Recherche par mot-clé: Inégalité sociale -Histoire
4 résultats.
Lu par : Francine Crettaz
Durée : 8h. 12min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 77884
Résumé:Dans un captivant voyage de l'aube de l'humanité à nos jours, l'économiste et penseur Oded Galor s'attaque à deux des grands mystères de l'humanité : pourquoi l'espèce humaine a-t-elle surpassé toutes les autres ? Quelles sont les causes ultimes des inégalités entre les peuples et comment les résorber ? Première partie du voyage : depuis l'émergence d'Homo sapiens en tant qu'espèce distincte il y a environ 300 000 ans, le niveau de vie de l'humanité, proche de la survie, n'a guère varié à travers le monde et les époques. Mais, de façon étonnante, au cours des tout derniers siècles, l'humanité a connu, presque du jour au lendemain, une amélioration spectaculaire et sans précédent de ses conditions de vie. Comment expliquer cet incroyable bond en avant ? Elucider ce " mystère de la croissance " permet de s'attaquer, dans la deuxième partie du voyage, au " mystère des inégalités ", aux sources des différences de développement entre les sociétés, et aux immenses écarts de richesse entre les nations advenus dans les deux derniers siècles. Les facteurs profonds qui sous-tendent ces inégalités mondiales nous amènent à inverser le cours du voyage et à remonter par grandes étapes dans l'histoire, pour finalement revenir là où tout a commencé : l'exode d'Homo sapiens depuis l'Afrique, il y a des dizaines de milliers d'années. Alors que nous sommes confrontés à une crise écologique sans précédent, Le Voyage de l'humanité est un livre de vérités urgentes à dire, à la fois profondes et positives : l'éducation, la tolérance et l'égalité des sexes sont les clés de l'épanouissement de notre espèce dans les décennies et les siècles à venir.
Lu par : Jacques Zurlinden
Durée : 41h. 43min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 31685
Résumé:Ce livre étudie la dynamique de la répartition des revenus et patrimoines dans les pays développés depuis le XVIIIe sièclee siècle. Pour l'auteur, la répartition des richesses constitue un problème politique fondamental pour la stabilité des sociétés démocratiques modernes et cette question est trop souvent débattue sans chiffres précis. Cette étude s'appuie sur une compilation de différentes données historiques disponibles, par exemple les archives fiscales françaises. Ces résultats remettent en cause la relation de Kuznets établie dans les années 1950 qui laissait à penser que le développement économique s'accompagnait mécaniquement d'une baisse des inégalités de revenu. Les inégalités observées en ce début de XXIe siècle sont comparables aux niveaux d'inégalités du XIXe siècle et du début du XXe siècle. Piketty rejoint Marx et affirme que le capitalisme, s'il n'est pas régulé, génère des inégalités grandissantes. Il suggère plusieurs mesures politiques pour limiter la hausse des inégalités et notamment la création d'un impôt mondial sur le capital. Il insiste aussi sur la nécessité de mettre en place des évaluations précises des hauts patrimoines. L'ouvrage a obtenu un grand succès public en France d'abord mais surtout aux États-Unis où il est devenu en quelques semaines un succès d'édition. Il reçoit un accueil critique favorable, notamment après sa traduction en anglais publiée en 2014. (http://fr.wikipedia.org)
Lu par : Daniel Martin
Durée : 20h. 42min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 26402
Résumé:Dans ce livre majeur Joseph Stiglitz explique comment les inégalités ont ainsi prospéré dans le monde depuis près de 20 ans. Et pourquoi ces tels écarts de richesses entre les plus riches et les plus pauvres sont à la fois inacceptables socialement et extrêmement dangereux économiquement. En effet Stiglitz démontre magistralement qu'il n'y aurait sans doute jamais eu la crise de 2007 si les classes pauvres et moyennes américaines notamment avaient vu leur pouvoir d'achat augmenter régulièrement (il stagne voire décroît aux Etats Unis depuis 2 décennies). Contrairement à la doxa libérale qui pense que moins l'Etat intervient pour réglementer mieux se porte l'économie, l'auteur démontre que c'est précisément cette absence de régulations qui a provoqué la crise. De même contrairement à la doxa libérale qui prétend que l'argent ruisselle spontanément des plus riches vers les plus pauvres, la richesse s'est concentré en un glacis détenu pour l'essentiel par 1% des habitants du globe. Un livre qui bien entendu non content de dénoncer et d'expliquer , toujours avec un remarquable sens pédagogique, propose de solutions et surtout d'autres alternatives à un système économique mondial qui, s'il n'est pas profondément réformé, risque l'effondrement.
Lu par : Daniel Schreiber
Durée : 6h. 25min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 25881
Résumé:La défiance est au coeur du pessimisme français. Elle détruit inexorablement notre goût de coopérer et de vivre ensemble. Elle n'est pourtant pas un héritage culturel immuable. Au terme d'une analyse iconoclaste, Yann Algan, Pierre Cahuc et André Zylberberg, trois économistes réputés, montrent comment la défiance résulte d'un cercle vicieux où le fonctionnement hiérarchique et élitiste de l'école nourrit celui des entreprises et de l'Etat. S'y ajoute une logique corporatiste, où chaque profession essaie de tirer au mieux parti de l'argent public, le plus souvent... au détriment des autres. En amorçant des réformes vite abandonnées, en multipliant les faveurs fiscales ciblées, en laissant proliférer les conflits d'intérêts, le pouvoir a au contraire, depuis une décennie, aggravé la crise. Sommes-nous pour autant condamnés à cet engrenage paralysant ? Un Etat libéré des logiques clientélistes, une école moins obsédée par les classements, une renonciation aux statuts de toutes sortes sont autant de moyens de sortir du déclin qui nous menace. En vérité, le changement ne passe pas forcément par l'ambition de tout changer tout de suite. Il n'y a pas de fatalité au mal français, au contraire. La confiance aussi se fabrique : c'est la bonne nouvelle de ce livre !