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La lettre d'octobre : destins, mémoire et révolte

"Savoir, c'est se souvenir'" 
 Aristote

"L'histoire ne peut plus être dressée en objet de culte. Elle n'est qu'une occasion, qu'il s'agit de rendre féconde par une révolte vigilante."
 Albert Camus

"Saison des brumes et du fruit accompli !" A dit de l'automne John Keats, né, hasard heureux, un 31 octobre. En cette Journée mondiale de l'épargne (de tout sauf de bonbons, le soir, pour apaiser de tendres fantômes) ayons au contraire  la proposition généreuse, maintenant que le verger des prix littéraires déverse ses premiers fruits (à la jutosité variable), avec une prédilection pour l'histoire  - et la révolte qui couve, parfois, quand on la regarde en face.

Le polar du mois : Daisy Darker

Une île des Cornouailles, le soir d'Halloween. Alors que la tempête fait rage au-dehors, les invités des Darker sont tués, les uns après les autres, au rythme d'une comptine mystérieuse...

Durée : 9h. 41min.
Genre littéraire : Policier/épouvante
Numéro du livre : 77437
Résumé : Lorsque la marée montera, ils seront coupés du reste du monde. Lorsqu'elle redescendra, plus rien ne sera jamais comme avant... Perchée sur une île des Cornouailles, Verdemer, la demeure ancestrale de la famille Darker, est chaque jour prise au piège de la marée montante. Le soir d'Halloween, les Darker s'y réunissent pour la première fois depuis des années pour fêter les quatre-vingts ans de leur grand-mère. Daisy y retrouve un père distant, une mère glaciale, ses deux soeurs, sa nièce et Conor, un ami de la famille. Tous ont quelque chose à cacher. Alors que la tempête fait rage au-dehors, les invités sont tués, les uns après les autres, au rythme d'une comptine mystérieuse. Pour démasquer le meurtrier, il faudra d'abord percer à jour le sombre secret de Daisy Darker.


La bombe historique du mois : Maniac

Le cerveau, comme la langue, peut engendrer à la fois des paradis et des monstres. De l'invention de  LA bombe à celle de ladite intelligence artificielle, un roman vertigineux, profond et subtil sur les limites de la pensée et les délires de la raison.

Durée : 9h. 46min.
Genre littéraire : Roman historique/biographique
Numéro du livre : 77458
Résumé : John von Neumann a posé les bases mathématiques de la mécanique quantique, inventé la théorie des jeux, créé le premier ordinateur moderne et joué un rôle clé dans le projet Manhattan, la construction de la bombe atomique américaine. Mais lorsque, à la fin de la Seconde Guerre mondiale, il conçoit le MANIAC, une calculatrice qui selon ses mots " saisirait la science à la gorge en libérant une puissance de calcul illimitée " , personne ne se doute que le monde est sur le point de changer pour toujours. Car le MANIAC, produit d'un esprit logique, cynique et visionnaire, ouvre les perspectives infinies de l'intelligence artificielle - à même de menacer la primauté de l'espèce humaine. Benjamín Labatut place von Neumann au centre d'un roman qui débute avec Paul Ehrenfest, physicien autrichien et ami d'Einstein devenu fou après avoir compris que la science et la technologie allaient devenir des forces tyranniques. MANIAC se conclut une centaine d'années plus tard, au coeur d'une partie de Go entre le Maître sud-coréen Lee Sedol et AlphaGo, un programme d'intelligence artificielle. Le monde assiste alors à la naissance d'une forme d'intelligence encore hybride et capricieuse, qui se trompe, mais agit aussi par inspiration pure. Et d'autres suivront, toujours plus puissantes, toujours plus terrifiantes... Triptyque inquiétant sur les rêves du XXe siècle et les cauchemars du XXIe, MANIAC entraîne le lecteur dans les labyrinthes de la science moderne et lui laisse entrevoir l'obscurité qui la nourrit. Un roman vertigineux sur les limites de la pensée et les délires de la raison


Les rebelles du mois : Badjens, Hexes

L'inquisition guette et se réincarne, brutal et sournoise, sous d'apparences diverses. Provoquant la révolte, en particulier des femmes, sorcières ou "mauvais genre", source d'énergie révolutionnaire.  Au cri de "Femme, Vie, Liberté", une Iranienne de 16 ans escalade une benne à ordures, prête à brûler son foulard en public -  c'est Badjens, de Delphine Minoui. Au Moyen-Âge, une communauté de femmes libres s'oppose à l'ordre patriarcal fondamentaliste et se refugie dans les bois - c'est Hexes, d'Agnieszka Szpila.

