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Encore un moment...: textes politiques, sociologiques, philosophiques

Résumé
Esprit indépendant et original, Edgar Morin garde une appétence intacte pour tes choses de la vie et les objets de la pensée. De l'élégance de l'hirondelle à l'humanisme post-marrane de Montaigne, de la mission de l'intellectuel au combat des femmes iraniennes, rien de ce qui est humain ne lui est étranger. Dans ce passionnant ensemble de textes personnels, littéraires, historiques et philosophiques, il met à profit son immense savoir, accumulé au cours d'un siècle de vie, pour questionner la complexité du réel et penser l'avenir de notre société humaine. À 102 ans, la curiosité d'Edgar Morin pour le monde et l'humain reste incomparablement vive et communicative.
Durée: 3h. 58min.
Édition: Paris, Denoël, 2023
Numéro du livre: 77872
ISBN: 9782207178300

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Lu par : Monique Gay
Durée : 1h. 13min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 36732
Résumé:Le seul antidote à la tentation barbare est l’huma­nisme régénéré que propose Edgar Morin. Le seul antidote aux aveuglements que produit la connaissance morcelée, compartimentée, réductrice, manichéenne est dans une connaissance et une pensée complexes. Les bienfaits de notre civili­sation s’amenuisent. Ses carences ­s’accroissent. Nous avons besoin à la fois d’une nouvelle civilisa­tion politique et d’une politique de civilisation. Edgar Morin nous livre ­diagnostic, pronostic et esquisse les possibilités d’une refondation politique. Du haut de ses quatre-vingt-seize ans, le sociologue et philo­sophe Edgar Morin, viscéralement en lutte, ausculte la civilisation contemporaine, dissèque les innervations de son dépérissement et défriche les voies de sa revitalisation.
Lu par : Clélia Strambo
Durée : 1h. 14min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 71800
Résumé:"Nous ne savons pas ce qui nous arrive et c'est précisément ce qui nous arrive" , écrit José Ortega y Gasset. Que nous arrive-t-il ? Qu'arrive-t-il à la France ? Au monde ? Notre impéritie vient-elle d'une myopie à l'égard de tout ce qui dépasse l'immédiat ? d'une perception inexacte ? d'une crise de la pensée ? d'un somnambulisme généralisé ? Tant de certitudes ont été balayées ! Comment naviguer dans un océan d'incertitude ? Comment comprendre l'histoire que nous vivons ? Comment admettre enfin que, en dégradant l'écologie de notre planète, nous dégradons nos vies et nos sociétés ? Comment appréhender le monde qui se transforme de crise en crise ? Comment concevoir l'aventure inouïe de notre humanité ? Est-ce une course à la mort ou à la métamorphose ? Serait-ce à la fois l'un et l'autre ? Réveillons-nous ! E. M.
Lu par : André Cortessis
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Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 36024
Résumé:"La nation rassemblée et l'état d'urgence décrété, nous vivons un moment souverainiste. Mais à quel prix, et sous quelles conditions, pouvons-nous vivre ensemble ? Cette question fait clivage. Le souverainisme est ce nouveau spectre qui hante le monde. Rien de plus normal pourtant, car la question de la souveraineté est fondatrice de la démocratie. Elle fonde la communauté politique, ce que l'on appelle le peuple, et définit un ordre politique. Partout en Europe et dans le monde s'exprime la volonté populaire de retrouver sa souveraineté. Que ce soit face aux incohérences de l'Union européenne sur la crise des réfugiés, ou face aux questions suscitées par le déni de la souveraineté grecque des institutions de la zone Euro, la souveraineté est la question d'aujourd'hui. Si elle a pris une place centrale dans le débat, c'est bien parce qu'elle touche à quelque chose d'essentiel : la liberté. Celle de faire et de décider, en son propre nom comme de manière collective. Mais qui dit souveraineté dit aussi peuple et laïcité. Aujourd'hui plus que jamais, il est impératif de rejeter les définitions du peuple fondées sur l'ethnie ou la religion, et d'affirmer la nature historique et politique de cette notion. Faire disparaître du champ politique le principe de souveraineté ne peut se justifier que par une volonté de faire disparaître aussi le principe de démocratie. Il ne faut alors pas s'étonner de ce que la société glisse vers l'anomie et la guerre de "tous contre tous"." J.S. Un essai de sciences politiques pour nous aider à penser la société et reconstruire le lien républicain.
