Recherche par lecteur : Jean-Claude Durak
60 résultats. Page 1 sur 3.
Lu par : Jean-Claude Durak
Durée : 3h. 59min.
Genre littéraire : Philosophie/religion/spiritualité
Numéro du livre : 21702
Résumé:« [...] Et j'aime mieux vous dire tout de suite qu'il s'agit d'un traité I té définitif. Avant lui des broutilles, des tentatives maladroites, des égarements fâcheux, et c'est la planète tout entière qui continue de vagabonder de paniques, en fourvoiements. Or nous sommes tout de même en 2001,'' et il serait grand temps de faire quelque chose. On n'a que trop tardé. Que depuis trente mille' ans on recule pour mieux sauter, 'soit, je veux bien l'admettre. Mais un jour advient où trop, c'est trop, et où il est impérieux ,de saisir le taureau par les cornes. Par cette métaphore j'ai nommé la Vie, et ses mystères. Ses lots de questions insolubles et notre démarche chancelante faite de millions de bourdes inlassablement répétées. Alors qu'il est si simple, avec un petit traité tout bonnement efficace, de diriger valeureusement nos pas. Alors qu'il est si facile, en quelques cent feuillets, d'apporter un soulagement à nos errances. »
Lu par : Jean-Claude Durak
Durée : 5h. 20min.
Genre littéraire : Biographie/témoignage
Numéro du livre : 21010
Résumé:"C'était un après-midi d'été de la fin des années soixante-dix, dans le théâtre à ciel ouvert de Petit-Couronne. Je venais de rencontrer Anne-Marie, qui, dans Le Cid, interprétait la fière Infante. Pendant les répétitions et les ultimes réglages sous un soleil déclinant, une ombre vint s'asseoir à mes côtés, sur les gradins, et en silence me prit la main. C'était Anne Philipe, dont je ne saurai jamais si elle venait, ce jour-là, applaudir sa prometteuse fille de vingt ans ou se souvenir de l'immortel Rodrigue d'Avignon. Peut-être n'ai-je écrit Théâtre intime que pour répondre, longtemps après, à cette question restée en suspens. Qui jouait sur scène, ou plutôt qui voyait-on jouer ? Quel cœur battait sous cette longue robe d'Infante : une fille sans père ou la fille d'un mythe ? La jeune femme que j'aimais ou celle qui, dans la lumière des projecteurs, déjà ne m'appartenait plus ? "
Lu par : Jean-Claude Durak
Durée : 22h. 25min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 21780
Résumé:" Aventino regarde par la fenêtre de la berline. Il est tombé cette nuit beaucoup de neige. On ne voit plus les sentiers, les chemins, plus une seule route destinée aux hommes. Dans le lointain, les Alpes hérissent leur muraille blanche. Turin, le château familial, la campagne alentour, le fond de son être, tout n'est plus qu'une immense solitude qui le suit au long de la route, jusque dans Gênes. Et sur le bateau, Aventino ne perçoit rien du vacarme du port : quelque chose, en lui, s'est déchiré. Perdu dans la contemplation du grand bassin noir et luisant, le voilà dans un monde qu'il ne reconnaît plus. Une eau pâteuse se soulève et s'abaisse. Pourquoi tout ce temps sans revoir Maria Galante ? Pourquoi ce silence ? Pourquoi ce départ ? Parce que Aventino n'a plus rien à dire aux hommes de son siècle. "
Lu par : Jean-Claude Durak
Durée : 5h. 54min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 22644
Résumé:Mo Yan a puisé aux racines les plus profondes de sa propre histoire pour écrire ce roman : celui d'un fils de paysans pauvres du Shandong qui rêve d'entrer à l'université pour échapper à la misère, et qui, après ses échecs répétés, se réfugie dans un monde secret peuplé de mirages et de souvenirs. Car son héros. surnommé Yongle, " Joie Eternelle ", a bien des correspondances avec le romancier. Lui aussi a connu la faim dans la même province, muré dans le silence et la solitude, sauvé par le désir entêtant d'écrire afin de pouvoir " s'épancher et manger des raviolis à tous les repas ". Dans ce récit bruissant d'éclats d'eau, de lumière et de nuit, la poésie jaillit des odeurs chaudes de la terre sans renier sa trivialité la plus crue ; et Yongle, du fond du mépris et de l'abjection qu'il subit, dans un ultime instant, se sent enfin envahi par l'émotion d'une joie suprême.