Lu par : Fanny Padoan
Durée : 2h. 30min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 77471
Résumé : "Bad-jens : mot à mot, mauvais genre. En persan de tous les jours : espiègle ou effrontée". Chiraz, automne 2022. Au coeur de la révolte "Femme, Vie, Liberté", une Iranienne de 16 ans escalade une benne à ordures, prête à brûler son foulard en public. Face aux encouragements de la foule, et tandis que la peur se dissipe peu à peu, le paysage intime de l'adolescente rebelle défile en flash-back : sa naissance indésirée, son père castrateur, son smartphone rempli de tubes frondeurs, ses copines, ses premières amours, son corps assoiffé de liberté, et ce code vestimentaire, fait d'un bout de tissu sur la tête, dont elle rêve de s'affranchir. Et si dans son surnom, Badjens, choisi dès sa naissance par sa mère, se trouvait le secret de son émancipation ? De cette transformation radicale, racontée sous forme de monologue intérieur, Delphine Minoui livre un bouleversant roman d'apprentissage où les mots claquent pour tisser un nouveau langage, à la fois tendre et irrévérencieux, à l'image de cette nouvelle génération en pleine ébullition.
Lu par : Francine Crettaz
Durée : 10h. 26min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 77474
Résumé : Quand Anna Szajbel, résidente de la compagnie pétrolière d'État (un emploi rêvé, si ce n’étaient ces maudits écologistes, ces soja-connards qui ne cessent de lui chercher des noises), est surprise en train de faire voluptueusement l’amour avec un arbre, elle est immédiatement licenciée et publiquement humiliée. Cependant, cet événement l'amène à faire une découverte qui va changer sa vie. Une découverte qui la conduit à être téléportée quatre siècles plus tôt, dans le duché de Neisse gouverné par des évêques catholiques radicaux, auprès de Mathilde Spalt et des Terreuses, une communauté de femmes ayant renoncé au confort et à l’ordre patriarcal et religieux qui vivent dans les bois, vénèrent la Vieille Pucelle, et font l'amour à la Terre-Mère. Quand l'Église décide d'abattre la forêt pour les en chasser se déclare une guerre à laquelle personne n’était préparé.


Prix Nobel de littérature 2024

Récompensée pour "sa prose poétique intense qui affronte les traumatismes historiques et expose la fragilité de la vie humaine", la romancière - et musicienne - coréenne (du Sud) Han Kang est la lauréate du  - bien mérité - Prix Nobel de littérature 2024. Une occasion de la découvrir, ou de la redécouvrir- grâce à ses livres déjà enregistrés à BSR (d'autres viendront):

Durée : 5h. 21min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 36208
Résumé : Leçons de grec est le roman de la grâce retrouvée. Au coeur du livre, une femme et un homme. Elle a perdu sa voix, lui perd peu à peu la vue. Les blessures de ces personnages s'enracinent dans leur jeunesse et les ont coupés du monde. A la faveur d'un incident, ils se rapprochent et, lentement, retrouvent le goût d'aller vers l'autre, le goût de communiquer. Plus loin que la résilience, une ode magnifique à la reconstruction des êtres par la plus célèbre des romancières coréennes, Han Kang. Han Kang est née en 1970 à Gwangju, en Corée du Sud. Elle enseigne actuellement dans le département de Creative writing du Seoul Institute of Arts. Traduite dans le monde entier, plusieurs de ses romans ont été adaptés au cinéma.
Durée : 7h. 43min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 75387
Résumé : Comme un long songe d’hiver, ce nouveau roman de Han Kang nous fait voyager entre la Corée du Sud contemporaine et sa douloureuse histoire. Un matin de décembre, Gyeongha reçoit un message de son amie Inseon. Celle-ci lui annonce qu’elle est hospitalisée à Séoul et lui demande de la rejoindre sans attendre. Un hymne à l’amitié, un éloge à l’imaginaire, et surtout un puissant réquisitoire contre l’oubli. [Prix Médicis étranger 2023]


Prix du roman historique 2024

L'historienne de l'art et romancière Nina Léger remporte le Prix du roman historique 2024 avec une virtuose construction littéraire mêlant histoire, fragments documentaires et présent, personnages imaginaires et réels. La Californie du 19ème siècle prend vie devant nous.

