De rien, c'est-à-dire de tout
Résumé
...Les mots, on le sait, tendent à fixer, à figer les significations, à fabriquer de la permanence, à rigidifier le cours du temps. Rien de tel ici : l'auteur, par l'effet d'un art tout de finesse et de légèreté, par un sens aigu de la phrase [...] réussit une sorte de tour de force : se faire le greffier de l'éphémère...
Lu par :
Bertrand Baumann
Genre littéraire:
Essai/chronique/langage
Mots-clés:
Relations humaines
/
Littérature suisse
/
Essai
/
Poésie
/
Durée:
6h. 55min.
Édition:
Vevey, Ed. de l'Aire, 2017
Numéro du livre:
35174
Produit par:
Bibliothèque Sonore Romande
ISBN:
9782940586578
CDU:
840(494)
Documents similaires
Lu par : Bertrand Baumann
Durée : 5h. 20min.
Genre littéraire : Essai/chronique/langage
Numéro du livre : 72179
Résumé:Au fil des pages du Fond de l’encrier, c’est à une leçon de sagesse et de dépouillement que l’auteur nous convie. On le voit se débarrasser peu à peu de tout le superflu qui encombrait son corps et son esprit, déposer sans se retourner les bagages inutiles, se libérer des habitudes, des savoirs, des convictions, des idées auxquels il a cessé de croire.
Lu par : Michèle Quellet
Durée : 19min.
Genre littéraire : Poésie
Numéro du livre : 30369
Résumé:Né en 1941, habitant près de Fribourg depuis 1973, Bertrand Baumann a enseigné le français à des jeunes adultes venant de tous les pays du monde. Depuis sa retraite, il s'est réapproprié sa langue pour son usage personnel, lisant, écrivant, traduisant, enregistrant des textes pour ceux qui ne peuvent lire des yeux et, ces dernières années, interprétant des rôles de théâtre. Les poèmes que voici ont vu le jour parallèlement aux textes en prose. Certains sont des instantanés, d'autres reprennent et condensent plusieurs moments, des émotions répétées.
Lu par : Bertrand Baumann
Durée : 7h. 35min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 19829
Résumé:Ecrit dans le vent: ce titre dit à la fois la légèreté et la fugacité. Légèreté que cette sorte de nonchalance avec laquelle l'auteur flâne pour ainsi dire dans sa vie; s'arrête, pensif, près d'un chat; jette un regard doucement mélancolique sur le temps qui est déjà passé; s'émerveille de la présence d'un arbre dans le coin du paysage; se confie à l'instant présent, s'abandonne doucement à ses sortilèges. Ce qui n'exclut pas, çà et là, une bouffée de nostalgie, l'ombre portée d'un désespoir qu'on veut tenir à distance. Mais la tonalité dominante de ce livre, ce qui lui donne ce charme qui ne désarme pas et qui est sa vérité la plus grave, c'est ce sentiment permanent des choses qui passent, des instants qui s'en vont irrémédiablement, des êtres qui déjà s'éloignent. Le beau projet de vouloir retenir un peu la vie était en fin de compte possible, à condition que le livre dans lequel il se réalisait nous vienne «sans rien en lui qui pèse ou qui pose», comme en passant: qu'il soit écrit dans le vent.
Lu par : Bertrand Baumann
Durée : 4h. 3min.
Genre littéraire : Biographie/témoignage
Numéro du livre : 16504
Résumé:... Il y a paraît-il des gens qui sont du matin, c'est-à-dire des lève-tôt par choix. Je me suis levé tôt, forcé et contraint, pendant tellement d'années, que maintenant pour mon plaisir à ne pas me lever atteint des sommets. Couché à onze heures et demie, endormi à minuit après une bonne petite lecture, je suis sûr qu'à huit heures je n'aurais plus vraiment sommeil. Mais mon organisme a trouvé mieux : je me réveille plusieurs fois par nuit, ce qui me permet de dormir jusqu'à neuf heures sans peine, voire, les jours de pluie, jusqu'à dix heures sans remords...
Lu par : Claude Fissé
Durée : 2h. 58min.
Genre littéraire : Essai/chronique/langage
Numéro du livre : 32572
Résumé:Dans le Testament du Haut-Rhône, Chappaz déroule une prose poétique aux images vibrantes et mélancoliques, abordant sa vie, son rapport à la nature et la beauté du paysage valaisan, pressentant les bouleversements tragiques qui menacent les vallées. Les Maquereaux des cimes blanches (1976) est une collection de trente textes poétiques et satiriques dans lesquels Chappaz plaide pour la nature et dénonce ceux qui sont prêts à sacrifier la montagne sur l'autel du profit. Il s'attaque à la vaste maffia valaisanne qui, à la fin du xxe siècle, a entrepris de brader les Alpes aux entrepreneurs. Grâce à ces textes, le poète valaisan a fait prendre conscience aux Valaisans que les Alpes sont plus qu'une simple ressource économique à surexploiter, et doivent être protégées et respectées.