Lu par : Jean-Claude Durak
Durée : 29h. 39min.
Genre littéraire : Biographie/témoignage
Numéro du livre : 21727
Résumé:Aristide Briand (1862-1932) est à la fois célèbre et méconnu. En dépit de la multitude de rues qui portent son nom, du prix Nobel de la paix qui lui a été décerné en 1926, et de sa popularité dans les dernières années de sa vie, il n'occupe pas dans la mémoire nationale la place qui lui revient. Comme si les insultes de l'Action française et l'inimitié de certains ténors de gauche et de droite brouillaient toujours son image ; comme s'il avait bien été l'inculte et paresseux politicien opportuniste, l'anticlérical à tous crins et sur ses vieux jours le pacifiste bêlant livrant la France à l'Allemagne que ses adversaires ont dépeint. Quelle injustice ! Voilà au contraire un homme parti de positions extrémistes (la grève générale...) et venu aux affaires afin de concilier les inconciliables. Sans lui, qui fut le rapporteur de la loi de séparation des Églises et de l'État en 1905, la question religieuse aurait pu tourner à la guerre civile : il a su amener les protagonistes à se ranger à un texte de compromis toujours en vigueur. Avant et pendant la Grande Guerre, il fut un bien peu pacifiste ministre et président du Conseil, élaborant en 1913 la " loi des trois ans ", imaginant en 1915 l'expédition de Salonique afin de prendre les empires centraux à revers et menant une diplomatie au service de la victoire, notamment au moment de Verdun. Une fois la paix revenue, il tente avec lucidité et fermeté de tirer le meilleur parti du nouveau système international (SDN) pour contraindre l'Allemagne à jouer le jeu. Toujours pour assurer la sécurité de la France, sa préoccupation première, il se fait le " pèlerin de la paix " et promeut un projet d'union européenne qui ne verra le jour qu'à la fin des années 1950. Ce parlementaire à la belle longévité (1902-1932), cet orateur hors de pair sachant convaincre, ce grand homme d'État (de multiples fois président du Conseil et ministre des Affaires étrangères), cet esprit libre (il ne s'est pas longtemps accommodé des lourds et dogmatiques appareils politiques) s'est voué à la chose publique exclusivement, délaissant une carrière d'avocat qui s'annonçait brillante et ne sacrifiant guère à la vie privée - célibataire, il eut de nombreuses aventures et quelques amours durables (parmi lesquelles la comédienne Berthe Cerny et Marie Bonaparte). Il était nécessaire de remettre Aristide Briand dans la galerie des hommes illustres de la République. Gérard Unger y est parvenu avec science et talent.
Lu par : Jean-Claude Durak
Durée : 16h. 26min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 21758
Résumé:" La Sagaie d'Henderson ", ce n'est pas un, mais deux romans tressés l'un avec l'autre de manière à se compléter et de se faire écho. Les mésaventures de Liv dans le labyrinthe politique de la Polynésie contemporaine et celles de son ancêtre, Frank Henderson, dans le labyrinthe politique de l'Angleterre victorienne représentent deux versions différentes de la même histoire. Dans l'un et l'autre cas, l'intrigue outrepasse largement les situations personnelles des protagonistes : elle concerne des sociétés entières et ses racines plongent dans les profondeurs d'un passé ténébreux. [...] L'histoire d'une société, quelle qu'elle soit, de l'Angleterre victorienne ou des îles Marquises, est trop complexe pour que l'on puisse distiller l'histoire ordinaire en une narration incontestable. (....) A la fin, le lecteur saura tout, c'est-à-dire tout ce que l'on peut apprendre d'une histoire constamment obligée à se modifier, telles les innombrables versions successives d'un mythe dont la vérité doit être perçue à travers ces incessantes superpositions narratives. En ce sens, La Sagaie d'Henderson est aussi vrai, historiquement, que n'importe quel mythe ancien. Cela doit suffire "
Lu par : Jean-Claude Durak
Durée : 5h. 48min.