Lu par : Fabienne Franzi
Durée : 6h. 45min.
Genre littéraire : Roman historique/biographique
Numéro du livre : 77462
Résumé : En 1848, on découvre de l’or dans la Feather River, en Californie du Nord. Une ville naît, baptisée Oroville ; la ruée vers l’or commence. En 2020, Thea, géologue venue à Oroville pour travailler en aval du gigantesque barrage désormais construit sur la Feather River, doit fuir devant l’avancée des méga-feux. Alors qu’un monde vacille, la violence de son histoire resurgit. Entourée de femmes aimées — une écrivaine de science-fiction, une descendante d’un peuple autochtone, une ingénieure coréenne —, Thea tente de remonter le fil des dévastations issues de la ruée vers l’or.


Grand Prix de l'Académie française 2024

Le premier "grand prix de la rentrée automnale" couronne l'auteur franco-vénézuélien de 37 ans Miguel Bonnefoy pour son 4ème roman, Le rêve du jaguar.

Durée : 7h. 6min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 77472
Résumé : Quand une mendiante muette de Maracaibo, au Venezuela, recueille un nouveau-né sur les marches d'une église, elle ne se doute pas du destin hors du commun qui attend l'orphelin. Elevé dans la misère, Antonio sera tour à tour vendeur de cigarettes, porteur sur les quais, domestique dans une maison close avant de devenir, grâce à son énergie bouillonnante, un des plus illustres chirurgiens de son pays. Une compagne d'exception l'inspirera. Ana Maria se distinguera comme la première femme médecin de la région. Ils donneront naissance à une fille qu'ils baptiseront du nom de leur propre nation : Venezuela. Liée par son prénom autant que par ses origines à l'Amérique du Sud, elle n'a d'yeux que pour Paris. Mais on ne quitte jamais vraiment les siens. C'est dans le carnet de Cristobal, dernier maillon de la descendance, que les mille histoires de cette étonnante lignée pourront, enfin, s'ancrer. Dans cette saga vibrante aux personnages inoubliables, Miguel Bonnefoy campe dans un style flamboyant le tableau, inspiré de ses ancêtres, d'une extraordinaire famille dont la destinée s'entrelace à celle du Venezuela. [Grand Prix de l'Académie française 2024]


Prix de la Langue française 2024 ...et Prix Décembre!

Attribué à des figures emblématiques du monde littéraire, artistique ou scientifique qui, par leur œuvre, mettent en valeur la qualité et l'élégance de la langue, le Prix de la langue française est décerné cette année à l'écrivain et cinéaste marocain Abdellah Taïa...qui vient de recevoir aussi (l'annonce est tombée hier soir) le Prix Décembre, un autre "grand prix" de la rentrée.

Durée : 4h. 11min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 76871
Résumé : À la mort de sa mère, Youssef, un professeur marocain exilé en France depuis un quart de siècle, revient à Salé, sa ville natale, à la demande de ses sœurs, pour liquider l’héritage familial. En lui, c’est tout un passé qui ressurgit, où se mêlent inextricablement souffrances et bonheur de vivre. Frontière ultime de ce roman splendide, le Bastion des Larmes, nom donné aux remparts de la vieille ville, à l’ombre desquels Youssef a jadis fait une promesse à Najib. « Notre passé… notre grande fiction », médite Youssef, tandis qu’il s’apprête à entrer pleinement dans son héritage, celui d’une enfance terrible, d’un amour absolu, aussi, pour ses sœurs magnifiques et sa mère disparue.


Prix Blù Jean-Marc Roberts 2024

Créé pour mettre en valeur "une nouvelle voix de la littérature française qui deviendra incontournable demain", l'édition 2024 du Prix Blù Jean-Marc Robert couronne la brillante autrice anglo-italo-suisse Gabriella Zalapì.

