et plus que jamais la Sicile est métaphore, observatoire privilégié d'où questionner le monde qui nous entoure et celui qui nous attend.
Lu par : Bertrand Baumann
Durée : 4h. 4min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 15736
Résumé:L'inspecteur Rogas est chargé d'enquêter sur une série d'assassinats commis dans plusieurs villes et dont toutes les victimes sont des juges. Dans ce roman engagé, L. Sciascia se livre à une méditation ironique et passionnée sur le pouvoir et la justice.
Lu par : Claire Philippe
Durée : 3h. 3min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 13522
Résumé:San Remo 1913 : la femme d'un capitaine des bersagliers tue d'une balle de revolver en plein visage le jeune ordonnance en service chez elle. Moyen expéditif et expédient pour la dame de mettre fin à une liaison ? Geste accompli pour sauver un honneur menacé par les fougueux assauts du jeune soldat ? C'est ce qu'alors se demandèrent, dans un déchaînement de passions, la justice et l'opinion publique. Sciascia, en racontant cette histoire pétillante, repose ces questions et quelques autres, qui se ramènent peut-être à une seule : y a-t-il des raisons pour tuer un homme ?
Lu par : Marie Deveaud-Plédran
Durée : 2h. 26min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 17033
Résumé:Ce n'est pas à proprement parler un roman, mais plutôt ce qu'on appelle en littérature une sotie, c'est-à-dire une pièce satirique qui laisse à penser que dans la société tout le monde est fou. Deux vieilles filles, riches et bigotes, habitent avec leur servante, dans une maison qui jouxte l'église d'un couvent. Leur seule joie dans la vie, c'est un petit singe en cage, que leur a légué leur frère mort. Mais un jour, les nonnes du couvent viennent se plaindre aux deux vieilles filles : selon elles, le petit singe viendrait la nuit dans l'église manger les hosties... (Arnaud Viviant / France Inter)
Lu par : Claire Philippe
Durée : 7h. 13min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 12477
Résumé:Le roman de l'Italienne Rosetta Loy, auteur du très remarqué Routes de poussière, se déroule en Engadine, dans la région de Sils-Maria, à une époque, la Seconde Guerre mondiale, où la Suisse représentait l'Eldorado. C'est dans ce pays qu'Arturo, un jeune mathématicien juif et italien, choisit de se cacher. Il débarque dans la famille Arnitz, sans donner les vraies raisons de son séjour, et y coulera des jours tranquilles jusqu'à ce qu'il soit à nouveau traqué. Car si la Suisse constitue un refuge pour beaucoup, elle connaît aussi son lot de délateurs. Arturo s'enfuit avec Margot, la fille de Mme Arnitz. Ils se marient, émigrent aux Etats-Unis et divorcent pour une cause mystérieuse que nous découvrons au fil du roman.
Lu par : Jean Frey
Durée : 3h. 4min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 12741
Résumé:Le narrateur, Italien émigré en Argentine par amour, rentre au pays. En Argentine, sa femme a payé de sa vie leur combat contre la dictature militaire. Lui, le rescapé, a appris que la vie d'un homme durait autant que celle de trois chevaux. Il a déjà enterré le premier, en quittant l'Argentine. Il travaille comme jardinier et mène une vie solitaire lorsqu'il rencontre Làila, qui «va avec des hommes pour de l'argent», et dont il tombe amoureux. Il prend alors conscience que sa deuxième vie touche aussi à sa fin, et que le temps des adieux est révolu pour lui. Récit dépouillé à l'extrême, Trois chevaux évoque la dictature argentine, la guerre des Malouines, l'Italie d'aujourd'hui. Puis, à travers une narration à l'émotion toujours maîtrisée, où les gestes les plus simples sont décrits comme des rituels sacrés, et où le passé et le présent sont étroitement imbriqués, pose la question des choix existentiels que nous sommes amenés à faire - partir, rester, tuer, laisser vivre - et interroge la notion de destin.
Lu par : Isabelle Chabanel
Durée : 9h. 52min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 12813
Résumé:Tandis qu'un de ses collègues chirurgiens opère sa fille Angela, victime d'un grave accident de la route, Timoteo, fou de douleur, lui raconte la trouble passion vécue des années auparavant et qui, enfouie en lui, a modelé ses relations avec les trois femmes de sa vie: Angela, sa fille; Elsa, sa femme; Italia, sa maîtresse. Peu avant la naissance d'Angela, Timoteo a eu une liaison avec cette femme passionnément aimée, malgré tout ce qui les séparait. Ni particulièrement jolie ni spécialement brillante, écrasée par un destin avare, elle est l'opposée d'Elsa, une journaliste belle, intelligente, ambitieuse, peut-être trop parfaite. Italia vit dans la misère, avec la certitude d'appartenir au camp des perdants, ceux qui n'attendent rien de l'existence. Avec elle, Timoteo est pourtant submergé par des sentiments qui le dépassent, en proie aux désirs les plus intenses. Pendant quelques mois, ils se réchaufferont mutuellement, avant que les deux femmes ne tombent enceintes au même moment. Là, leurs destins basculeront. À seize ans de distance, ce passé qui hante à jamais son identité d'homme remonte à la surface et, comme avec Italia, c'est sa propre vie, le peu de vie qui reste en lui, qui se joue sur la table d'opération face au corps inerte de son enfant.