Genre littéraire : Nouvelle
Numéro du livre : 22728
Résumé:Paru en 1992, Pipelines, d'Etgar Keret, signait l'entrée fracassante, sur la scène littéraire israélienne, d'un écrivain qui s'imposait d'emblée comme un inventeur de formes capables de traduire, à l'intention de générations nouvelles, un monde à tous égards entré en mutation et qu'ébranlaient, en Israël comme ailleurs, de violentes et multiples convulsions. Si les textes qui composent Pipelines portent l'empreinte d'un surréalisme métaphysique qui rappelle Kafka ou Gombrowicz, et si y transparaissent les liens que Keret entretient avec la culture de l'Europe centrale, la vigueur et la maîtrise qui les caractérisent en font des créations puissamment originales. Composées comme en apnée, ces vignettes avec personnages, traçant des lignes de fuite aussi déviantes qu'insolites, sont en effet autant de fragments prélevés sur le réel dans un geste créateur d'une audace formelle qui métamorphose sur-le-champ le monde en objet d'inattendue méditation. En usant de vertigineux changements de focale, l'écriture d'Etgar Keret opère à chaque instant un déplacement nécessaire, jubilatoire et libérateur, où se dévoile le scandaleux visage d'une sagesse aussi inédite qu'authentique.
Lu par : Jean-Claude Durak
Durée : 20h. 49min.
Genre littéraire : Biographie/témoignage
Numéro du livre : 21577
Résumé:Poète et peintre, Juif converti ou catholicisme, homosexuel noceur en lutte contre ses penchants, proche des plus grands artistes puis reclus... Max Jacob est protéiforme et contradictoire, insaisissable, en perpétuelle transformation. D'où peut-être une destinée littéraire en demi-teinte. Par se personnalité, son œuvre et son parcours, il incarne pourtant l'incroyable richesse du paysage littéraire français dans la première moitié du siècle dernier. Né à Quimper, Jacob débarque à Paris en 1895. Peintre, il survit de petits métiers et se passionne pour la littérature et la musique. Autour de la communauté artistique du Bateau-lavoir, il noue avec Picasso une amitié profonde et tumultueuse puis rencontre Apollinaire et André Solmon. Avec la publication du Carnet à dés, en 1916, Jacob est enfin reconnu et après guerre, une exposition et de nombreuses publications attestent de son succès. Artiste complexe, il fut également un véritable " découvreur " de talents, encourageant peintres, écrivains et musiciens et se dévouant corps et âme à la cause de ses nombreux amis. Max-le-drogué, Max-le-clown, Max l'homosexuel mène une vie mondaine agitée, proche entre autres de Jean Cocteau et Pierre Reverdy. Converti au catholicisme dès 1909 et baptisé en 1915, il se retire en 1921 au monastère de Saint-Benoît-sur-Loire, partiellement d'abord puis définitivement à partir de 1931. En février 1944, la Gestapo vient l'y chercher et il meurt le 5 mars au camp de Drancy. Béatrice Mousli restitue la variété et la richesse de l'œuvre de Jacob, romans, nouvelles, poésies fantaisiste et surréaliste avant l'heure, mais aussi une correspondance considérable. Max Jacob retrouve ici la place qui est la sienne, celle d'un homme à l'esthétique et à la pensée éminemment libres, en quête perpétuelle : un passeur ou destin tragique.
Lu par : Jean-Claude Durak
Durée : 7h. 1min.
Genre littéraire : Histoire/géographie
Numéro du livre : 21106
Résumé:Depuis août 1999, Anna Politkovskaïa, grand reporter du bihebdomadaire Novaïa Gazetta, s'est rendue plus d'une quarantaine de fois en Tchétchénie pour couvrir la guerre, la seconde, qui frappe cette petite République. Pour elle, c'est l'avenir même de la Russie et ses chances d'accéder à une véritable démocratie qui sont en jeu. Décrivant le calvaire de la population tchétchène, elle montre que la poursuite du conflit le rend de plus en plus incontrôlable. La violence absolue favorise la minorité tchétchène la plus extrême, au détriment de la majorité acquise aux idées occidentales, et déshumanise les combattants des deux camps. Les militaires russes pillent, violent et tuent en toute impunité, les combattants tchétchènes sombrent dans la délation et les règlements de compte, dévorés par le désir de vengeance d'un côté, et les exigences cyniques de la survie de l'autre, basculant parfois dans la criminalité pure et simple. Et finalement, ces pratiques finissent par gangrener moralement toute la société. Pour Anna Politkovskaïa, qui n'épargne pas l'actuel président russe Vladimir Poutine, cette spirale infernale trouve son origine dans la tradition d'un pouvoir qui a besoin d'un ennemi - bouc émissaire -, pour lui faire porter le poids des malheurs - réels - des Russes, dans la difficile période du postcommunisme.