Lu par : Clelia Strambo
Durée : 3h. 7min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 76791
Résumé : Un jour de mai 1980, Ilaria, huit ans, monte dans la voiture de son père à la sortie de l’école. De petits hôtels en aires d’autoroute, l’errance dans le nord de l’Italie se prolonge. En pensant à sa mère, I’enfant se promet de ne plus pleurer. Elle apprend à conduire et à mentir, découvre Trieste, Bologne, l’internat à Rome, une vie paysanne et solaire en Sicile. Grâce aux jeux, aux tubes chantés à tue-tête dans la voiture, grâce à Claudia, Isabella ou Vito, l’enlèvement ressemble à une enfance presque normale. Mais le père boit trop, il est un «guépard nerveux» dans un nuage de nicotine, pense la petite. S’il la prend par la main, mieux vaut ne pas la retirer; ni reculer son visage quand il lui pince la joue. Ilaria observe et ressent tout. Dans une langue saisissante, rapide et précise, ce roman relate de l’intérieur l’écroulement d’une petite fille qui doit accomplir seule l’apprentissage de la vie.


Thème : Îles, 2 : Trowunna

Parce qu'on oublie parfois qu'avant l'arrivée des conquérants, les lieux avaient déjà un nom, une culture. Parce que la voracité détruit parfois la nature et le langage, la faune et les rêves. Parce que la civilisation à outrance se fait un plaisir de broyer les paradis. Mais pas complètement - des bribes rebelles subsistent, comme ici à Trowunna, baptisée avec brutale nonchalance Terre de Van Diemen, Tasmanie. 

Lu par : Caroline Mandy
Durée : 6h. 13min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 67997
Résumé : Parce que les défuntes de la famille McAllister ont une fâcheuse propension à réapparaitre peu après leur crémation - renaissant de leurs cendres et venant accomplir une dernière tâche, ou régler quelque compte -, le jeune Levi prend conscience que sa soeur Charlotte, si elle mourait avant lui, pourrait subit le même sort, et lui infliger les mêmes surprises. Aussi décide-t-il qu'elle sera inhumée dans un cercueil, qu'il va confectionner de ses propres mains. Horrifiée par cette idée, et pleinement déterminée à honorer la "tradition familiale des flammes", Charlotte saute dans le premier bus pour le Sud et l'ile et s'enfuit, bientôt poursuivie par une détective privée. C'est le début d'un périple échevelé aux quatre coins de la Tasmanie, territoire empreint de féerie et peuplé d'êtres étranges. Tissé de courts récits, d'extraits de correspondance ou d'entrées d'un journal, tous habilement liés entre eux, Flammes se joue des genres - nature writing, policier, réalisme magique, comédie -, et frappe par l'envoûtante singularité de son imaginaire. Célébrant la beauté de la nature et le pouvoir d'enchantement de la fiction, le premier roman de Robbie Arnott s'impose comme une oeuvre délicieusement inclassable.
Durée : 9h. 57min.
Genre littéraire : Policier/épouvante
Numéro du livre : 67575
Résumé : Taylor Bridges, un ranger australien, est hanté par la disparition de sa fille Claire, huit ans. Son couple a volé en éclats et pour cesser de ruminer son chagrin, il demande sa mutation en Tasmanie. Dès son arrivée dans la petite bourgade de Glorys Crossing, Drew, une fillette du même âge que Claire, disparaît également. Taylor y voit une coïncidence avec son propre malheur et mène une enquête au sein d’une population pour le moins hostile. Une initiative qui déplaît à O’Brien, le chef de la police locale. Taylor, convaincu que Drew est vivante, poursuit ses investigations et apprend que d’autres petites filles ont disparu avant elle. Avec l’aide de Grady, un inspecteur du continent envoyé sur place, Taylor découvre une île aux secrets bien gardés… B. Michael Radburn est australien. Quand il n’écrit pas, il joue de la guitare, du banjo, de l’harmonica ou sillonne sa région en Harley Davidson. Il est l’auteur de plus de 80 nouvelles et a fondé la maison d’édition Dark Press Publications. L’Arbre aux fées est le premier volet d’une série portée par son formidable personnage, le ranger Taylor Bridges
Lu par : Janick Quenet
Durée : 5h. 15min.
Genre littéraire : Voyage/exploration
Numéro du livre : 65604
Résumé : Dès qu'elle a annoncé son incroyable projet de traverser seule ce territoire, ses interlocuteurs australiens, terrifiés, l'ont mise en garde : " Ces lieux ne sont pas faits pour les êtres humains... En plus, si un seul tigre de Tasmanie a survécu, il se trouve là ! Et il mange les hommes... ". Sarah va en effet traverser des zones inextricables où seuls les animaux se sont aventurés, et affronter une nature hostile, comme si elle dérangeait un ordre établi depuis des siècles... Jusqu'au jour où le bord d'un ravin s'effondre sous son poids. Rien n'aurait pu la préparer à ce qui allait suivre. Et désormais, pour elle, rien ne sera plus comme avant. Sarah Marquis nous entraîne dans un monde oublié, à la fois terrifiant et initiatique, empreint d'une magie ancestrale. Et là où ses pas se posent, les légendes prennent vie.
Lu par : Martine Forgeot
Durée : 10h. 24min.
Genre littéraire : Voyage/exploration
Numéro du livre : 35598
Résumé : Marie-Paule Leroux part s'installer en Tasmanie, île australienne mystérieuse, avec son mari en 1991.
Durée : 15h. 18min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 65633
Résumé : Miki, dix-sept ans, vit coupée du monde depuis l’incendie qui a coûté la vie à ses parents. Sous le joug de son frère Kurt, un chrétien fondamentaliste, elle travaille comme serveuse dans leur restaurant et le soir, se rêve en héroïne de romans. Lors d’une escapade secrète en forêt, elle fait la rencontre de Leon, un garde forestier tout juste installé en Tasmanie. Les deux jeunes gens se donnent alors une mission extraordinaire : sauver les diables de Tasmanie de l’extinction. Au cœur de paysages somptueux, le combat inoubliable d’une jeune fille pour protéger la nature et se sauver elle-même. Karen Viggers revient avec un grand roman, véritable hommage aux beautés naturelles de l’Australie, et nous livre une formidable histoire d’amitié et de solidarité