Lu par : Claude Fissé
Durée : 3h. 15min.
Genre littéraire : Essai/chronique/langage
Numéro du livre : 19360
Résumé:
Lu par : Isabelle Chabanel
Durée : 4h. 33min.
Genre littéraire : Essai/chronique/langage
Numéro du livre : 16580
Résumé:
Lu par : Guillemette Dumoncelle
Durée : 2h. 42min.
Genre littéraire : Essai/chronique/langage
Numéro du livre : 77134
Résumé:L'autrice livre une réflexion sur la respiration. Partant de son expérience personnelle, elle pense que la pandémie de Covid-19 a changé le rapport au souffle et, à travers des expériences, des récits ou encore des poèmes, elle exprime les asphyxies de la société ainsi que cette nouvelle condition respiratoire, expliquant que respirer est un acte politique.
Lu par : Pierre Biner
Durée : 4h. 31min.
Genre littéraire : Essai/chronique/langage
Numéro du livre : 70356
Résumé:« Esclaves, ne maudissons pas la vie. » Lire Arthur Rimbaud vous condamne à partir un jour sur les chemins. Chez le poète des Illuminations et d'Une saison en enfer, la vie s'organise dans le mouvement. Il s'échappe hors de l'Ardenne, cavale dans la nuit parisienne, court après l'amour en Belgique, se promène à Londres puis s'aventure à mort sur les pistes d'Afrique. La poésie est le mouvement des choses. Rimbaud se déplace sans répit, changeant de point de vue. Son projet : transformer le monde par les mots. Ses poèmes sont des projectiles, des bouquets de feu : cent cinquante ans plus tard, ils nous atteignent encore. Qu'avons-nous fait de nos douleurs ? Au temps où le monde était paralysé par un virus chinois, Sylvain Tesson a cheminé une saison avec Arthur Rimbaud. La marche - état suprême de la poésie - est, avec la littérature, l'antidote à l'ennui.
Lu par : Jean Perrenoud
Durée : 19min.
Genre littéraire : Essai/chronique/langage
Numéro du livre : 36920
Résumé:Un texte , toujours rempli de poésie, traitant du monde végétal et de l'être humain. - De l'infiniment petit... magique, fragile, négligé à notre monde saturé, surchargé...de fausses valeurs...
Lu par : Maria Roma Gasser
Durée : 1h. 2min.
Genre littéraire : Essai/chronique/langage
Numéro du livre : 70744
Résumé:Qui s’en douterait ? – Tu laisses parfois ouvrir une brèche, il faut bien, et le liquide vert s’échapper par quelques fissures, au compte-gouttes, d’un cerveau sous haute pression. Un cerveau d’homme bien fait, solide, sensé, adulte, dont s’écoulent des relents de brisure, de cassure, de géant anéanti, des miettes d’enfance éparpillées, pulvérisées qui font l’être que l’on est et l’enfant que l’on reste. À mi-chemin entre prose poétique et poésie en prose, Tu liras sur mes murs invite à un voyage brut et sensoriel. Un recueil intime, où l’histoire individuelle se mêle sans cesse à l’universelle.
Le coeur populaire: poèmes, doléances, ballades, plaintes, complaintes, récits, chants de misère et d'amour en langue populaire (1900-1913)
Rictus, Jehan (1867-1933)
Lu par : Bertrand Baumann
Durée : 1h. 45min.
Genre littéraire : Essai/chronique/langage
Numéro du livre : 18564
Résumé:"Le Coeur populaire" parut en 1914. Ce recueil rassemble tout ce qui, chez Jehan-Rictus, ne relève pas des "Soliloques" (titre d'un de ses principaux ouvrages) ; il ne s'agit plus pour lui de parler en son nom propre, mais de donner la parole au petit peuple, à la "misère du faubourg". Publiés dans le numéro de Comoedia, du 7 décembre 1913, les Conseils, avait été saisi. Ces conseils de nature hygiéniste, que Jehan-Rictus adresse à l'Ouvrier et au Révolutionnaire, conservent encore aujourd'hui toute leur salacité. - La présente édition se complète d'une magnifique lettre à Léon Bloy du 4 octobre 1900. Jehan-Rictus y expose les raisons profondes qui l'ont conduit à la singularité de sa langue, son amour du français du XVIe siècle et de la langue argotique. De son vrai nom Gabriel Randon, Jehan-Rictus (1867-1934) découvre, adolescent, la bohême de Montmartre et fréquente poètes et anarchistes. Ses chansons et ses poèmes lui valent les compliments de Mallarmé, Léon Bloy, Maurras. La puissance de son verbe lui vaut d'être, encore aujourd'hui, le chantre privilégié des paumés, des exclus et des marginaux.