Lu par : Jean-Claude Durak
Durée : 19h. 15min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 21053
Résumé:Né d'une mère uruguayenne et d'un père anglais, l'écrivain et critique Logan Mountstuart (1906-1991), héros du huitième roman de William Boyd, est, à en croire son géniteur, un curieux personnage dont la réussite a consisté à se trouver là où il le fallait quand il le fallait durant la majeure partie du XXe siècle. Collégien précoce, dévoré d'ambition à Oxford, il connaît le succès littéraire à vingt-cinq ans, troque son aristocrate d'épouse contre le vrai grand amour. Dès lors, sa vie prend des allures de montagnes russes : la guerre civile en Espagne, le conflit mondial dans les renseignements sous la houlette de Ian Fleming, la prison pour espionnage en Suisse, les milieux d'art new-yorkais, les tragédies familiales, la déchéance, la pauvreté, l'oubli, avant la fin presque paisible dans le sud de la France. Les bonheurs simples comme les chagrins ravageurs, les multiples rencontres, de Hemingway à Picasso, du duc de Windsor et sa redoutable duchesse à la non moins vengeresse Virginia Woolf, toute cette vie exubérante, LMS nous la livre par le truchement de ses carnets intimes rédigés pendant sept décennies. Une fausse autobiographie ? Un journal fictif ? Plutôt un roman magnifique de vraisemblance où l'auteur prête sa voix à son héros avec une virtuosité de ventriloque et se plaît à mêler la réalité et l'invention, pour le plus grand plaisir du lecteur.
Lu par : Jean-Claude Durak
Durée : 3h. 10min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 22137
Résumé:Johan Moritz Rugendas est un "peintre de genre" allemand de la première partie du XIXe siècle, un des grands "peintres voyageurs" de son temps, que Humboldt lui-même admirait et considérait comme un maître dans l'art de la "physionomie de la nature". Rugendas fait deux grands voyages en Amérique latine. Lors du second, en 1837, dans la province argentine de Mendoza, il touche au centre secret dont il avait toujours rêvé : le point des horizons "équidistant des horizons", dans les plaines immenses de l'Argentine où il espère découvrir "l'autre face de son art" et qui l'obligera à créer un nouveau procédé de représentation. Il entreprend ce chemin périlleux en compagnie d'un autre peintre allemand, Robert Krause, d'un vieux guide et d'un jeune cuisinier. Le prix pour lui en est immense, monstrueux : un épisode dramatique interrompt sauvagement la traversée et marque à jamais son corps et sa vie - son art, sa jeunesse.
Lu par : Jean-Claude Durak
Durée : 6h. 33min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 22368
Résumé:Juillet 1971, le narrateur participe au coup d'État fomenté contre le roi Hassan II. Échec cinglant, direction le bagne de Tazmamart et ses conditions d'incarcération inhumaines. Cinquante-huit soldats sont ainsi condamnés à la mort lente. Commencent alors dix-huit années d'humiliations quotidiennes pour les candidats à la survie : faim, obscurité, odeurs nauséabondes, déchéance physique, folie, souffrances indicibles, les détenus malgré tout tentent de s'organiser, profitant notamment de l'enterrement de l'un des leurs pour jouir quelques minutes de la lumière du jour. "Un jour viendra où je serai sans haine, où je serai enfin libre et je dirai tout ce que j'ai enduré. Je l'écrirai ou le ferai écrire par quelqu'un, pas pour me venger, mais pour informer, pour verser une pièce au dossier de notre histoire", dit le narrateur. Trente ans plus tard, son voeu est exaucé : Tahar Ben Jelloun s'empare de ce témoignage pour en tirer un roman et faire la lumière sur les atrocités inavouables du régime marocain. Le conteur envoûtant de L'Enfant de sable et de L'Auberge des pauvres connaît le pouvoir subversif des mots. Dans Cette aveuglante absence de lumière, abandonnant tout artifice littéraire, il trouve des mots simples et d'une effrayante justesse pour dire la barbarie et le délabrement, et offrir à nouveau la parole à ces prisonniers acculés au silence. Avec une implacable sobriété, il décrit l'enfermement cauchemardesque, la volonté de résister à l'horreur et la renaissance du narrateur par la spiritualité. Après Gilles Perrault et Malika Oufkir, Tahar Ben Jelloun choisit donc la voie de la fiction pour dresser à son tour un réquisitoire sans concession contre les ignominies du régime d'Hassan.