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Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 34885
Résumé:Les institutions sociales et politiques s’écroulent aux États-Unis comme ailleurs, et les élites, tant de gauche que de droite, ne suscitent plus au sein des peuples qu’un ressentiment dont l’intensité va grandissant. Cette colère se déchaîne et, de partout, surgissent des charlatans prêts à la canaliser pour protéger les élites au pouvoir. Les signes ne trompent pas: l’âge des démagogues est arrivé. Dans cette série d’entretiens, Chris Hedges explique l’ascension politique d’un personnage aussi trouble que Donald Trump, dénonçant au passage les démocrates, qu’il juge responsables de la déréliction politique qui a fait perdre la tête à l’Amérique. Une analyse lucide du néolibéralisme totalitaire et de la montée des extrémismes partout dans le monde, et qui incite, en fin de compte, à la rébellion.
Lu par : Clélia Strambo
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Genre littéraire : Société/économie/politique
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Résumé:Texte de philosophie marquant du XVIIIe siècle, il aborde notamment le pacte social, la notion de souveraineté et les droits rattachés, le déclin des gouvernements, les institutions politiques, les moeurs et les religions
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Genre littéraire : Société/économie/politique
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Résumé:Nous sommes entrés dans l'ère de la transparence, qui semble bien structurer désormais tous les aspects de notre vie – du collectif à l'individuel, du politique à l'intime. Naît alors un carcan dans lequel les choses sont lissées, intégrées sans résistance dans les flux de la communication et dépouillées de leurs singularités. Comme sur un marché, tout est exposé, réduit à son prix, privé de récit. Les corps eux-mêmes sont dénués de sens ; les visages perdent leur scénographie ; le temps est atomisé. Nous voilà dans un " enfer de l'identique ", où les informations se succèdent sans combler le vide permanent dont nous sommes prisonniers, et où nous n'avons d'autre issue que de liker pour approuver. Ne tolérant aucune faille, la société de transparence nous confronte à un choix : être visible ou être suspect. L'homme peut-il encore s'échapper de cette société de contrôle total ?
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Genre littéraire : Philosophie/religion/spiritualité
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Résumé:Ce livre est destiné à tous ceux qui se posent des questions sur le grand mystère de la réalité dans laquelle nous sommes projetés pour un temps. Je veux partager ici mes réflexions sur des thèmes qui me tiennent à cœur. Je cherche à exprimer ce qui se dégage de mes expériences de vie et de mon métier d'astrophysicien, pour livrer à ceux qui me font l'honneur de s'y intéresser mes convictions intimes, celles qui jouent pour chacun un rôle majeur quand nous avons à juger d'une situation ou à prendre une décision concrète. Mais rien de ces pages n'est définitif. Tout y est provisoire et à remettre à jour - indéfiniment.
Durée : 7h. 9min.
Genre littéraire : Philosophie/religion/spiritualité
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Résumé:La Consolation a été composée dans sa prison par un condamné à mort. L'admiration que cette oeuvre latine du VIe siècle a suscitée sans interruption depuis ne doit pourtant rien, ou peu de chose, aux circonstances vraiment tragiques de sa composition. C'est un chef-d'oeuvre à la fois de la littérature et de la pensée européennes ; il se suffit ; il resterait tel, même si nous ignorions tout de celui qui l'a conçu entre deux séances de torture, dans l'attente de son exécution. Mais puisque ce chef-d'oeuvre n'est pas anonyme, il ne perd rien non plus à être replacé dans ses circonstances : il devient aussi le témoignage de la grandeur à laquelle un homme peut s'élever par la pensée, face à la tyrannie et à la mort.
Lu par : Jean Frey
Durée : 12h. 2min.
Genre littéraire : Philosophie/religion/spiritualité
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Résumé:"Peut-être le temps est-il très proche où l'on s'avisera que la pierre angulaire des édifices sublimes et inconditionnés que les philosophes dogmatiques se sont plu à élever n'était au fond que superstition populaire venue d'un temps immémorial (comme la supersitition de l'âme qui, devenue superstition du sujet et du moi, ne cesse aujourd'hui encore d'engendrer des méfaits), quelconque jeu de mots peut-être, suggestion aberrante de la grammaire, ou encore généralisation téméraire de quelques faits limités, très personnels, d'un caractère très humain, trop humain. Il semble que pour se graver, avec leurs exigences éternelles dans le cœur de l'humanité, toutes les grandes choses doivent d'abord errer à travers le monde sous la forme de masques monstrueux et effrayants..."