Recherche par lecteur : Jean-Pierre Schamber
45 résultats. Page 3 sur 3.
Lu par : Jean-Pierre Schamber
Durée : 14h. 50min.
Genre littéraire : Théâtre
Numéro du livre : 26744
Résumé:« Je n'ai pas de biographie et j'en suis très content », écrivait Jean Anouilh à Hubert Gignoux en 1946. Pour Pol Vandromme, « le théâtre d'Anouilh, plein d'aveux indirects et d'ombres complices, suggère ce qu'il s'est refusé à dire à haute voix et en pleine lumière ». C'est cette mise au jour qu'entreprend ici Anca Visdei, à l'aide de la correspondance, parfois inédite, d'Anouilh, de leurs entretiens, des souvenirs recueillis auprès de ses proches et de ceux qui ont travaillé avec lui. Né à Bordeaux en 1910, très tôt passionné de théâtre - Les Mariés de la tour Eiffel de Jean Cocteau en 1921 et Siegfried de Giraudoux en 1928 seront pour lui des révélations -, Jean Anouilh devient secrétaire de Louis Jouvet. Celui-ci refusant de monter ses pièces, il a la chance de rencontrer Pierre Fresnay, avec lequel il connaît un premier succès d'estime - L'Hermine en 1932 -, et le metteur en scène et comédien Georges Pitoëff qui lui offrira son premier véritable succès avec Le Voyageur sans bagage... C'est aussi en 1937 qu'Anouilh fait la connaissance d'André Barsacq, et ce sera le début d'une grande amitié et d'une longue collaboration au Théâtre de l'Atelier, où sera créée en 1944 Antigone, qui n'a jamais cessé depuis cette date de figurer dans les programmes scolaires. Après la guerre, il travaille entre autres avec Roland Piétri, Denis Malclès, et sera joué par les plus grands comédiens français et étrangers. Parmi ses principales pièces : L'Invitation au château, L'Alouette, Pauvre Bitos, Becket. Il défend Ionesco et Beckett, adapte des pièces de Shakespeare et Oscar Wilde, réalise deux films et écrit les dialogues d'une dizaine d'autres.
Lu par : Jean-Pierre Schamber
Durée : 5h. 40min.
Genre littéraire : Biographie/témoignage
Numéro du livre : 21990
Résumé:Disparu le 22 juillet 2004, Serge Reggiani a marqué plusieurs générations. En 1952, il est le mauvais garçon amoureux de Simone Signoret dans Casque d'or ; en 1968, à 45 ans, il est l'un des chanteurs préférés des étudiants avec des chansons alternant humour, poésie et engagement, comme il suffirait de presque rien, Les loups (sont entrés dans Paris) ou La Java des bombes atomiques. A la manière d'Yves Montand, autre immigré italien, il mènera désormais une carrière à la fois d'acteur et de chanteur, exercice difficile s'il en est. Comme lui, Reggiani réussira l'autre exploit de passer avec un égal bonheur du rire aux larmes, de la légèreté au militantisme politique, tant dans ses chansons qu'au cinéma (ainsi en 1974 dans le rôle de Paul dans Vincent, François, Paul et les autres). En 1993, pour ses 70 ans, il s'offre le Palais des Congrès de Paris et chante devant 3 000 spectateurs chaque soir. Dix ans plus tard, pour ses 80 ans, un album interprété par la fine fleur de la chanson française, de Bruel à Zebda en passant par Lavilliers, Bénabar ou Sanseverino, lui rend hommage, alors que sa nouvelle passion est la peinture. Ce livre illustré célèbre toutes les carrières de ce poète saltimbanque à la voix grave et contient de nombreux témoignages inédits, notamment ceux de Georges Moustaki et de Jean-Loup Dabadie.
Lu par : Jean-Pierre Schamber
Durée : 30h. 2min.
Genre littéraire : Biographie/témoignage
Numéro du livre : 22756
Résumé:Pauline Réage, Dominique Aury, Anne Desclos : derrière ces trois noms se cache une femme secrète et singulière. Elle est célèbre dans le monde entier comme auteur d'Histoire d'O, chef-d'œuvre de la littérature érotique publié en 1954, dissimulée sous le nom de Pauline Réage. Elle est plus connue sous celui de Dominique Aury, qu'elle porte dans sa carrière littéraire chez Gallimard et à la NRF, auprès de Jean Paulhan. Elle le gardera jusqu'à la fin de sa vie, en 1998. Mais son véritable nom est Anne Desclos, sous lequel elle est née en 1907. La plus grande passion de Dominique Aury est le secret et toute sa vie est organisée autour de la clandestinité : l'usage du pseudonyme, les lettres cachées, les témoignages contradictoires. Ecrire sur Dominique Aury, c'est tenter d'approcher, à travers le mystère qui l'entoure, au plus près de son intimité. Angie David construit sa biographie à partir des correspondances inédites qu'elle a échangées avec Thierry Maulnier, Jean Paulhan, Maurice Blanchot, Edith Thomas et Janine Aeply (la femme du peintre Jean Fautrier), faisant apparaître les amours et amitiés particulières qui auront le plus compté pour elle. Ceux qui croyaient : connaître cette figure centrale de la littérature du XXe siècle découvriront son parcours professionnel et intellectuel sous un jour nouveau, inattendu, que le parallèle entre Histoire d'O et son histoire personnelle rend plus troublant encore. Mais ils découvriront surtout une femme indépendante, moderne, une vie passionnée et passionnante, hors du commun, d'une liberté irréductible.
Lu par : Jean-Pierre Schamber
Durée : 4h. 14min.
Genre littéraire : Nouvelle
Numéro du livre : 23779
Résumé:" Le désir. Le désir s'envole, sous toutes ses formes. De la façon la plus naturelle qui soit. Sans douleur et sans bruit. Sans désir tout est plus simple. " C'est le sentiment que semblent partager les personnages de ce livre, des hommes qui préfèrent ne pas se risquer à trop désirer et préserver le confort, pourtant pas si tranquille, de leur quotidien. Des hommes qui laissent leur vie leur échapper. Ou presque. Car la mort d'un chien, une soirée d'anniversaire ou une réunion de travail apparemment anodine vont les sortir un temps de leur inertie et les conduire à faire exactement le contraire de ce qu'ils avaient prévu : choisir. Ce premier recueil très maîtrisé met en scène des sujets d'une déroutante simplicité, comme autant de variations autour de l'impossibilité d'échapper à sa solitude. Un constat troublant et mélancolique, à l'image des personnages qui habitent ces nouvelles.
Lu par : Jean-Pierre Schamber
Durée : 7h. 1min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 21358
Résumé:J'aimerais que vous me parliez de ma mère. J'ai tout mon temps. Alors, je lui parlai de sa mère, de ce que je savais de Suzanne. De son intelligence si rapide, si ironique. De sa bonne humeur et de son appétit de vivre. De nos fous rires pour un rien. Elle ne se plaignait jamais. Elle ne voulait pas vieillir. Elle lisait beaucoup. Ses jugements étaient sans appel. Je lui parlai peut-être aussi d'une Suzanne qui n'avait jamais existé. On se crée toujours des amis imaginaires. Je lui racontai l'histoire du disque soixante-dix-huit tours de mon enfance. Je n'ai pas le souvenir de l'avoir jamais entendue chanter, me dit-elle.