Lu par : Jean-Claude Durak
Durée : 2h. 47min.
Genre littéraire : Nouvelle
Numéro du livre : 23078
Résumé:Il y a le SDF qui vous guette tous les jours à la sortie du supermarché et que vous voulez éviter sans pour autant avoir l'air d'un monstre d'égoïsme, les amis que vous rencontrez au retour des vacances et qui vous remercient pour la carte que vous avez oublié de leur envoyer, le copain qui vient de virer mystique et vous raconte sans rire qu'il a rencontré Dieu. La vie est prodigue en situations délicates surtout pour un timide qui voudrait éviter de se faire remarquer. Serge Joncour répertorie quarante-cinq de ces scènes où la gêne du narrateur fait le plaisir du lecteur. Au restaurant, dans l'ascenseur, sur la route, à la plage. Ce ne sont jamais de véritables drames et le cocasse l'emporte toujours sur le tragique mais tout de même, bien souvent, le hasard fait mal les choses. Une scène de ménage en plein restaurant par exemple, cela fait mauvais effet mais si vous découvrez, après la sortie théâtrale de votre compagne, que vous êtes venu sans argent parce c'est elle qui vous invitait, la situation se corse. Ou si le SDF à la sortie du Monoprix c'est vous, et que vous êtes reconnu par un de vos anciens camarades d'école, qui lui, a réussi. Quelle honte!
Lu par : Jean-Claude Durak
Durée : 13h. 35min.
Genre littéraire : Biographie/témoignage
Numéro du livre : 21326
Résumé:" On croit connaître le cardinal de Richelieu. Il compte parmi les six ou sept figures de proue de l'histoire de France, admiré, rarement aimé. On croit le connaître, mais il est mal connu. Pour nos contemporains, il reste l'homme rouge, le bourreau des Grands, le personnage sévère, fourbe et sadique imaginé à la suite des Trois Mousquetaires. On lui attribue la victoire sur La Rochelle (ce qui est vrai) et la conquête des frontières naturelles (ce qui est faux). On lui attribue la victoire sur la maison d'Autriche (ce qui est vrai), le culte d'une raison d'Etat cynique et la laïcisation de la politique (ce qui est faux). Certains livres érudits ont essayé de donner de Richelieu une image améliorée et du coup embellissent leur héros ou en font un homme pieux, un peu trop édifiant. L'essai de François Bluche, qui privilégie l'homme à travers l'œuvre, fera découvrir un personnage plus compliqué que sa légende, moins terrible - s'il n'est pas toujours rassurant. Non dépourvu d'humanité, voire d'humour. Le fondateur de l'académie française est décidément autre chose qu'un politique sans pitié ".
Lu par : Jean-Claude Durak
Durée : 6h. 35min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 21014
Résumé:Reiko "n'entend plus la musique", autrement dit, elle est incapable d'éprouver du plaisir sexuel. Mishima, en empruntant la docte apparence de son narrateur-psychanalyste le docteur Shiomi, nous conte son histoire et nous entraîne, avec une joie non dissimulée, dans les chausse-trapes de l'univers mental de la jeune mythomane. De mensonges en coups de théâtre, dans une perspective en trompe l'œil où les situations les plus tragiques sont passées au filtre d'une subtile ironie, l'écrivain nous mène par le bout du nez, comme le fait Reiko avec son trop crédule analyste. Au dénouement, à l'instant où, la vérité s'étant dévoilée, l'on va refermer le livre, on aura aussi découvert un autre masque de Mishima : celui de l'écrivain capable de rire - surtout de ses propres obsessions - et de divertir son lecteur avec des sujets graves, et qui pour ce faire n'hésite pas à recourir à un suspense de roman policier et à un ton parodique jusque-là absent de son oeuvre.