Hommage : Alexandre Voisard

Le poète, traducteur et libraire suisse Alexandre Voisard naît le 14 septembre 1930 à Porrentruy, alors dans le giron bernois. Engagé très tôt dans le combat pour l'indépendance du Jura, il est considéré (avec Jean Cuttat) comme le poète du mouvement autonomiste jurassien. Récompensé par de nombreuses distinctions littéraires (dont les prix Schiller, Max-Jacob et Édouard-Rod) Voisard est décédé le 15 octobre dernier dans sa ville natale,  désormais au canton du Jura pour lequel il s'était tant investi.

Lu par : Bertrand Baumann
Durée : 3h. 27min.
Genre littéraire : Essai/chronique/langage
Numéro du livre : 19633
Résumé : A force d'accumuler, au fil des ans, des notes et des esquisses d'écriture à tout propos, on finit par découvrir en son aval un empilement alluvionnaire qu'il faut bien se résoudre un jour à inventorier. De tel amas est prélevé et rassemblé ici ce qui, aux yeux de l'auteur, dévoile ses obsessions, ses sentiers, ses contradictions et qui peut éclairer l'œuvre publié jusqu'ici. Notules, fragments, ébauches, confidences, relations de voyage, haïkus s'additionnent et se bousculent en une chronologie parfois incertaine. Ces textes se révèlent être de deux natures presque opposées : le registre de la sédentarité, de la méditation et de l'immersion dans la nature, d'une part, et, d'autre part, la confrontation avec l'espace urbain et le mouvement du monde. Pseudo-journal d'une vie à deux temps, le recueil témoigne de la tension incessante entre le dedans et le dehors qui peut se résumer dans la formule: sortir de soi, rentrer en soi. Ou, par référence à l'aventure jamais achevée du travail poétique, savoir passer sans coup férir du dépaysement au repaysement.
Lu par : Françoise Golaz
Durée : 1h. 50min.
Genre littéraire : Essai/chronique/langage
Numéro du livre : 67562
Résumé : Des histoire brèves, des réflexions...
Lu par : Claire Philippe
Durée : 8h.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 13708
Résumé : Peu à peu s'était insinué en moi, l'âge venant, le besoin obscur de baliser ma route en amont afin que les miens, les tout premiers, soient enfin au clair sur ce parcours maintes fois évoqué, à demi-mots, en poèmes sibyllins ou à l'occasion énigmatiques. Puis la mort du père mit en branle une remémoration tumultueuse, à laquelle je ne résisterais pas, qui m'imposait de dire vrai avec les mots justes. Le récit qui en est résulté n'est pas une confession désabusée mais l'évocation, sans fards et à grands traits, d'aventures portées par une curiosité et une exaltation incessantes. Il m'importait tout autant d'en appeler à des origines familiales décidément discrètes pour qu'enfin ce qui pouvait l'être de cette humble chronique soit quelque part consigné.