Recherche par mot-clé: Roman SOCIAL
804 résultats. Page 41 sur 41.
Lu par : Philippe Diserens
Durée : 5h. 47min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 19753
Résumé:Après dix ans de cavale, le tueur professionnel Mâiquel, "comme Màiquel Jackson, l'artiste", revient à Sào Paulo pour enterrer la vieille tante qui constituait sa seule famille. Plus solitaire que jamais, il réalise qu'il lui reste au monde sa fille Samanta, tombée aux mains des évangélistes. Grâce au pécule hérité de tante Rosa, il entreprend un road movie effréné à travers le Brésil des hors-la-loi pour retrouver l'enfant qu'il n'a pas vue grandir. D'un bout à l'autre du pays, il multiplie les rencontres, les cadavres et les amours sans lendemain. Paysans sans terre, abattoirs clandestins, déforestation sauvage, caïds du narcotrafic, sectes qui délestent surtout les crève-la faim : un monde en perdition, loin du mythique Rio qui "en jette". Si toute la compassion dont il est capable va au chien famélique qui l'accompagne, les épreuves du périple avivent la détermination de Mâiquel. Malgré ses désirs de vengeance, il en vient à concevoir la possibilité d'un avenir meilleur : une vie tranquille, un travail honnête. L'issue de sa course folle lui fera perdre ses dernières illusions. Dans ce monde perdu, point de salut hors de la devise tatouée sur son bras droit : "Rien à foutre". Et l'auteur d'élargir, en incisive analyste, le spectre d'une dérive du Brésil contemporain qui nourrit toute son œuvre.
Lu par : Christiane May-Sudan
Durée : 9h. 48min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 19112
Résumé:Le dernier quart de siècle sonnant, Mary Ann gagne San Francisco, où la libération sexuelle s'affiche en couleurs outrancières. Elle choisit d'être logée par Mme Madrigal, dans un refuge où se côtoient amicalement des "chats errants" de toutes origines. C'est le début d'une saga. Véritable phénomène depuis leur parution en 1976 sous forme de feuilleton, ces chroniques locales sont aujourd'hui traduites dans toutes les langues. Outre leur côté dépaysant, leur charme universel réside peut-être dans leurs personnages abandonnés, venus dans la ville libre trouver une famille différente, fondée sur des liens nouveaux.
Lu par : Martine Moinat
Durée : 6h. 24min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 16403
Résumé:Pour ne pas rejoindre le camp déprimant des " épuisés professionnels ", dix infirmier(e) s et aides-soignant(e) s partagent en formation des situations vécues dans l'intimité du soin. Au fil des mois, les personnalités s'accordent ou s'opposent : Magali n'aime pas se prendre la tête avec les histoires de psy, Bernadette n'a pas les mêmes valeurs que Françoise ou Fatima, Pierre va faire grève pour obtenir du personnel... Quant à Julie, elle semble " programmée " pour soigner, au risque de s'y perdre. A 22 ans, tant de questions envahissent son sommeil ! A-t-elle le droit de prendre du plaisir avec son ami, alors que cette patiente suivie en service de gynéco va bientôt mourir ? Comment écouter une personne en fin de vie, une lycéenne qui demande une IVG ou un patient en psychiatrie ?
Lu par : Jean-Claude Durak
Durée : 14h. 10min.
Genre littéraire : Policier/épouvante
Numéro du livre : 22077
Résumé:Mario Conde a quitté la police. Il gagne sa vie en achetant et en vendant des livres anciens, puisque beaucoup de Cubains sont contraints de vendre leurs bibliothèques pour pouvoir manger. Le Conde a toujours suivi ses intuitions et, ce jour d'été 2003, en entrant dans cette extraordinaire bibliothèque oubliée depuis quarante ans, ce ne sont pas des trésors de bibliophilie ou des perspectives financières alléchantes pour lui et ses amis de toujours qu'il va découvrir mais une mystérieuse voix de femme qui l'envoûtera par-delà les années et l'amènera à découvrir les bas-fonds actuels de La Havane ainsi que le passé cruel que cachent les livres. Leonardo Padura nous parle ici de ce qu'est devenue Cuba, des désillusions des gens de sa génération, "des Martiens" pour les plus jeunes mieux adaptés à l'envahissement du marché en dollars, aux combines et à la débrouille. Au-delà du roman noir et de l'enquête de Morio Conde, Leonardo Padura écrit un beau roman mélancolique sur la perte des illusions, l'amour des livres, de la culture, et de la poésie si populaire des boléros. On reste longtemps marqué par l'atmosphère de ces brumes cubaines.