Lu par : Jean-Claude Durak
Durée : 8h. 20min.
Genre littéraire : Nouvelle
Numéro du livre : 23517
Résumé:Neuf nouvelles sur la " joie de la découverte " dans lesquelles la science n'est pas toujours à la fête : un professeur qui se désole du déclin de la philologie française, matière à laquelle il a consacré quarante ans de sa vie, une jeune fille de bonne famille qui se voue à la recherche médicale et se spécialise en génétique pour tenter de trouver une réponse à ses questions existentielles, un linguiste qui se réfugie dans la grammaire générative pour se consoler du chaos qui règne dans le monde, une astronome inquiète des découvertes qui n'auront pas le temps d'être faites de son vivant sont autant de personnages à la dérive dans la normalité du quotidien. C'est pourtant avec une douce ironie que Björn Larsson croque ces portraits de savants farfelus et cocasses, prétexte à une réflexion plus profonde sur la place universelle de l'Homme.
Lu par : Jean-Claude Durak
Durée : 2h. 46min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 22530
Résumé:Réalisateur consacré, Simon Jodoin voit sa vie basculer à la fin d'un tournage lorsque, dans son oreille, se met à siffler un bruit étrange, persistant, semblable à celui d'une bouilloire, qui se transforme en une véritable obsession. Impuissant à contrôler l'émotion fébrile qui s'empare de lui, il vit un réel film d'angoisse dont il est à la fois l'acteur et le metteur en scène. Le récit de cette expérience traumatisante, sous la plume d'un généreux écrivain, devient tout un cinéma.
Lu par : Jean-Claude Durak
Durée : 10h. 4min.
Genre littéraire : Roman historique/biographique
Numéro du livre : 23730
Résumé:A la fin de la Seconde Guerre mondiale, un groupe de prisonniers italiens libérés par les Russes entame une longue marche de plusieurs mois pour rejoindre leur terre natale. " Accompagnés " par l'Armée rouge dans une réjouissante pagaille, se retrouvent pêle-mêle héros et traîtres, paysans et voleurs, savants et nomades : autant d'hommes qui redécouvrent, émerveillés, la vie, le monde, la forêt, les filles, sans oublier l'art du trafic pour subsister.... La Trêve est le récit picaresque - et authentique - de leurs tribulations extravagantes, souvent d'une drôlerie irrésistible, sur les routes d'Europe centrale. A travers la savoureuse confrontation de deux peuples, Primo Levi révèle les merveilleuses ressources d'hommes qui se montrèrent à la hauteur de leur destin.
Lu par : Jean-Claude Durak
Durée : 4h. 8min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 21860
Résumé:Tu n'aurais jamais cru que tu survivrais, mais tu vis pourtant, tu continues, de date en date, et depuis si longtemps. Tu vis contre son absence, contre la vie qui l'a permise, contre les autres, parce qu'ils oublient, et contre toi, qui ne peux rien effacer. Malgré toi, tu restes en attente d'autre chose, mais quoi ?
Lu par : Jean-Claude Durak
Durée : 5h. 59min.
Genre littéraire : Biographie/témoignage
Numéro du livre : 22678
Résumé:En 1904 un " inspecteur général de l'éducation " de Lawton (Oklahoma) recontre un vieil indien, prisonnier de guerre et déporté, loin de son Arizona natal, à Fort Sill où il terminait ses jours en cultivant des pastèques : il s'agissait du célèbre chef apache Géronimo qui avait tenu en respect victorieusement, des années durant, les meilleures troupes et les plus glorieux généraux des U.A. Des liens se nouèrent entre eux, sinon d'amitié (vu la méfiance légitime de l'Apache) du moins de respect mutuel. C'est ainsi que Géronimo accepta de raconter sa vie à S.M. Barrett, ce qui nous permet de lire aujourd'hui ce témoignage sur le génocide qui marqua la " conquête de l'Ouest ".